Le roi des airs jaune et noirs est revenu sur la victoire du SC Albi (21-14) face à l’ogre de la poule Nationale : Valence Romans Drôme Rugby. Pour Lucas Guillaume, auteur d’un essai dans cette rencontre, le club tarnais a certes franchit un pas samedi dernier, mais ne doit en aucun cas se croire arrivé dans ce championnat où chaque journée réserve son lot de surprises. En clair le 3eme ligne aile Albigeois a sût apprécier à sa juste valeur cette belle victoire automnale mais du haut de son expérience dans le haut niveau, sait très bien que le chemin est encore long et semé d’embûches.

On est avec Lucas Guillaume, le 2e / 3e ligne du Sporting Club Albigeois. On peut dire que ce qui résume ce match et cette victoire face au VRDR, c’est combativité et solidarité du côté du SCA ?
Oui, clairement, c’étaient les mots qu’on s’était dit toute la semaine. On était le petit, ils étaient le grand, le gros, ils étaient invaincus avec une belle équipe et beaucoup de joueurs qui arrivaient d’en haut. On savait que si on voulait rivaliser avec des équipes qui sont vraiment en place, et ils nous l’ont montré pendant 15 minutes au début du match, il fallait en mettre un peu plus qu’eux. C’est avec ces valeurs-là qu’on s’est préparé cette semaine.

A 21-14 dans les arrêts de jeu, ils vous ont mis maul sur maul mais vous avez résisté avec les tripes ?
Absolument. On avait le public avec nous ce soir, c’est vraiment agréable et c’est un plus, il faut le dire. Je sais qu’on était monté au créneau quand on s’était fait siffler, aujourd’hui, ils nous ont poussé jusqu’au bout, c’est vraiment agréable et, je le répète, c’est un plus car on le sent sur le terrain. A la fin du match, Pierrot est perclus de crampes car il est à la paillasse depuis le début de la saison et on a eu quelques petits changements en touche auxquels il a fallu s’adapter. C’était plus dur mais je crois qu’on ne s’est pas lâché jusqu’au bout. On s’était dit qu’il ne fallait pas se lâcher, Pierrot, le capitaine, avait dit avant le match que si on voulait grandir et franchir un cap, ça passait par celui-là et je crois qu’on l’a franchi.

Pendant qu’on regardait ce match, on a souvent parlé de combat de boxe où vous rendiez point par point. Un coup, c’était la mêlée de Valence-Romans qui dominait, un coup, c’étaient vous et ça a été un peu pareil dans ton secteur qu’est la touche, ils ont eu des temps forts tout comme vous en avez eu ?
C’était vraiment ça, c’était le combat de boxe, ce sont les mots qui ont été dit à la mi-temps et, effectivement, ça fait toujours plaisir d’en ressortir gagnant. Ça a encore tapé très fort ce soir, c’était un vrai match avec beaucoup d’intensité mais aussi une partie d’échecs où au départ, pendant 10 minutes, on les a un peu regardés jouer mais après, on a montré ce qu’on savait faire aussi. On les a mis à mal sur notre touche et notre touche défensive qui a bien fonctionné ce soir, sur notre mêlée et je crois que c’est la base du rugby.

On va dire que doucement, petit à petit, le Sporting fait son nid ?
Exactement (sourire). C’est bien parce qu’on en parle à chaque fois, on parle du turn-over, il y a beaucoup de nouveaux joueurs et là, on montre que la mayonnaise prend assez vite et c’est bien. Il ne faut pas non plus se reposer sur ses lauriers et maintenant, il va falloir montrer aux équipes qui vont vouloir venir gagner au Stadium que ce sera compliqué.

Le Stadium est une véritable citadelle ?
C’est toi qui utilise ce mot mais nous, en tous cas, on va tout faire pour que ça le soit.
Propos recueillis par Loïc Colombié

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