Du côté du pays bressan, il y a quelques jours de cela, un comeback un brin inattendu s’est opéré. En effet après avoir porté les tuniques de Graulhet, Rodez et Nice, le 3eme des azuréens a décidé en cours de saison de revenir à ses premiers amours : USBPA. Car celui qui était la saison passée, capitaine du Stade Niçois, vient de parapher un contrat avec les ex pensionnaires de Pro, un club qu’il avait fréquenté en Espoir (2012-2014). Nicolas Tachat nous a donc expliqué les raisons qui l’ont amené à quitter le club maralpin pour venir tâter de la ferveur de Verchère. Mais celui qui a commencé sa carrière en séniors au SC Graulhet (2015-2018), n’a pas manqué d’avoir un regard attendri et emplit de fierté quant au parcours des mégissiers en Nationale 2.

Après une belle aventure à Nice, tu as décidé de donner un nouveau rebond à ta carrière en allant dans un club lui aussi ambitieux, l’US Bressanne. Qu’est-ce qui t’a amené à faire ce choix ?
Il y a beaucoup de paramètres qui m’ont amené à faire ce choix. Sur le plan de la motivation, je pense que j’étais en fin de cycle à Nice et l’occasion s’était présentée depuis un moment déjà de venir à Bourg-en-Bresse. Je ne pensais pas venir ni aussi vite ni aussi spontanément mais l’occasion s’est présentée et puis je passais une saison un peu mitigée du côté de Nice donc j’ai pris la décision de penser plus à moi plutôt qu’au groupe pour la première fois de ma vie et de m’engager ailleurs.

Qu’est-ce qui t’a fait basculer ? Les mots du manager Estebanez ou l’envie débordante d’aller dans ce club qui est ambitieux et qui joue la montée en Pro D2 ?
J’ai très bien accroché avec Fabrice au téléphone et ayant joué ici il y a 10 ans et y ayant pas mal d’amis, je connais le coin. Il est certain que je n’arrivais pas en terre inconnue donc c’était déjà une belle revanche pour moi en même temps qu’une opportunité. Le discours de Nice m’allait très bien, j’y étais très bien mais j’avais besoin de changer d’air et d’avoir une motivation supplémentaire que j’avais un peu moins à Nice.

Tu arrives dans un club qui, que ce soit en termes de staff ou d’infrastructures, est totalement câblé Pro D2 ?
Oui, totalement, je le savais, j’avais déjà visité il y 2 / 3 ans quand j’étais en contact mais ça ne s’était pas fait. C’est un beau club avec une belle structure donc il y a des moyens pour bosser.

Quel va être ton objectif avec cette équipe de l’USPBA ?
J’arrive en toute humilité, sur la pointe des pieds. Je vais essayer de me greffer dans un groupe qui marche déjà très bien et si je peux apporter ma pierre à l’édifice, je le ferai volontiers mais j’arrive sans prétention aucune, juste pouvoir aider les mecs si je peux et advienne que pourra.

Et puis rompre le signe indien puisque vous aviez loupé par deux fois la montée en Pro D2 avec Nice et tu vas donc essayer maintenant de monter avec les violets ?
C’est l’objectif du club donc j’essaye de me greffer là-dedans sachant que moi, ça fait deux ans que je fais des phases finales et que ça n’aboutit pas. C’est dommage pour Nice, c’est un club qui m’a bien marqué et c’est une grande page de mon petit livre mais j’avais envie de rebondir ailleurs, penser un peu à moi et faire d’autres phases finales. J’espère que Nice y arrivera aussi mais je voulais vraiment m’engager à Bourg-en-Bresse et vivre autre chose.

A Bourg-en-Bresse, on le sait, il y a un facteur X qu’est le public, le public de Verchère. J’imagine qu’il te tarde de jouer sous ce maillot violet avec ce public qui pousse derrière ?
Franchement, j’ai hâte. J’ai beaucoup joué contre mais les 2 / 3 fois où j’avais joué avec Bourg à Verchère, ça m’avait marqué. Ce sont des événements marquants, j’avais 18 ans, j’y suis revenu avec Nice pour la première fois cette année, ça m’a fait tout drôle mais oui, j’ai hâte.

Tu sais qu’au #MagSport, on suit de très près l’un des tes anciens clubs, le Sporting Club Graulhetois. Tu as un regard sur leur saison, tu jettes un petit œil sur les résultats et les classements de Graulhet ?
Honnêtement, je suis trop fier d’eux. Ils ont mangé leur pain noir pendant des années, il y a encore des anciens du club que je côtoye un petit peu et avec qui on prend des nouvelles mais je suis vraiment très fier d’eux et je leur souhaite le meilleur. J’espère qu’ils vont se qualifier et que ça fasse taire un petit bout de France qui leur a craché dessus pendant des années. Je pense qu’ils ont remis l’église au centre du village et c’est très bien comme ça, ils sont imprenables à la maison, ils vont essayer de faire des coups à l’extérieur et franchement, respect à eux pour tout le travail qu’ils ont fait durant ces années où ça a été compliqué.

Merci pour cette interview et on te souhaite une belle fin de saison avec les violets de l’US Bressanne
Merci à toi.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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