#Rugby – Nationale 2 / Poule 1: Tour d’horizon des forces en présence de la saison 2023-2024.

Alors que la fédération française de rugby a dévoilé ce jeudi la composition des deux poules de Nationale 2, faisons le point sur les forces en présence de cette saison 2023-2024 qui s’annonce tout aussi trépidante que la précédente. Tour d’horizon .

Crédit photo Bruno Cabantous – Virginie Photo 64 – SJLO Officiel

Poule 1 : Six grosses écuries, des outsiders, des valeurs sûres et des novices.

Dans cette poule qui s’étire de terres nordistes de Marcq en Baroeul à la baie de Saint Jean de Luz en passant par le grand Ouest et l’Occitanie, l’adversité va être ardue pour la lutte à la qualification tout comme pour la bataille du maintien.

Rennes et Cognac les 2 relégués de Nationale, vont découvrir cette division après avoir pris de l’expérience dans l’antichambre de la Pro D2 durant une saison pour les Bretons et 3 exercices pour les charentais. Le Rennes Étudiants Club qui s’est accroché toute l’année dernière pour tenter de rester en Nationale, a gardé un noyau dur de la génération championne de France de Fédérale 1 en 2022. Avec un budget conséquent, des recrues de qualités et un ADN préservé, il faudra compter avec les bretons.

Du côté de Cognac on a fait totalement peau neuve tant sur le nom du club (Cognac Charente Rugby) tant du côté de l’effectif où des dirigeants. Le nouvel homme fort du Club Jean Charles Vicard, a mis des moyens conséquents pour que la capitale françaises des spiritueux retrouve dans un avenir proche la division supérieure. Après un divorce définitivement consommé avec Saint Jean d’Angely, le CRC veut dorénavant écrire sa propre histoire:

A la pointe nord de cette poule 1, l’Olympique Marcquois dont les moyens financiers sont à l’unisson de la qualité et de la profondeur d’effectifs, on compte bien faire figurer sur la carte de France le rugby ch’timi. Après une première année en Nationale 2 où l’OMR a joué la qualif jusqu’au bout, on espère ramener au Stadium Lille Métropole les joies des playoffs printaniers.

Dans les Deux-Sévres, après avoir buter par deux fois en playoffs pour réaliser l’objectif présidentiel d’accession, on compte bien arriver à ses fins. Avec l’arrivée de Johann Authier, un fin Technicien spécialiste des montées (2018 et 2023 en Pro D2 avec VRDR), on espère avoir trouver un facteur X pour toucher au but. Fort d’un des plus gros budget et d’un effectif XXL, le Niort Rugby Club regarde invariablement vers le haut du classement pour cet exercice 2023/2024.

Dans le rôle des outsiders, il faudra aussi compter avec le Bassin d’Arcachon et Limoges dont les recrutements respectifs apparaissent sur le papier fort intéressant. Les 2 clubs ont en commun d’avoir loupé le train des playoffs au printemps dernier, un raté qu’ils ne voudront pas rééditer cette année.

Autre outsider et valeur sure de la division : Le Saint Jean de Luz Olympique. Les basques qui étaient des habitués des playoffs en fédérale 1, ont réaccroché le bon wagon la saison passée, en faisant une épopée riche en émotions jusqu’au 1/2 finale de Nationale 2.

Pour Marmande et Anglet qui ont vécu un premier exercice dans l’antichambre de la Nationale compliqué, en luttant jusqu’au dernier soubresaut du championnat pour le maintien, on souhaite s’installer dans une strate plus haute de la Nationale 2. Basques et Lot et Garonnais seront sur le pied de guerre dès le mois de septembre pour rendre une copie plus conforme à leurs ambitions respectives.

Les tarnais du Sporting Club Graulhetois après avoir dompté, non sans mal mais avec caractère, la poule de l’est au gré de nombreux kilomètres, va tenter de prendre d’assaut celle de l’Ouest. Les rouges et noirs arrivent dans la quasi inconnue (mis à part Marcq en Baroeul) des forces en présence qui les attendent. Pour relever ce défi est rester une 3eme saison en Nationale 2, Graulhet a effectué un recrutement intuitif et de qualité. Une nouvelle adversité et un effectif emplit de renouveau que le bouillant public de Pelissou espère voir à l’œuvre.

Salles et Langon sont les 2 novices dans cette poule, après avoir chuté en demi finale de fédérale 1 pour les premiers face futur champions de France qui sont les seconds. La Nationale 2 va être appréhender pour les 2 clubs girondins avec appétit et sans complexe et les pensionnaires de cette « West Coast rugbystique » étendue devront se méfier sans conteste de Langon et Salles.

Une chose est sure, la saison n’a pas encore commencé, que l’ensemble du microcosme de Nationale 2 a déjà hâte de voir l’épilogue des phases régulières de cette poule 1.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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