#Rugby – Nationale / Alban Conduché (Nice) : «Mon choix s’est naturellement orienté vers le Stade Niçois!»

Après 2 années au cœur de la Bourgogne, au Stade Dijonnais, c’est le coeur lourd qu’Alban Conduché a quitté la Côte d’Or cet été, après la relégation en Nationale 2 des pensionnaires de Bourillot. Mais le 3/4 centre formé à Agen, s’est de suite tourné vers un nouveau challenge en Nationale. En effet, séduit par le projet sportif du Stade Niçois, Alban Conduché a posé ses valises sur la Côte d’Azur. Pisté un temps par Albi printemps , l’ex dijonnais est heureux à Nice et attend la réception des tarnais, ce samedi, lors de la 5eme journée de Nationale au Stade des Arboras avec impatience.

 

 

Après de belles années dijonnaises, te voilà en train de relever un nouveau défi, tu restes en Nationale, tu as fait une petite diagonale vers le Sud-Est et tu es arrivé au Stade Niçois. Qu’est-ce qui t’a amené à choisir ce club ? 

 

C’est surtout avant tout un choix sportif car mon souhait était vraiment de vouloir rester en Nationale ou, pourquoi pas, aller plus haut. Mon choix s’est tourné vers la Nationale car je pense m’être prouvé à moi-même que j’avais le niveau pour rester dans cette division et c’est ce qui m’a motivé le plus. Je sais que le club de Nice, depuis le temps qu’on le rencontre avec Dijon, a d’énormes ambitions et joue le Top 6 chaque année donc mon choix s’est naturellement orienté vers le Stade Niçois.

Ce n’est pas un peu une déception de quitter Dijon sur une relégation ? C’est la tâche noire de ton départ ? 

 

Bien sûr, je n’aime pas partir comme ça, pardonnez-moi l’expression mais de partir comme un bâtard. Oui, j’étais vraiment très déçu de partir comme ça, surtout pour des copains qui sont vraiment des historiques du club mais d’ un point de vue individuel, je suis quand même fier de la saison que j’ai faite avec le Stade Dijonnais. Même si le résultat collectif n’a pas été bon, je pense m’en être bien sorti de façon individuelle donc je pars quand même  » l’esprit léger  » même si le club est descendu. Peut-être que ce sera un mal pour un bien pour le club, ils ont toujours su voir où étaient leurs lacunes pour travailler dessus et pouvoir remonter après de manière plus sereine. 

Qu’est-ce que tu retiendras de ces années dijonnaises ? 

 

Surtout l’aventure humaine, j’ai pu rencontrer des personnes qui sont tout simplement devenues des amis. J’ai aussi pu découvrir une nouvelle région que je n’avais jamais connue, connaître aussi un peu de ferveur à Dijon car, malgré tout, il y avait quand même du monde. Même si, petit à petit, les résultats n’étaient pas bons et qu’il y avait moins de monde, il y en avait au début et c’était plaisant de pouvoir jouer devant eux. Il y a la région, la culture bourguignonne mais surtout des amis, c’est sur ce point-là que j’aimerai appuyer. 

Tu es maintenant à Nice avec un nouveau projet de jeu, un nouveau staff. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ce nouveau staff et de ce nouveau projet niçois ? 

 

Je ne vais pas faire l’histoire mais tu as bien vu que le staff s’est fait un peu à la fin du mercato et de la reprise des joueurs. On est tous satisfait de ce nouveau staff, on découvre tous Alex Compan et Arnaud Vercruysse, certains avaient déjà connu Arnaud mais je pense que la plupart n’avaient pas connu Alexandre. On peut voir la complémentarité entre les deux et on en est tous très content, on voit qu’il y a plutôt la patte Alex Compan sur le jeu et celle d’Arnaud sur la partie mener les hommes. On voit que c’est un projet de jeu quand même assez innovant de la part d’Alex, on a eu un peu de mal à le mettre en place au début mais on sent qu’il y a des choses qui viennent et qu’il commence à y avoir quelque chose sur le terrain, notamment face à Suresnes où on a pu débloquer notre compteur de victoires. 

