Dans un derby engagé jusqu’à la dernière seconde, les Berjalliens du CSBJ et les dromois du VRDR se sont quittés sur un score de parité (25-25) lors de la 7eme journée de Nationale. Dans un stade Pierre Rajon incandescent garnis de 6800 aficionados ciels et grenats, Théo Lepage et ses coéquipiers ont résisté pour faire face au retour canon de Valence Romans et ont vécu un grand moment de communion avec leur public. Dans ce match au scénario haletant, Bourgoin a endigué sa série de 2 défaites consécutives (Suresnes et Albi) tout en étant la première équipe à arriver à tarir la soif insatiable de victoire des damiers.
C’est un match nul après avoir mené 25-13. Quel est le sentiment ce soir après cette rencontre contre une belle équipe de Valence-Romans, ce qu’on savait ?
Un sentiment un petit peu mitigé mais on ne baisse pas du tout les bras, on est toujours dans nos objectifs. Notre but est de toujours garder la tête haute et c’est à la fin que l’on fera les comptes. OK, Valence-Romans repart avec 2-2, égalité, il y a eu beaucoup de fautes que je dirais litigieuses et maintenant, à nous aussi de montrer patte blanche face aux arbitres. On est beaucoup pénalisés et c’est à nous de faire le job.
En termes d’intensité, c’est peut-être l’un des plus gros matchs que le CSBJ est fait, en tous cas ici devant un stade presque plein. L’intensité que vous avez mis sur ce match est aussi quelque chose qui peut servir comme on l’a vu en défense avec des joueurs qui avançaient ?
Sincèrement, c’est immense ce que les supporters font pour nous. De voir tout ce public avec les partenaires, tout ce monde, ça nous fait forcément pousser des ailes. Maintenant, c’est aussi à nous sur la stratégie et la précision d’être propres et de justement jouer avec ce 16e homme.
Grégoire Pintiaux disait qu’il y avait peut-être parfois eu un manque de précision, notamment dans les sorties de camp. C’est ce qu’il manque encore au CSBJ pour arriver à vraiment imposer sa patte ?
Tu le vois face à des équipes comme Valence-Romans qui descendent de Pro D2 avec pas énormément de changements. C’est juste ce qui nous manque, la précision sur les sorties de camp, savoir un peu laisser l’autre jouer, à nous de grandir là-dessus. Sur l’engagement, je pense qu’il n’y a rien à dire, on a été des guerriers jusqu’au bout, en face, ils n’avaient pas l’habitude d’être bousculés comme ça, ça se voit aux stigmates de fin de match. Là, ils sont fracassés et c’est le but, c’est ce qu’on veut mettre comme empreinte chez nous à Rajon. Maintenant, à nous de reprendre la victoire et ça va le faire.
Il y a quand même de quoi capitaliser pour préparer un déplacement à Tarbes qui ne sera pas facile non plus avant l’arrivée de Bourg ici ?
Exactement, aucun match n’est facile dans cette Nationale et tu le sais bien. Aujourd’hui, c’est à nous de faire le job, on prend les matchs un par un et je te le dis encore une fois, c’est à la fin de la saison, notre objectif, qu’on fera les comptes. On est dedans et on sera dedans !
Propos recueillis par Fred Charvet
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