Le Sporting Club Graulhetois a livré une gros match face aux voisins du Sporting Club Albigeois, lors de l’ultime rencontre de pré-saison. Défait 17-15 via une pénalité de Benjamin Pehau dans les arrêts de jeu, les graulhetois qui évoluent en Nationale 2, une division en deçà du SCA, ont donné beaucoup de fils à retordre à leurs adversaires et se sont étalonnés. Benoit Bellot, le coach des mégissiers étaient fier de ses gars et ba pouvoir tirer nombres d’enseignements de ce derby où Graulhet a fait honneur à ses valeurs de courage et de combativité. A l’issu du match, alors que les albigeois s’enfermaient dans le mutisme médiatique, le SCG avait la banane car il est des défaites qui ont des goûts de victoires.
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Vous sortez la tête haute car vous avez chèrement vendu votre peau face à une équipe qui joue une division au-dessus ?
Oui, c’était le but, on voulait savoir ce qu’on valait sur une équipe qui va jouer le haut de tableau de Nationale une division au-dessus de nous. On s’est aperçu que sur le combat, défensivement et sur la conquête, on est en place, il nous reste encore beaucoup, beaucoup de travail sur le mouvement offensif. C’était ce qu’on cherchait, une grosse opposition, Albi avait deux équipes et nous aussi mais on a trouvé ce qu’on était venu chercher.
On savait que le public graulhetois était un peu circonspect avant cette aventure en Nationale 2 mais là, vous les avez rassurés ?
Oui mais on s’est nous aussi rassuré, maintenant, les matchs amicaux ne sont pas les matchs de championnat. On est sûr d’une chose, c’est de pouvoir rivaliser physiquement car on a rencontré des garçons physiquement préparés. Défensivement, on est prêt, c’est une certitude, on était déjà prêt l’année dernière. Il reste des détails à régler pour que l’on soit plus performant offensivement car c’est un match que l’on peut gagner, non pas facilement, mais qu’on peut gagner.
Des certitudes mais aussi, comme tu le disais, quelques points à améliorer et entre autres, la touche ?
Il y a pas mal de nouveaux dans l’alignement. On a Quentin Pueyo qui nous amène un peu plus de régularité, on va avoir trois points de sauts qu’on n’avait pas l’année dernière. Je pense que, par rapport à l’an dernier, il y a du mieux, on se trouve davantage, on a un petit peu plus de ballons mais maintenant, il faut savoir quoi en faire.
Un regard sur l’adversaire du soir ?
Albi est encore en préparation. Je crois qu’on leur a donné une opposition qui va leur faire du bien car je pense qu’ils vont rencontrer des équipes aussi chiantes que nous mais je ne me fais pas de souci, ils vont monter crescendo et j’espère pour eux qu’ils iront chercher ce qu’ils veulent.
Cette convention sur 5 ans avec Albi pour un match amical chaque saison commence sous de bons auspices ?
C’est le top, c’est bien entre clubs tarnais. On travaille aussi avec le CO et maintenant avec Albi dont on a le niveau juste en-dessous et ça nous permet d’évoluer sur ce genre d’équipe. Ca va nous faire grandir et j’espère qu’on va aussi aider Albi à grandir. Si on peut s’entraider entre voisins, c’est parfait.
Maintenant, l’apothéose de ce match, c’est la 3e mi-temps, la grande fête du rugby tarnais entre Albigeois et Graulhetois ?
C’est ça, j’espère qu’on va se retrouver autour d’un verre mais juste un car on a quand même une saison qui arrive. Je suis pour qu’on se retrouve autour du verre de l’amitié mais qu’on n’abuse pas (rires).
Propos recueillis par Loïc Colombié
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