#Rugby – Nationale 2 / Pierre Chastaing (Nîmes) : «Il va falloir rester sur cette dynamique!»

Pierre Chastaing, le demi d’ouverture du RC Nîmois à quelques heures du match contre le Sporting Club Graulhetois pour le compte de la 4e journée de Nationale 2 est revenu sur ses premiers pas chez les taureaux gardois.

Nîmes Vs Graulhet : une rencontre à suivre en direct web radio et web tv via Le #MagSport des 19h15.

Ces premiers pas à Nîmes se sont passés de façon tonitruante ?

Tonitruante, je ne sais pas (rires). En tous cas, il est sûr que ça s’est bien passé, je ne pouvais pas trop espérer mieux pour ce début de saison. On reçoit deux fois de belles équipes et en plus, on va gagner à Mâcon, il est certain que tout se passe bien pour l’instant mais il faut confirmer sur ce second bloc. Il y a 4 matchs donc il va falloir rester sur cette dynamique.

Tu as fait une saison à Narbonne en Fédérale 1 puis tu es parti à Gruissan avant de faire deux saisons à Aubenas et te voilà maintenant à Nîmes. Qu’est-ce qui t’a amené à relever le challenge nîmois ? Le discours et le projet de Guillaume Aguilar ou l’envie de changer d’air ?

L’an dernier, ça ne s’est pas super bien passé sportivement pour moi à Aubenas, surtout en début et milieu de saison. Ça allait un peu mieux à la fin mais, pour moi, ça n’était pas suffisant, je n’avais pas assez de temps de jeu. Du coup, j’ai eu Guillaume assez tôt dans l’année et on s’est très bien entendu, ce qu’il voulait faire à Nîmes me plaisait bien dans le sens où ils veulent un peu professionnaliser le club. Je sais qu’il avait déjà fait ça à Mâcon et qu’il avait plutôt bien réussi donc j’ai eu directement confiance et je me suis dit » allez, je me lance « . En plus, je me rapproche de Narbonne d’où je suis originaire donc ce n’était que du bonus.

Partir de l’Ardèche et d’Aubenas sur une descente doit quand même être un crève-cœur ?

C’était super compliqué car même si la 2e saison ne s’est pas super bien passé sportivement pour moi, je me suis vraiment attaché à la région et je me suis fait beaucoup d’amis là-bas. Ça a donc été compliqué de partir, qui plus est sur une descente et sur un scénario un peu rocambolesque puisqu’on descend à la dernière minute de la dernière journée. Ça a vraiment été compliqué à digérer mais il faut vite rebondir et passer à autre chose.

Tu arrives à Nîmes dans un groupe qui a un vécu et une histoire commune. Comment t’es-tu fondu dans ce groupe ?

De par la saison dernière et les phases finales, le groupe avait fait une bonne saison ensemble. Il n’y avait pas énormément de recrues donc je me suis dit que ça allait être un peu compliqué mais, au final, ça s’est super bien passé. Il n’y a que des bons mecs, tout le monde a été bienveillant, que ce soit président, dirigeants, tout le monde, j’ai été super bien accueilli et je pense que je me suis rapidement fait à l’identité du club.

Ce week-end, c’est Graulhet qui débarque au stade Kaufmann. Qu’est-ce que tu pourrais dire de cette équipe de Graulhet, comment est-ce que tu l’analyses ?

Franchement, c’est une belle équipe, ça joue pas mal. Il y a Kevin Boulogne à l’ouverture qui est un super joueur et qui a bien baladé tout le monde au pied jusqu’à présent donc j’espère que ça ne nous arrivera pas (rires). J’ai aussi un autre collègue qui joue là-bas, Cédric Soulé au centre, avec qui je jouais à Narbonne et qui est un super joueur. Honnêtement, on ne les prend pas du tout à la légère, ils ont un très beau groupe, ils ne lâchent rien et je suis sûr que ce sera un beau match car ils envoient beaucoup de jeu et vont pas mal chercher les extérieurs. Ça peut vraiment être un bon match ce soir.

Après trois matchs en Nationale 2, est-ce qu’il y a un fossé entre la Nationale 2 et la Nationale ?

C’est difficile à dire parce qu’il n’y a eu que 3 matchs. Physiquement, peut-être que la Nationale est un petit cran au-dessus parce-que ça tape peut-être un peu plus fort mais pour tout ce qui est jeu et rythme, je n’ai pas trouvé de grandes différences pour l’instant. Je pense qu’on pourra plus faire le point à la mi-saison, là, c’est un peu tôt pour le dire.

Pour l’instant, qu’est-ce qu’il manque à Nîmes dans la structuration pour être un club de Nationale ?

C’est aussi assez difficile à dire mais en tous cas, ce que je peux dire, c’est que j’ai été assez agréablement surpris par la structure du club. Je vois aussi que tout le monde va dans le même sens et que ça avance bien et pour moi, honnêtement, il n’y a plus qu’à valider sportivement ce que font les dirigeants et le nouveau staff.

En fait, et pour conjurer le sort, ce qu’on peut te souhaiter après une année à Aubenas et une descente, c’est de faire une année avec Nîmes et avec une montée ?

C’est sûr que ça serait plutôt bien (rires). Je l’espère mais il faut garder les pieds sur terre, il n’y a que trois matchs, on va rester humble, on va travailler parce qu’on a beaucoup de choses à travailler. Après, si ça peut bien se finir et bien tant mieux, on prendra.