Axel Ducellier a entamé sa seconde saison en terre gersoise avec l’AS Fleurance Rugby dans la toute nouvelle Nationale 2. Après une ultime saison régulière en fédérale 1 terminée à la première place de la poule 4, l’ASF appréhende avec humilité le défi de ce championnat semi Pro qui regroupe les meilleures équipes de l’Ouest de la France. Blessé depuis la première journée et la rencontre face à Limoges, l’originaire de Tours prend son mal en patience en attendant de revenir ferrailler avec ses partenaires pour accrocher, qui sait, des playoffs en fin de saison. Celui qui est passé par Soyaux et Dijon, arpente aussi les tournois de 7,s l’été,entre autre, lors d’un rendez incontournable pour ce tourangeau : Le Howard Hinton Sevens. Quelques jours après le derby du Gers face à Auch (25-25), l’arrière/ailier de la bande a Dupouy, nous a accordé un entretien où il nous livre sa farouche volonté de regarder dorénavant vers l’horizon, pour croquer à pleines dents dans l’aventure N2 des fleurantins (10 eme actuellement de la Poule 2).

L’année dernière, avec l’ASF, vous avez bataillé pour monter en Nationale 2. Vous y voilà, dans une poule assez épaisse où on voit que c’est une joute chaque week-end ?
Tout à fait, c’est un très beau championnat très relevé et c’est ce qu’on recherchait. Le début de saison se passe quand même très bien même si on accroche un peu le wagon de par les résultats mais c’est très encourageant pour la suite. On est content et on va continuer à travailler pour être meilleurs.

On voit quand même que c’est une poule très homogène. Il n’y a pas beaucoup d’écart de points entre le 8e et le 1er ?
Oui, les scores sont très, très serrés. Si tu regardes le premier match à Limoges, on perd de 5 points contre une très belle équipe de Limoges, le week-end dernier, les gars font match nul à Auch même en faisant un très gros match donc oui, c’est très serré. C’est une très belle poule et un beau championnat.

Pour toi, cette saison a moins bien commencé qu’elle ne s’était terminée car tu t’es fracturé la main dès le premier match à Limoges ?
C’est ça, je me suis fracturé le 4e métacarpe au tout début du match donc c’est un peu cher mais bon, c’est ce qui arrive au rugby. C’est un sport de contact, ce sont des choses qui arrivent, il faut prendre son mal en patience et bien revenir. J’ai enlevé l’attelle donc il va falloir maintenant faire un peu de rééduc et repartir du bon pied.

D’ici combien de temps est-ce que tu penses revenir sur les prés ?
Déjà, je devais avoir 45 jours d’immobilisation et je n’en ai eu que 30 car l’os s’est bien calcifié. J’espère reprendre le mois prochain, si tout va vite comme ça se passe depuis le début.

Est-ce qu’en montant en Nationale 2, vous avez haussé le curseur d’exigence du côté de Fleurance en augmentant la charge de travail et d’entraînement ?
On a un suivi un peu plus strict sur les séances de musculation par exemple. Par contre, on a gardé notre rythme d’entraînements collectifs, on s’entraîne pareil même s’il est sûr qu’il y a plus d’exigences à l’entraînement car c’est ce que demande le championnat. On reste sur le même format que l’an dernier car c’est un format qui a très, très bien marché puisqu’on a fini 1er de poule avec lui donc on continue avec en étant plus exigeant.

On sait que ce championnat a été créé pour réduire le fossé entre la Fédérale 1 et la Nationale. Maintenant que tu as vu quelques matchs de Nationale 2, est-ce que tu penses que les équipes qui vont monter seront fin prêtes pour en découdre avec les écuries de Nationale ?
C’est un niveau qui se rapproche beaucoup mais, pour avoir joué en Nationale, cette dernière est un championnat professionnel tandis que la Nationale 2 est semi-professionnelle, il faut le préciser, et je pense que ça fait un peu la différence. On s’en rapproche quand même énormément, ce sont surtout la technique et la tactique qui vont changer mais sinon, on s’en rapproche quand même beaucoup sur le jeu.

Quel est l’objectif collectif que vous vous êtes fixé dans les vestiaires ?
C’est de finir dans les 6 premiers. C’est un objectif que l’on s’était fixé l’an dernier et on a fini 1er de la poule donc on va commencer par viser les 6 et une fois qu’on sera bien installé, on va viser plus haut et ainsi de suite. On va prendre étape par étape et ne pas précipiter les choses, on en est qu’au début de saison.

On a vu que dans plein de clubs du Sud-Ouest, que ce soit du côté de Graulhet ou d’autres clubs, cette montée a créé une dynamique populaire, une dynamique dans les tribunes avec beaucoup de gens qui reviennent au stade. Est-ce que c’est le cas à Fleurance ?
Oui, il y a une belle ferveur mais il y a toujours eu une très belle ferveur à Fleurance, que ce soit en Fédérale 1 ou en Nationale 2. Du point de vue ambiance, ça n’a pas changé pour nous mais il est sûr que c’est plus agréable pour le public car tous les week-ends, ce sont de très beaux matchs avec de très belles équipes. Ça régale tout le monde et c’est le principal.

Tu vas continuer à faire du 7 pendant la pause estivale pour » t’ouvrir les chakras » ?
Ça, il faudra voir avec Nicolas Dupouy qui gère mes autorisations de sortie sinon je n’ai pas le droit d’aller faire du 7 (rires).

On lui posera la question lors de la prochaine interview et on te souhaite un bon retour sur les terrains à Fleurance
Merci beaucoup.
Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec :












