#Football – D2F / Amandine Blanc (Albi Marssac TFA) : «Ici on aide et on accompagne les joueuses vers leurs reconversions et c’est ce qui m’a plu!»

Nous sommes partis à la découverte de l’un des nouveaux visages de l’AMTFA, Amandine Blanc. À Albi Marssac Tarn Foot ASPTT la native de la Provence a trouvé un club famille qui lui permet de garder un haut de niveau de compétition (2e division) tout en préparant sa reconversion. Cette guerrière sur le terrain, véritable boussole de la défense nous a accordé un entretien à quelques heures du derby face Montauban.

Crédit AMTFA

 

Pour revenir un peu sur ton début de parcours, on peut dire que tu es un pur produit du foot marseillais puisque tu es une enfant de l’OM ? 

 

Il me semble que j’ai débuté à l’OM quand j’avais 17 ans mais j’ai fait un club avant dans le Vaucluse, Monteux pour ensuite rester 8 ou 9 ans à l’OM. 

Tu as tout connu avec l’OM, la D1, la D2, les joies et les désillusions ? 

 

Oui, j’ai connu les montées et les descentes mais ça fait partie du foot, surtout quand on reste plusieurs années. On connaît les victoires comme les défaites. 

Qu’est-ce qui t’a amené à sortir de ton cocon marseillais pour venir à Albi Marssac ? 

 

Albi peut offrir une reconversion aux joueuses, du moins les aider et les accompagner vers leurs reconversions et c’est ce qui m’a plu donc c’est pour ça que j’ai fait le choix d’Albi.

J’imagine qu’en arrivant dans ce club d’Albi, tu as découvert un club famille ? 

 

Oui, j’ai redécouvert un club famille. C’est très attachant, c’est un cocon, on y est bien et c’est agréable. Ça change des années précédentes. 

Est-ce que le discours du coach Alain Benedet a aussi participé à te faire venir à Albi ? 

 

J’ai bien aimé sa façon de voir le football ainsi que son discours un peu paternaliste donc oui. 

C’est aussi valorisant d’avoir un coach qui a connu la Ligue 1 chez les garçons et le très, très haut niveau ? 

 

Bien sûr. Il a aussi été joueur donc je sais qu’il connaît la position de la joueuse ainsi que celle du coach donc, forcément, c’est rassurant. On voit qu’il connaît bien le foot et c’est agréable pour nous. 

Quand tu as signé à Albi, tu connaissais le challenge à savoir essayer de maintenir ce club en D2 féminine. Avec la réforme de la D2 où 6 clubs vont descendre et 6 se maintenir pour ne plus former qu’une seule poule de 12, c’est un combat dur, âpre et qui se mesure tous les week-ends ? 

 

Il y a 6 équipes qui descendent cette année et toutes les équipes de D2 sont dans ce cadre-là, à savoir se battre tous les dimanches pour essayer de pouvoir rester l’année prochaine dans cette D2, dans cette poule unique de D2. C’est un combat tous les dimanches car il nous faut les points à toutes pour rester en D2. 

Pour le moment, à la mi-saison, vous êtes à quelques encablures de la 6e place ce qui vous permettrait de vous maintenir. Il y a peut-être des regrets comme, par exemple, sur le match de Clermont ?

 

De toute façon, du moment où on perd des points sur cette saison, quoi qu’il arrive, tous les matchs sont des regrets si vous ne prenez pas de points. Vu comment se passe la D2 cette année, on sait très bien que l’année prochaine, ce sera la D2 ou la D3 et dans tous les cas, tous les matchs sont des points à prendre. Que l’on perde contre la 1ère ou la 2e, ce sont des regrets quoi qu’il arrive. 

C’est la reprise du championnat ce week-end après un mois et demi de pause. Un inconvénient qui peut aussi être un avantage pour l’AMTFA, c’est que vous avez été éliminées très tôt en Coupe de France donc vous allez peut-être manquer d’un peu de rythme. Il n’y a plus de place dans ce derby contre Montauban pour faire un démarrage diesel, il faut de suite commencer tambour battant ? 

 

C’est vrai, c’est dommage d’avoir été éliminées de cette Coupe de France car ça nous aurait permis de garder du rythme mais je fais confiance au coach pour mettre des matchs amicaux. J’en ai entendu quelques-uns donc, au final, je ne pense pas que ça soit un point si négatif. De toute façon, on pourra toujours trouver des matchs amicaux. 

Un regard sur cette équipe de Montauban, comment est-ce que tu la juges, quels sont ses points forts et ses points faibles ?

 

J’ai surtout le souvenir de l’année dernière, c’est une équipe combattante qui a la  » grinta  » comme on dit chez moi. On va jouer avec nos qualités et nos forces, on ne va de toute façon pas se baser sur elles. Comme le coach le dit, on joue sur nos qualités et on ira aussi à la guerre, comme elles le font elles, je sais que c’est le derby du coin donc on est prêtes. 

Tu nous parles de guerre, de combat et de grinta. Ça te caractérise bien car quand on te voit sur le terrain, tu es une combattante, un leader de combat comme on dit dans le jargon ? 

 

Je ne sais pas si je suis une combattante mais en tous cas, je me donne à 100% à chaque match. Je sais que mes coéquipières le font aussi donc c’est super. 

On peut dire que pour 2023, l’AMTF a droit dans le viseur ce maintien en D2F et que vous y croyez dur comme fer ? 

 

Ah oui, nous, on y croit ! Tant que c’est faisable au niveau des points, on y croit et, de toute façon, on n’a pas le choix. 

Merci et on te souhaite une belle fin de saison avec l’AMTF

 

Merci.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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