L’arrière/ ailier du SAXV est revenu sur la qualification directe en 1/2 finale d’accession Pro D2 en récupérant au finish la seconde place du championnat de Nationale. Les charentais qui se sont imposé en terre Berjallienne (25-13) pour la dernière levée des phases régulières ont remplis leur premier objectif : recevoir à Chanzy pour la 1/2 finale retour. Mais comme le stipule bien Pierre Lafitte, le plus dur commence avec la seconde partie du contrat : remontée en Pro D2. Soyaux Angoulême va pouvoir se préparer en toute sérénité en attendant de savoir qui de Valence Romans ou de Nice viendront les défier dans 15 jours.

Vous venez de fêter votre qualif pour les demi-finales. C’est ce que vous souhaitiez et vous avez finalement fait un match très sérieux pour remporter la victoire ici ?
On se tenait dans un mouchoir de poche avec Valence-Romans et Albi. Si on voulait se donner les chances d’y croire, il fallait impérativement venir s’imposer ici, à Pierre Rajon, contre une équipe de Bourgoin qui, sur la 2e partie de saison, s’était vraiment refait la cerise et a montré un tout autre visage. Donc, on savait que ça allait être compliqué, le match ne nous a pas été donné, loin de là, on a eu une première mi-temps étriquée où tout le monde se rendait vraiment coup pour coup. On a quand même su garder le cap même si tout n’est pas parfait au niveau de la discipline et notamment de la défense où on prend deux portés sur la première mi-temps. Mais on a trouvé les ressources de ne pas lâcher, de revenir, de repasser devant et de s’imposer à la fin même s’il y a un léger quiproquo avec l’arbitre. On a su rester patient et, même si ça a été un petit peu bizarre, on marque un essai qui nous sécurise la victoire donc on est très content de s’imposer ici. Ce n’est que le début, c’est la partie émergée de l’iceberg et le plus dur reste maintenant à venir.

Se qualifier était la première partie de la mission. Maintenant que vous avez joué toutes les équipes, est-ce qu’il y en a que vous craignez un petit peu plus pour les phases finales ? On sait que Massy a l’air très, très solide mais derrière, je pense que Soyaux-Angoulême peut légitimement se voir en finale ?
Massy n’est pas forcément notre problème car, si on se croise, ce sera en finale. On va se concentrer sur Valence-Romans, c’est une équipe chez qui on a su s’imposer mais qui nous a aussi donné du fil à retordre en venant s’imposer chez nous. On va avoir 15 jours pour travailler et attaquer ce premier match comme il se doit.

Du coup, le fait d’éviter les barrages vous permet d’avoir une petite récupération supplémentaire et ça peut justement être important pour le final ?
Vous savez, si on avait été barragiste, on aurait dit » c’est bien » et on aurait pris du rythme. Ça va nous permettre de travailler un peu plus sereinement, de regarder attentivement les barrages et ensuite, on a deux matchs pour essayer d’accrocher notre montée. Si ça sourit, la finale ne sera que du bonus.
Propos recueillis par Fred Charvet

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