Fabien Fortassin, le manager du Tarbes Pyrénées Rugby, est revenu sur la dernière rencontre de Nationale de la saison 2021-2022, des bigourdan face au Sporting Club Albigeois ponctué d’une victoire (14-8) qui propulse les Hauts Pyrénéens à la 9eme place Ex æquo du championnat.
Avant le match contre Albi, tu nous avais dit qu’il fallait que les joueurs passent à la caisse et qu’ils se payent, ils l’ont fait de belle façon ?
Totalement. Honnêtement, j’étais inquiet dans le sens où je ne savais pas quel levier activer pour être capable de se transcender pour jouer un gros match mais en fait, leur camaraderie et leur solidarité a fait le job. Ils ont voulu s’offrir une belle dernière, une belle sortie et, face à une grosse équipe, ils ont vraiment montré un beau visage. Je suis très fier d’eux.
Au bout de 20 minutes, tu as commencé à te dire que cette histoire sentait bon, quand on voyait les collisions remportées et que vous arriviez à bien déplacer le ballon ?
Complètement mais, comme dans tous les sports, il faut marquer. On a laissé passer des occasions, des occasions franches d’essai et je sais que parfois, face à de grosses équipes, ça peut vite tourner. Je pense qu’on aurait pu se le rendre plus facile mais ça a ajouté un peu de dramaturgie à ce match et ça a fait plaisir à tout le monde.
Par moments, on s’est demandé si c’était Albi qui jouait les play-off ou Tarbes car on avait l’impression que vous étiez morts de faim ?
Le championnat est un marathon et il y a plein de matchs mais c’est ce que je disais, un inconnu ou un novice qui voit le match, aurait pu se poser des questions de savoir qui était second et qui était 11e. Mais ça, c’est la réalité à l’instant T et non celle du championnat, Albi mérite largement sa qualif et je leur souhaite bonne chance pour ces phases finales.
On a vu un Trélut incandescent avec un 16e homme qui a fait son œuvre. Pour lancer la saison, c’est top et ça permet de lancer une dynamique pour la prochaine ?
Exactement et c’est agréable. On sait qu’à Tarbes, on a un public exigeant et difficile et que l’équipe première doit être la locomotive. Il faut qu’on produise du spectacle, du jeu et surtout qu’on mouille le maillot pour les réveiller et une fois qu’il y a cet amalgame, ça nous rend très difficile à jouer à Trélut.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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