Dimanche dernier, Valence Romans Drôme Rugby a acquis son billet en 1/2 finale de National, après s’être défait dans un stade Pompidou en feu, du Stade Niçois (35-20). Le 3/4 polyvalent de VRDR est donc revenu sur cette rencontre où la conquête dromoise a concassé les azuréens et sur ce double access match pour la Pro D2 face Soyaux, qui s’annonce « Muy Calienté ». Face à une équipe au style de jeu antagoniste au leur, Charles Bouldoire et ses coéquipiers vont tenter de réaliser une grosse prestation pour leur dernière apparition à domicile de la saison, manière d’aller défier les charentais dans leur antre de Chanzy, dans un environnement serein. Dans ces demi finale où obligatoirement a l’issue du match retour, un des deux ex pensionnaires de Pro D2 ne reverra pas l’antichambre du Top 14, l’ex joueur de La Rochelle et Biarritz compte sur la mobilisation de tout un club pour arracher le graal.

Satisfait de cette prestation face à Nice ?
Il fallait gagner, c’était bien évidemment un match piège face à une belle équipe de Nice donc le contrat est rempli. On reste mesuré dans la victoire car il y a encore deux gros matchs qui nous attendent pour atteindre notre objectif qui est de monter en Pro D2.
Vous avez entamé ce match d’une manière quasi parfaite ?
On l’avait bien préparé, on était prêt, ça se sentait dans les vestiaires qu’on était prêt. Bravo à nos gros qui, je pense, ont fait un super début de match et même un très, très gros match en règle générale, sans eux, je ne sais pas si le match aurait été le même donc bravo à eux. Face au vent, on savait qu’il fallait prendre le score ou au moins être serré à la mi-temps de façon à pouvoir profiter du vent en seconde période.

Vous avez été très présents en conquête, on a pris du plaisir à commenter le match. On a vu que vous aviez été exceptionnels dans les touches, dans les relances également et ça a vraiment été une très belle rencontre. Ça présage de bonnes choses pour la suite de cette compétition ?
Il est certain qu’il y a eu de belles et de bonnes choses mais il y a aussi eu du moins bon et ce qui est bien, c’est qu’on a encore du travail et une bonne marge de progression. C’est important car, face à une équipe de Soyaux-Angoulême qui sera aussi une belle équipe, ça sera bien.
C’est une équipe de votre calibre ?
Bien sûr. On les a joués deux fois cette année, on sait à quoi s’attendre et j’espère que ça sera deux beaux matchs.

Selon toi, il faudra encore élever le niveau de jeu ?
Tout à fait, c’est sûr. Derrière, c’est certain et ensuite, dans l’envie et l’agressivité, il faudra faire la même chose.
Ce match-là vous donne quand même quelques certitudes ? Il y a beaucoup de positif pour préparer le sprint final ?
Exactement et puis ça nous donne aussi beaucoup de confiance.

Vous avez aussi exceptionnels dans vos mêlées en les gagnant quasiment toutes. Ca a été de sacrés moments dans ce secteur-là ?
Encore une fois, je vais dire bravo à nos gros.
Où se situe votre marge de progression ?
Pour parler de ce match-là, c’est au niveau des transitions. On a plutôt été très, très bons cette année mais aujourd’hui, on n’a peut-être pas réussi à aller marquer les occasions qu’on avait et peut-être, tout simplement, la transition entre les avants et les 3/4. On s’est adapté à l’équipe que l’on avait en face et je pense qu’il faudra faire un match plus complet car là, la fin de match était un peu plus compliquée. Donc, le week-end prochain, ce sera important car tous les points compteront et il faudra leur en laisser le moins possible.

Après le off de lundi, il restera quelques jours pour préparer la prochaine rencontre contre Soyaux-Angoulême. Comment est-ce que ça va se passer dans la tête des joueurs du VRDR ?
On va se reposer tranquillement puis on va repartir au travail. Je pense que tout le monde est conscient et heureux qu’on ne soit toujours pas en vacances et on va repartir au travail avec beaucoup d’envie, tout simplement.
Il y a eu une belle ferveur dans les tribunes aujourd’hui. Vous l’avez ressenti sur le terrain ?
Bien évidemment, c’était cool. Les beaux jours arrivent, du monde était présent, on les a entendus pousser donc ça fait plaisir.

Les conditions climatiques avec à la fois la chaleur et le vent ont peut-être aussi rendu les choses compliquées ?
Oui, tout à fait. On est habitué au vent ici même si cela faisait quelques matchs qu’il y en avait moins mais les conditions climatiques sont pour les deux équipes donc il faut faire avec. Moi, personnellement, j’aime bien (rires).
Est-ce que vous avez fêté ça dans les vestiaires ? Qu’est-ce que vous vous êtes dit, que le plus dur était à venir ?
C’est ça, que c’était très bien mais qu’il y avait encore une autre marche à franchir.
Propos recueillis par Fred Charvet

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