L’entraîneur des 3/4 du Sporting Club Graulhetois, Benoit Bellot, est revenu à l’issu de l’opposition dirigée face au SC Albi, sur la préparation des rouges et noirs pour cette saison 2023-2024 en Nationale 2, tout en se satisfaisant de la qualité d’un effectif grandement remanié cet été. Pour l’ex buteur de l’USAP, les graulhetois ont les moyens de rivaliser avec leurs adversaires de cette poule 1 du grand ouest, où l’adversité sera des plus redoutables. Mais celui qui coache le club de la capitale du cuir avec Jean Christophe Bacca et Florian Gimbergues, sait que le SCG a beaucoup de pain sur la planche, pour arriver fin prêt en septembre lors du premier match de championnat à Limoges.
On est avec Benoît Bellot après cette première opposition qui a permis de voir un peu ce que vous aviez dans le ventre à Graulhet ?
Oui, opposition, tu l’as dit. On aurait aimé un match pour nous jauger comme on l’avait fait l’année dernière mais Albi a repris il y a 15 jours donc on peut comprendre. Pour nous, ce sont des oppositions qui vont nous servir et qui vont surtout nous faire progresser dans la vitesse de replacements et la vitesse d’exécution. On s’aperçoit qu’aujourd’hui, les Albigeois nous ont vachement embêté dans les phases de rucks, il faut que nous aussi on se remette en route, ça fait six semaines qu’on a super bien travaillé physiquement et il faut donc que maintenant, on arrive à tout mettre en place rugbystiquement.
Juste un essai d’écart sur cette opposition, tu dois être satisfait du contenu ?
Je crois qu’il y en a deux mais c’est anecdotique, ce qui est compté, c’est qu’on puisse travailler physiquement tout en travaillant le rugby, ce qui a été positif. Maintenant, comme je te l’ai dit, il va falloir que l’on soit beaucoup plus présents sur les phases de rucks et sur les bases comme la défense pour qu’on puisse ensuite mettre notre jeu en place. Je pense qu’on a quand même du potentiel offensif donc si on n’y est pas sur les bases, on ne pourra rien mettre en place. Dans l’ensemble, on est quand même assez satisfait sur le contenu.
Contre Fleurance, à domicile à Pélissou puis à Lannemezan, il va falloir hausser le curseur pour être fin prêt pour aller à Limoges ?
Tout à fait, ce sont deux équipes qui se sont qualifiées l’année dernière donc ce sont deux bons tests pour nous. On a un effectif qui, je pense, est capable de rivaliser et, comme je te le disais tout à l’heure, c’est vraiment à nous de nous remettre en mode compet pour pouvoir voir ce qui va marcher ou non.
Entre-temps, un stage de cohésion à Nasbinals. Il y en a besoin car ce groupe a quand même été régénéré à 50% ?
Absolument. C’est le but du stage, on va travailler un peu le rugby mais il y aura aussi une grosse partie cohésion, je pense que les nouveaux vont être bien accueillis par les anciens comme ça se fait toujours à Graulhet. Une fois qu’on les aura bien intégrés, il faut qu’on se focalise sur l’essentiel à savoir le rugby.
Un regard sur cette poule 1 qui est quasiment un saut dans l’inconnu car il y a peu d’équipes que vous avez rencontrées récemment ?
C’est ce qui fait son charme, on ne rencontre pas toujours les mêmes. On ne va pas aller dans les mêmes stades donc des ambiances différentes et des systèmes de jeu différents, c’est aussi ce qui fait ce charme. Je pense qu’on tombe dans une poule qui est aussi compliquée voire même plus que la saison dernière donc à nous de relever le défi comme on a su le faire la saison dernière et avancer comme le club avance depuis quelques saisons.
Niort, Marcq-en-Barœul ou Cognac, on peut un peu parler d’ogres dans cette poule ?
Oui, tout à fait, et il y a même deux ou trois clubs qui ont bien recruté comme le Bassin d’Arcachon et d’autres que j’oublie mais aussi comme nous qui, je pense, avons bien recruté. Ca va peut-être être une poule aussi homogène que l’année dernière donc, et je vais me répéter encore une fois, à nous de bosser, de bien bosser et d’avancer.
Quel est le mot d’ordre pour cette seconde saison en Nationale 2 ? Confirmation ?
Toujours pareil, c’est le maintien et plus vite on l’aura atteint … Comme le dit souvent Jean-Chris, il ne faut rien s’interdire et on bosse bien.
A l’impossible nul n’est tenu comme dirait Jean-Christophe Bacca?
Exactement donc on va continuer notre chemin. On ne fait pas trop de plans sur la comète, on vit au jour le jour, on essaye d’avancer du mieux possible et on verra ce qu’il se passe.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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