A quelques heures du barrage face à Auch, focus sur le capitaine Cyril Andreu qui nous avait accordé une réaction après la défaite bonifiée à Graulhet (19-12), synonyme de qualification. Pour celui qui arrêtera sa carrière à la fin de l’épopée du RCAV lors de cette première année en Nationale 2, ces playoffs d’accession sont une belle façon de récompenser le peuple jaune et noir et toute la communauté de l’ovalie ardéchoise qui, les suivent. En cas de victoire face au Auscitains, le Rugby Club Aubenas Vals et son capitaine se donneront un rabe de 2 matchs minimum et surtout l’occasion de refouler leur chaudron de Dugradus.

Tu avais une peur, celle de finir ta carrière ici dans le Tarn. Tu as au moins gagné un match de rab ?
On est content d’avoir gagné parce-que ça fait un match de plus. Sur le match, les deux équipes étaient tendues, il y avait de l’enjeu, c’était un match un peu spécial mais avant les phases finales, ce sont toujours des matchs importants. Le sort fait qu’aujourd’hui on s’en sort bien car on est tombé sur une bonne équipe de Graulhet qui a mérité son maintien donc félicitations à eux et nous, on a beaucoup de travail pour préparer ce prochain match de barrage qui nous attend avec, je pense, de gros morceaux qui nous attendent en phases finales.

Et Marcq-en-Barœul vous a mis la pression jusqu’au bout en gagnant avec le bonus offensif à Rumilly ce qui n’est pas une mince affaire ?
On a essayé de ne pas trop écouter les résultats qui se passaient à côté. J’ai un petit peu eu écho de ça sur la fin et c’est pour ça qu’on est content, ça se goupille bien. Marcq-en-Barœul nous a mis la pression, c’était un championnat très relevé et maintenant, on attaque un autre championnat. A nous de bien nous préparer et de mettre les ingrédients pour passer les tours car aujourd’hui, on a vu qu’on a souffert devant contre Graulhet et on n’a pas fait un match extraordinaire derrière. Félicitations à Graulhet et content pour eux qu’ils soient maintenus.

On l’a vu avec Rennes l’année dernière, on peut finir 6e et monter en Nationale ?
Oui mais chaque chose en son temps. On va prendre les matchs les uns après les autres, c’est une phrase toute bidon mais c’est réellement ça. On va bien se préparer, aller à ce match face à Auch et on verra les étapes les unes après les autres.

Un petit mot pour nos amis le Castagnols et les Marrons Chauds qui nous regardent à Aubenas ?
Ils sont toujours là, c’est un public extraordinaire qui nous a toujours accompagné. Aujourd’hui, on leur offre des phases finales, j’espère qu’ils sont contents, à nous de faire le plus de tours possibles et pourquoi pas essayer de passer le prochain pour essayer de leur offrir un match de plus à domicile.

Question décalée : est-ce que le père Boulogne t’a mis beaucoup de pièces pendant le match ?
Le père Boulogne m’a fait mal avant la mi-temps du coup, j’ai été obligé d’aller voir l’arbitre et de lui dire » il me fait mal » (rires). Je suis content pour Keke et franchement, c’est quelqu’un que je respecte énormément, félicitations pour sa carrière. Je sais qu’il va rejouer à la fin de l’été car il n’a aucun mental ni à l’apéro ni au rugby (rires).

Propos recueillis par Loïc Colombié

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