#Rugby – Nationale / Romain Sola (Bourgoin) : «C’est vraiment la meilleure sortie que l’on pouvait avoir!»

Romain Sola a décidé de tirer sa révérence à l’issue des playoffs d’accession en Pro D2 auxquels participera le CSBJ pour la première fois depuis la création de la division Nationale. Celui qui a porté en Espoir le maillot du Stade Toulousain avant de prendre le chemin d’Agen, Albi, une première fois Bourgoin, puis Brive et Provence Rugby va clore un chapitre après un comeback de 2 saisons en Berjallie. Alors que les ciels et grenats ont arraché leur ticket lors de la dernière joute à domicile (victoire 38-3 face à Blagnac) s’est devant un public du Stade Rajon en ébullition que l’ouvreur/ arrière a fait ses adieux… avant de peut-être faire une dernière apparition dans ce temple du rugby isérois si l’aventure du sportive du CSBJ prend des tours d’épopée vers la montée en Pro D2

Crédit photo Antonio Paulo Goncalves

Ce soir, vous validez votre ticket pour les phases finales. Ça fait du bien et en plus, vous sortez vraiment par la grande porte ? 

 

Exactement, c’est ce que je disais tout à l’heure, c’est vraiment la meilleure sortie que l’on pouvait avoir avec Mathieu Nicolas. C’est un match abouti, 5 points, la qualification pour les phases finales donc c’est une soirée quasi parfaite.

 

Qu’est-ce qu’on peut retenir de toutes ces années et de tous ces matchs que vous avez vécu, à savoir presque 300 matchs à votre actif ? 

 

J’ai été un privilégié. J’ai vécu 16 ans extraordinaires, j’ai connu ce qui se fait de mieux, j’ai joué en Top 14, j’ai joué la Coupe d’Europe, j’ai joué en Pro D2, j’ai aussi représenté la France chez les jeunes. Pour moi, c’est la fin d’une très belle carrière, je suis fier de ce que j’ai fait et de ce que j’ai accompli. 

 

De tous ces souvenirs, quel est le plus beau que vous allez retenir ? 

 

Je n’en ai pas, ce sont 16 ans de vie extraordinaire. Comme je le dis, j’ai été un privilégié, j’ai la chance d’avoir pu faire ce que j’ai voulu pendant 16 ans donc c’est super. 

 

Sur ce match plus précisément, qu’est-ce que l’on peut retenir pour les phases finales dans le contenu ? 

 

C’était un match qu’on avait préparé parce qu’on savait que, potentiellement, c’est une équipe qu’on pouvait reprendre dans trois semaines. L’idée était aussi de prendre l’ascendant psychologique car on sait que c’est important à ce niveau-là donc on sait que le match parle pour lui-même. On a été consistants malgré les conditions difficiles, on a essayé de produire des choses, les avants ont encore fait un travail extraordinaire ce soir, merci à eux. On va finir la saison correctement à Rennes et ce sera ensuite un autre championnat. 

 

En sachant aussi que, dans quelques semaines, le visage de Blagnac ne sera peut-être pas celui de ce soir ? 

 

Oui mais le nôtre non plus. Comme je le disais, ça repart à 0, c’est un nouveau championnat qui démarre avec des scénarios aléatoires. 

 

Est-ce que tu penses que Bourgoin est prêt pour ça ? 

 

En tous cas, on va se préparer pour et on va faire le maximum pour finir de la plus belle des manières.

Propos recueillis par Fred Charvet

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