Anthony Azzi l’ex Caouec du Sporting Club Graulhetois nous a livré son sentiment après la défaite bonifiée (20-13) en Bourgogne face à l’AS Mâcon. Alors que les mégissiers actuels 6eme de la poule 1 de Nationale 2 vont recevoir le dauphin Nîmois lors de la J15, le 3eme ligne du SCG tire les enseignements de cette nouvelle défaite frustrante du SCG à l’extérieur.
Une défaite 20 à 13, certes avec le bonus défensif mais pour Graulhet, on peut dire si près si loin ?
C’est vrai. C’est assez dommage car ça fait un moment qu’on travaille pour aller chercher cette victoire à l’extérieur, on est à chaque fois très, très proche et ça pêche toujours sur les mêmes points. C’est assez particulier cette semaine avec un seul entraînement mais on ne peut pas s’arrêter à ça, il va falloir que l’on travaille sur notre discipline car on perd beaucoup de points sur ça. C’est un gros point noir sur cette partie de la saison mais il n’y a pas de raison, je pense qu’on va revenir très vite sur ça.
On a l’impression qu’à l’extérieur, vous faîtes toujours des courses par handicap, vous sortez toujours avec des 21-0 ou des 21-3, là, il y avait 13-0. Vous avez le sursaut d’orgueil en 2e mi-temps car, à Graulhet, on a du caractère mais vous partez de trop loin ?
C’est sûr qu’on a du retard à chaque fois. C’est quelque chose qu’on a identifié, on essaye de travailler dessus en faisant de meilleures préparations, en se mettant plus vite dans notre bulle. Courir après le score est toujours compliqué mais c’est vrai qu’on a ce sursaut d’orgueil pour aller chercher quelque chose. On est conscient qu’on est un groupe assez complémentaire à 35 donc cet apport du banc est à chaque fois hyper important, on se doit d’être assez concentré mais c’est vrai que c’est chiant de courir après le score à chaque fois. C’est toujours le même point et je reviendrai toujours dessus, sur la discipline parce qu’on est dans le même projet avec tous les mecs, on regarde dans la même direction. Maintenant, il faut que l’on s’y mette dès la première minute, on ne peut pas se permettre de ne jouer que 60 minutes sur un match.
Il y a aussi la gestion des matchs à l’extérieur. Quand vous revenez à quelques encablures de Mâcon, vous prenez de suite cet essai derrière avec un ballon perdu, un turn-over, ils vont en touche, un groupé pénétrant et vous vous retrouvez de nouveau à prendre un coup de bambou ?
C’est toujours la même chose, c’est cette concentration. Il faut que l’on arrive à tuer le match, à être bon et à repartir chez eux dès qu’on score, c’est quelque chose sur lequel on travaille mais c’est un peu inhérent à toutes les équipes. Ceux qui gagnent les matchs sont ceux qui restent le plus concentrés et il va falloir que l’on continue sur ça.
Où est le point positif de ce match ?
Je pense que c’est cette envie de ne rien lâcher car je pense qu’on aurait pu prendre plus de points. On a été acculé plusieurs fois sur notre ligne et je pense que cette envie soude le groupe, on sait qu’on repart avec un point de tous nos matchs à l’extérieur et ça fait chier de se taper 8 heures de bus pour un seul point. Je pense vraiment qu’on ressoude le groupe sur cette envie de ne rien lâcher jusqu’au bout.
Il ne faut maintenant plus gamberger car Nîmes arrive à Pélissou et Nîmes, c’est épais chocolat ?
C’est ça, je pense qu’il va falloir qu’on se remette la tête à l’endroit très vite sur le travail. On sait qu’on va recevoir Nîmes et qu’ils sont pressentis pour être vraiment l’une des meilleures équipes de cette poule donc on sait ce qu’il nous reste à travailler. On sait qu’on aura l’envie et maintenant, il faut que l’on se remette au boulot très vite, dès la semaine prochaine.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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