Retrouvez la conférence de presse du 3eme ligne du SC Albi a quelques heures de la rencontre face à Bourg enBresse pour le compte de la 11eme journée de Nationale.

Pour parler de ce match face à Tarbes, quand on est joueur et quel que soit le sport, on sent parfois rien qu’à l’échauffement qu’on n’est pas dans » le mood « . Est-ce que c’est quelque chose que tu as un peu senti contre le TPR ?
Oui, ça s’est senti et même un peu avant, sur la journée, on a tenté de se mettre dedans à l’échauffement, les leaders ont pris leur rôle mais la mayonnaise n’a pas prise. Et puis, quand tu rentres sur un terrain de rugby sans avoir envie de faire la guerre ni de t’investir, tu n’avances pas et tu ne gagnes pas les collisions donc l’arbitre récompense forcément l’équipe qui avance. Je pense que nous, on ne s’est pas forcément préparé à jouer un match de rugby.

Dans un moment un peu dur du match, on t’a vu haranguer tes coéquipiers et essayer de renverser un peu la table. On a l’impression que tu prends un peu plus d’épaisseur dans ce groupe ?
De l’épaisseur, je ne pense pas. J’ai pas mal matché l’an dernier, là, je reviens de blessure et j’essaye déjà juste d’apporter ce que je peux faire. Je travaille pour l’équipe et après, le rôle que j’ai m’importe peu.

Toi qui es sur le terrain, comment est-ce que tu expliques la différence entre le visage que vous avez ici où vous êtes capables de renverser des situations très mal embarquées et ce fait dont tu parlais en disant que dès l’échauffement, » on n’a pas senti qu’on voulait faire un match de rugby » ?
Je ne pourrais pas te l’expliquer car la préparation est collective mais aussi individuelle et je pense que, ce jour-là, tout le monde n’était pas sur la même longueur d’onde. Ce sont des choses qu’on s’est dite dans le vestiaire et qu’on assume, on sait la performance que l’on a rendue samedi dernier. On s’est dit les choses et maintenant, le match est derrière nous, on l’a digéré lundi et on se tourne vers le match de samedi contre Bourg.

Dans le scénario de match, on a eu l’impression que, petit à petit, le match vous a filé entre les doigts mais sans trop s’en apercevoir. D’abord +3 puis +6, +9 et à un moment donné, tu lèves la tête et tu es à plus 15, est-ce que c’est un peu ça que vous avez senti sur le terrain ?
On a surtout senti sur le terrain que, si on ne mettait pas l’investissement, on serait forcément décroché au score et c’est ce qui s’est passé. L’indiscipline nous a coûté très, très cher.

Maintenant arrive Bourg. J’imagine que c’est une équipe que vous redoutez car c’est une équipe qui descend de Pro D2 et qui a un effectif qui monte en puissance ?
C’est une équipe avec un bel effectif qui a de grosses ambitions et ce n’est pas pour rien s’ils sont à la place qu’ils ont aujourd’hui dans le championnat. Ils travaillent bien, ils sont solides à domicile et ils s’exportent bien, c’est une équipe très complète. On n’a pas de pression car nous, on joue les matchs les uns après les autres et on a juste à cœur de rattraper, de tourner la page de Tarbes et de rendre joyeux les supporters samedi.

En parlant des supporters, on les a croisés à Tarbes après le match, ils ont fait deux déplacements et malheureusement pour eux, Blagnac et Tarbes sont des défaites. Pour leur remettre un peu de soleil dans le cœur, faut- il faut faire une grosse prestation au Stadium ?
Oui, c’est l’objectif. Depuis le début de la saison, les bénévoles nous suivent toujours mais il y a de plus en plus de monde, là, il y avait des cars et des voitures qui sont venus. Il y a beaucoup d’engouement qui est en train de prendre autour du club et de l’équipe dans le Stadium un samedi sur deux et c’est très bien donc à nous de les garder et d’amener d’autres supporters à nous encourager.

Le mot d’ordre pour ce match ?
Investissement, générosité et rendre heureux les supporters et les gens qui viendront nous soutenir.
Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec

















