Le pilier droit du SC Albi, fait parti de la vieille garde jaune et noirs avec 5 saisons au compteur et 36 printemps depuis quelques jours. L’ex joueur de Tulle, Chambéry et Dijon s’est présenté aux côtés de son coach en conférence de presse, pour nous parler de la rencontre de ce soir face à Carcassonne (J21 – Nationale).
Comment est-ce que, dans le groupe, vous avez vécu cette défaite à Hyères-Carqueiranne La Crau ?
On l’a mal vécu mais on est une équipe, on a confiance en notre jeu et dans ce qu’on fait toute la semaine. Je pense que le plus important est de penser au match de ce week-end qui vient, on a confiance, on va travailler dans la semaine pour faire un gros match.
Pour toi qui étais sur le terrain, est-ce que vous avez senti à un moment donné que le scénario et le fil du match vous échappaient ?
Non, je ne pense pas. On peut tout dire à la fin du match mais le match est fait, il ne faut plus penser à ça.
Les 5 dernières minutes ont dû être frustrantes car vous donnez tout mais on avait l’impression qu’il y avait une barrière ou un mur, que vous pouviez aller y taper pendant 10 minutes mais qu’il ne se passerait rien ?
Je ne crois pas car pendant ces 10 minutes, on a fait plus de 3 ou 4 minutes avec le ballon, on fait pratiquement 60 ou 70 mètres avec le ballon. Je pense donc qu’il faut que l’on reste dans ce que l’on fait, avoir confiance en notre jeu et tout ira bien.
Même si vous perdez ce genre d’action, est-ce que ça vous fait prendre conscience que vous êtes capables au fond d’aller chercher ce match ? Ce sont des actions qui peuvent être fondatrices ?
Oui, ça prouve que ce qu’on fait à l’entraînement et ce que les coachs nous demandent de faire, si on le fait bien, ça paye. Il faut juste être plus appliqués, travailler à fond et avoir confiance.
Est-ce que tu es d’accord avec Mathieu lorsqu’il dit qu’il pense que vous pouvez faire plus pour aider le copain ?
Pour gagner au rugby, il faut être une famille. Si un coéquipier fait une faute, il ne faut pas gueuler mais plutôt l’encourager, s’il fait une bonne action, il faut le féliciter, c’est ça qui fait qu’il y a de la cohésion et que le groupe aille de l’avant. C’est le plus important, il faut vraiment créer une famille pour aller le plus loin possible donc oui, je suis complètement d’accord.
La semaine dernière, à ta place, il y avait Jacques Engelbrecht qui, comme toi, est un ancien. Je vais te poser la même question qu’à lui : quelle est la recette pour durer aussi longtemps ?
C’est d’abord aimer ce que tu fais, ensuite, c’est l’hygiène de vie puis c’est l’entourage. C’est tout ça qui fait que tu joues longtemps avec aussi le fait de prendre du plaisir, surtout avec les coéquipiers. C’est l’adrénaline, c’est tout, c’est tout ça qui fait que tu joues longtemps.
Est-ce que tu sens que tu as encore du gaz pour en faire une de plus ?
Je peux en faire une de plus (rires).
Qu’est-ce que t’inspire Carcassonne comme club ?
Du combat. C’est costaud, c’est bien donc on va voir ce week-end.
C’est quand même un choc, l’un des plus beaux matchs de la journée. Ça doit mettre un peu en appétit ?
Oui et c’est bien. On va travailler et on verra ce qu’il va se passer ce week-end.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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