Ce début de championnat est un peu en trompe-l’œil pour Nice car si on regarde purement les statistiques, ce sont 3 défaites pour une victoire mais il y a eu des défaites dues à un contexte de match, entre autres contre Dax où vous prenez un rouge au bout de 20 minutes ? 

 

C’est ça et puis, au-delà de la discipline, je pense qu’il faut surtout regarder le contenu qu’on a mis sur les matchs. On n’est pas efficace sur les trois premières rencontres donc on repart bredouille de Narbonne et de nos deux réceptions de Dax et Bourgoin, on récupère un point de bonus défensif sur des deux matchs. Quand on regarde le contenu, c’est vrai que la discipline nous a coûté cher au début et on peut remettre la faute là-dessus mais en termes de contenu, on sentait vraiment qu’il y avait quelque chose, on n’était pas loin à chaque fois. A Suresnes, on a pu mettre les bons ingrédients là où il fallait, notamment sur l’efficacité qu’on n’avait pas eu sur les trois premiers matchs. 

Est-ce qu’on peut véritablement parler de déclic avec ce match de Suresnes ? 

 

Oui, je pense qu’on peut parler de déclic car, comme je te le disais, je pense qu’on a compris qu’on avait besoin d’être des tueurs dans leur camp c’est à dire que, dès qu’on allait dans leur camp, il fallait que l’on marque des points et c’est ce qu’on a fait. On a aussi débloquer le compteur d’essais donc oui, ça a pu être un déclic. Pour la petite parenthèse, on ne repartait de Paris que le lendemain donc je pense que la soirée a aussi pu fédérer un groupe entier (rires). 

La mythique rue de la Soif ? 

 

Exactement (rires). 

 

On va maintenant parler du prochain bloc niçois avec la réception d’Albi, une équipe qui était un peu comme vous avant la 4e journée, en recherche d’un déclic. Elle l’a aussi trouvé donc cette réception d’Albi va être un choc haletant ? 

 

Bien sûr et puis, à l’image de Nice ces dernières années, on sait très bien qu’Albi est une équipe qui joue toujours le haut de tableau. On l’a encore vu l’année dernière où ils étaient à un match de la montée en Pro D2 donc on sait que ça va être un choc et nous, on a besoin de gagner un match à domicile donc celui-là va être très important pour nous. On attend cette réception avec impatience. 

Comment est-ce que tu analyses cette équipe d’Albi un peu new-look puisqu’il y a eu 23 arrivées ? C’est un Albi avec un tout autre visage ? 

 

Comme tu le dis, il y a eu du changement donc je pense qu’il faut s’attendre, un peu à notre image, à des joueurs qui se cherchent un peu sur le terrain. Il y a encore quelques automatismes qui manquent mais on sait qu’il y a la patte Mathieu Bonello qui souhaite avoir une grosse conquête que ce soit touche ou mêlée donc on va s’attendre aussi à un gros combat devant. Pour nous derrière, il va également falloir s’attendre à ce qu’il y ait de gros duellistes à Albi donc ça va être un très gros match. 

Quel est le mot d’ordre pour le prochain bloc ? Rattraper le temps et les points perdus ? 

 

On ne peut pas dire ça car les points qui sont perdus sont perdus mais je pense que maintenant, par rapport à nos objectifs, on va regarder week-end par week-end. On ne va pas se prendre la tête et on va continuer à se concentrer sur nous car on a encore du mal à mettre notre jeu en place donc continuer à se concentrer sur nous, ne pas hésiter à regarder ce que fait Albi pour qu’on puisse peut-être sortir des coups stratégiques. C’est prendre au jour le jour, week-end par week-end et ne pas se prendre la tête sur la finalité, si on gagne tous les week-end, l’objectif sera là. Donc, prendre week-end par week-end, rester humble et travailler dur. 

Merci et on te souhaite une belle saison avec ton nouveau club, le Stade Niçois

 

Merci beaucoup

Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec :

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s