#Rugby – Nationale 2 / Gallien Belleville (Beaune) : «On essaye de casser un peu les cou…, à toutes les équipes.»

Après avoir embrasé le stade Jean Guiral, lors du derby de Côte d’Or (Victoire 29-19 face au Stade Dijonnais), le CS Beaune poursuit son opération commando pour le maintien en se déplaçant ce dimanche dans le Vaucluse pour le compte de la 11 eme journée en retard de Nationale 2. Alors que les «Viticulteurs » Beaunois se rendent chez le leader de la Poule 1, l’AS Bedarrides Chateauneuf du Pape, le pilier et cadre du vestiaire, Gallien Belleville, nous a accordé un entretien. A l’image de ses coéquipiers, malgré l’adversité (démission du président, du manager et problèmes financiers) et la place de lanterne rouge du CSB, l’originaire de Lons Le Saulnier compte bien se battre jusqu’à la dernière seconde pour sauver les bourguignons de la relégation en Fédérale 1.

 

Crédit photo Département Côte d’Or

 

Quand on regarde le classement du championnat et le match en retard qui arrive ce week-end, Bédarrides-Châteauneuf du Pape, leader de la poule 1 de la Nationale 2 et Beaune, lanterne rouge, on peut se dire que c’est le choc des extrêmes. Mais, quand on connaît la ressource et le mental qu’a le CS Beaune, on peut se dire que vous avez peut-être dans l’idée d’aller faire un coup en terre vauclusienne ?

 

On n’a plus de pression, depuis 3 / 4 matchs, on produit le meilleur jeu que l’on peut et on essaye de casser un peu les couilles à toutes les équipes. Ça nous a réussi contre Dijon, on a crevé à la porte contre Aubenas et on n’est pas loin non plus de faire un coup à La Seyne donc on verra. Bédarrides-Châteauneuf du Pape est quand même une énorme équipe de la poule mais on verra, on y va quand même sans pression, on fera notre jeu et on verra bien à 17h.

 

Quelle est votre recette ? Votre saison est quand même compliquée : vous êtes derniers depuis quasiment le début, votre président a annoncé qu’il arrêtait à la fin de la saison, Hugh Chalmers est parti et vous auriez allégrement pu tout envoyer bouler, certains le font, mais vous, vous vous êtes ressoudés ?

 

Depuis le début de saison, on voit que la mayonnaise prend bien au niveau du groupe. On a un groupe qui est vraiment serré, un groupe de potes donc personne ne lâche, on bosse la semaine et on essaye de retranscrire le week-end. 

 

Le week-end dernier, vous vous êtes payés et récompensés, comme on dit dans le jargon, en gagnant un match qui est quand même honorifique pour vous à savoir le derby de Côte d’Or contre Dijon ? 

 

Ça nous a fait du bien à la tête et encore plus que ce soit le derby de Côte d’Or. Ça fait du bien pour tout le monde. 

 

Pour toi personnellement, c’était un match spécial contre le Stade Dijonnais ? 

 

Au match aller, on perd déjà de pas grand-chose là-bas, 17 à 13 en se prenant un essai à 2 / 3 minutes de la fin mais c’était encore plus pour moi du fait que ce soit mon ancien club. 

 

Sur cette fin de saison, tout le monde voit Beaune déjà mort mais je suis sûr qu’au fond du vestiaire, vous avez encore la lueur d’espoir et que vous voulez montrer à tout le monde que vous avez encore votre place dans cette Nationale 2 ? 

 

Comme je te l’ai dit, on va jouer sans pression jusqu’à la fin de la saison. Ce n’est plus à nous d’avoir la pression maintenant mais à tous les clubs qui vont nous affronter donc on va donner le meilleur de nous-mêmes et on fera les comptes à la fin. On ne se prend pas la tête, on est un peu une équipe de casse-couilles depuis le début de saison. On n’a pas perdu de match largement, ça se joue tout le temps entre 1 et 5 points donc on verra bien à la fin du championnat et on fera les calculs. 

 

On sait qu’il y a toujours une ambiance assez bouillante à Bédarrides-Châteauneuf du Pape mais à vous entendre, on a l’impression que vous avez le cuir épais et que ça ne vous fait pas peur ? 

 

Il y a un peu de l’ambiance dans tous les stades, Rumilly a la sienne, pareil à Aubenas, on n’est pas encore allé à Graulhet mais je pense qu’ils doivent bien avoir leur petite ambiance aussi. C’est comme ça et il faut jouer avec. 

 

Selon toi, quelle a été la clé de la victoire contre Dijon ? 

 

On a concrétisé presque tous nos temps forts. On a marqué des points à chaque fois qu’on est allé dans leur camp ce qui n’était pas forcément le cas depuis le début de saison, il y avait tout le temps un petit grain de sable qui faisait merder la machine, on loupait des points au pied ou autres. Là, ça a un peu tourné en notre faveur, ça fait du bien car depuis le début de saison, on n’a vraiment pas de chance avec ça. 

 

On sait que tu es le local de l’étape, tu es quasiment un vrai bourguignon même si tu es né dans le Jura, un côte d’orien d’adoption dira-t-on . J’imagine que tu dois avoir à cœur de porter haut les couleurs de Beaune et de ce maillot et donc d’arracher le maintien ?

 

Oui, ça serait une fierté de pouvoir maintenir ce club en Nationale 2. Ça se jouera tous les dimanches, il reste 8 matchs pour se sortir les doigts du cul et, comme je te l’ai dit, on fera les comptes à la fin. 

 

Merci pour cette interview en amont de ce match en retard de la 11e journée entre Bédarrides-Châteauneuf du Pape et Beaune

 

Merci.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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