#Rugby – Nationale / Dylan Jacquot (Albi) : «Tarbes est une grosse équipe, surtout devant, à l’image de Périgueux, ça va taper fort!»

Arrivé de Rouen au cœur de l’été, le pilier gauche du SCA, Dylan Jacquot s’est présenté à la presse ce mardi pour expliciter son choix de rejoindre la cité épiscopale et parler de son intégration au sein de la famille jaune et noire. Celui qui a évolué en Top 14 et en Pro D2 sous les couleurs iséroises, nous a aussi livré ses impressions sur la nationale qu’il découvre cette saison et sur l’adversaire du jour des tarnais : le Stado Tarbes Pyrénées Rugby.

Retrouvez la rencontre Albi Vs Tarbes en direct web radio dès 19h15 via Le #MagSport

Crédit photo Pierre Bras

Est-ce que la Coupe du Monde est inspirante pour un joueur de Nationale ?

 

Bien sûr, c’est toujours inspirant. C’est le plus haut niveau et quel que soit le niveau auquel on joue, on s’inspire toujours du plus haut niveau donc je ne pense pas qu’il y ait un joueur qui ne regarde pas cet événement. 

 

Tu nous parles un peu de ton arrivée au Sporting Club Albigeois, une arrivée depuis Rouen, un club où il y a un petit passif avec Albi. J’imagine que tu as dû prendre quelques petites pièces dans le vestiaire quand tu es arrivé ? 

 

J’en ai entendu parler, je n’étais pas à Rouen à l’époque où ça s’est passé mais j’ai du coup eu la version des deux côtés. C’est vrai qu’il y a une tension mais je suis arrivé dans un collectif qui est hyper serein et hyper sain et on sait où on va. On travaille, on se donne à fond toutes les semaines, ce qu’il faut, c’est faire vivre le groupe et vraiment bien s’entendre pour progresser tous ensemble. 

 

Qu’est-ce qui t’a amené à choisir Albi ? 

 

Le projet du club, il y a vraiment une belle ambition. Le club est déterminé, on sent qu’il y a une belle infrastructure et le club est poussé pour vraiment progresser dans ce championnat et passer un cap. 

 

Albi est un club qui, historiquement, est basé sur la conquête donc, en tant que pilier, ça doit te plaire ? 

 

Evidemment. Quand j’ai eu le discours de Mathieu avant d’arriver, c’était quelque chose dans lequel je me reconnaissais, on est toujours content quand on est pilier de savoir qu’on va avoir une conquête dominante. Ce n’est pas tout de le dire, il fait le prouver sur le terrain tout comme à l’entraînement, on a une concurrence qui est plutôt très saine et ça nous permet vraiment de nous tirer vers le haut tous ensemble. 

 

Quelles ont été tes premières impressions quand tu as découvert le club avec tout ce qui l’entoure ? 

 

Il y a vraiment une ferveur autour du club, la ville est très présente derrière. C’est un truc que je ne connaissais pas en tant que joueur puisque j’ai toujours connu des clubs qui étaient assez isolés et là, du coup, ça donne de la motivation supplémentaire. On a une petite pression mais qui est une bonne pression pour qu’on se donne vraiment à fond. 

 

Il y a pas mal de concurrence au niveau des piliers. Comment est-ce que ça se gère et comment est-ce qu’on le vit ? 

 

Il y a de la concurrence dans tous les clubs, c’est comment nous on le gère à l’entraînement. Il ne faut pas que ce soit de la mauvaise concurrence à se tirer vers le bas mais que ce soit justement de la bonne concurrence qui nous pousse vers le haut. Avec les autres concurrents que j’ai à mon poste, on s’entend tous très bien, on discute, j’ai été très bien intégré donc il n’y a vraiment aucun souci là-dessus. 

 

Parmi les nouvelles installations, il y a une salle de muscu assez performante. Qu’est-ce que ça amène ? 

 

C’est la première fois pour moi que je vois une salle de muscu aussi bien, même si j’ai joué à des niveaux un peu au-dessus. Il n’y a rien à dire, elle est propre et neuve, il y a vraiment du très bon matériel et le cadre est parfait pour qu’on puisse s’améliorer entre le complexe de terrains, la salle, la vidéo. Franchement, je n’ai rien à dire. 

 

Quels sont tes objectifs personnels en signant à Albi ? 

 

C’était vraiment de jouer un maximum, retrouver mon niveau d’avant mes blessures. J’ai eu une petite période de blessures donc c’est juste retrouver du plaisir en étant sur le terrain, en jouant un maximum tout en prenant du plaisir avec les potes, tout simplement. 

 

Quel est ton regard sur le début de la saison d’Albi ? 

 

Il est très satisfaisant avec 3 victoires sur 4 matchs, on aurait difficilement pu imaginer mieux. C’est juste voir les matchs les uns après les autres et continuer sur cette lancée. 

 

Un petit mot sur Tarbes, l’adversaire de vendredi ? 

 

Ça va être une grosse équipe, surtout devant. Un peu à l’image de Périgueux, ça va taper fort et ce sera à nous devant de montrer un peu la direction aux 3/4, de mettre en place notre jeu car on voit que quand on arrive à garder les ballons, on peut être une équipe très dominante donc ça passe d’abord par les avants sur les conquêtes touches / mêlées. Une fois que les 3/4 ont de bons ballons, c’est là qu’on va pouvoir commencer à s’installer.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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