#Rugby – Nationale / Vincent Calas (Albi) : «On se devait de rebondir!»

Le doyen en nombre de capes en jaune et noir est revenu à notre micro sur la victoire face à Bourg en Bresse (27-16) lors de la première rencontre à domicile du SCA. Lucide comme à l’accoutumée sur sa prestation personnelle tout comme sur le rendu collectif, le longiligne 3eme d’Albi a insisté sur la notion de sursaut qui fut un leitmotiv des tarnais tout au long du match. Le Sporting Club Albigeois recevra, ce samedi, Perigueux et compte bien ancrer la dynamique positive lancer la semaine dernière.

Crédit photo Pierre Bras

Première victoire de la saison et première à domicile. Elle a été longue à se dessiner mais elle fait du bien ? 

 

Oui, ça fait du bien. On joue contre le vent en 1ère mi-temps, on prend un essai casquette sur lequel je suis fautif, j’ai des mains à faire des gaufres, mais c’est un essai à la con. On devait maintenir cette force que l’on a eu en défense à Bourgoin et on devait le confirmer ce soir, je pense qu’on n’a pas démérité. On s’était dit qu’on devait marquer le coup au Stadium, on était reparti sans point de Bourgoin et ce soir, on devait faire quelque chose et on a aussi l’objectif de rester invaincus à la maison. C’était Bourg-en-Bresse ce soir, il y a eu beaucoup de changements chez eux durant l’intersaison mais on voit que ça tape fort quand même, on s’en est sorti mais on commet encore de petites fautes, je crois qu’on en est à 10 mais c’est toujours ça de pris car il me semble qu’on en était à 18 la semaine dernière. On diminue les fautes mais rien n’est fait, on va bien récupérer pendant 2 jours pour repartir de l’avant le week-end prochain et bien recevoir Périgueux. 

 

A la fin, vous arrivez aussi à les sortir du bonus défensif sur un gros effort collectif. Là encore, on voit que la force collective que vous aviez la semaine dernière perdure ? 

 

On se devait de rebondir devant après la prestation que l’on a faite la semaine dernière à Bourgoin où on a été un peu bousculés, on ne va pas se cacher derrière les mots. On devait marquer le coup devant et puis, on le sait, le rugby commence devant, je pense qu’on prend le pas sur la mêlée sur tout le long du match, on marque sur un maul de 15 ou 20 mètres et je pense qu’on a fait le job devant.

 

Comme le disait Mathieu Bonello, vous avez manqué de maîtrise à Bourgoin mais ce soir, il y en a eu en 2e période ? 

 

On a appris la semaine dernière mais on a aussi pété les plombs. Là, il y avait des leaders, il fallait que ces leaders passent devant et qu’on apprenne à apaiser les choses, il n’y avait pas le feu au lac, on prend cet essai en 1ère mi-temps et un 7-0 mais on revient petit à petit donc il ne faut pas paniquer alors que la semaine dernière, on a pété les plombs et on est revenu sans rien, ce qui est le plus dommageable. Ce soir, on va savourer, passer une bonne soirée, bien profiter du week-end et repartir au boulot dès lundi. 

 

Tu t’es fait une petite frayeur sur l’essai, on t’a vu rester longtemps dans l’en-but ? 

 

Je joue devant mais quand il y a des ballons portés comme ça, je suis un bambou (rires) ! Non, en fait, je prends Jacques Engelbrecht sur le poignet, j’espère que ce n’est pas bien méchant mais c’est comme ça, à 32 ans, il y a encore le métier qui rentre (rires).

Propos recueillis par Loïc Colombié

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