#Rugby – Fédérale1 / Axel Ducellier (Fleurance) : «Ce sont des matchs qu’on ne vit que très peu de fois dans sa vie!»

Dans le Gers une des terres bénies du rugby français, Fleurance est en émoi de retrouver des phases finales. Alors que le stade Marius Lacoste recevra la semaine prochaine le retour de ce premier tour des playoffs de fédérale 1, les fleurantins vont effectuer ce dimanche un déplacement plus que périlleux en Bretagne. Face au Rennes Etudiants Clubs, qui a finit 4eme de la poule 1,les hommes de Dupouy vont avoir fort à faire et se présente à leurs adversaires avé respect et humilité. Axel Ducelier qui est arrivé cet été à l’AS Fleurance avec la volonté de relever un nouveau challenge après son passage à Dijon, nous accordé un entretien plein de joie à l’idée de participer à ce genre de rencontre . L’ailier/arrière originaire de Tours est déjà heureux d’avoir vécu avec un groupe de copains cette saison qui, a vu les gersois finir leader de leur poule. Mais pour Axel Ducellier dès ce dimanche commence un nouveau championnat dans lequel il compte bien croquer à pleines dents, en espérant que l’aventure collective débutée en septembre s’éternise le plus possible .

 

 

Quand tu as signé à Fleurance en début de saison, c’était pour vivre ce genre de moment, ce genre d’épopée humaine et sportive ? 

 

Oui, j’étais clairement venu pour ce genre de choses. Là, on y est enfin, c’est génial et on a hâte que ça commence.

 

En plus, vous avez quand même fait une fin de saison canon ? 

 

On a enchaîné 10 victoires d’affilée et franchement, c’est top. La dynamique du club est vraiment bonne mais c’est un nouveau championnat qui commence, on va rencontrer de très belles équipes à commencer par Rennes ce week-end. Ça va être un gros morceau et c’est un nouveau championnat donc les 10 matchs gagnés, on les laisse derrière nous. C’est bien pour la confiance mais maintenant, on commence quelque chose de nouveau. 

Tu peux nous donner ton regard sur cette équipe de Rennes, quelles sont pour toi ses forces et ses faiblesses ? 

 

C’est une très, très belle équipe qui est un peu dans le même style que nous et qui envoie beaucoup de jeu. Devant, c’est vraiment épais, derrière, ils ont de très, très beaux 3/4 donc ça va être un très beau match. On a hâte que ça commence. 

 

Pour toi, le Tourangeau qui a des racines bretonnes, c’est un peu un retour aux sources que d’aller en Bretagne ?

 

Ne t’enflamme pas trop, j’ai des racines bretonnes de par mon grand-père (rires). Je suis un tourangeau pur-sang. (Rires)

Cette équipe de Rennes son stade n’est peut-être pas la Rabine comme on dit mais elle a quand même un gros ADN breton avec tout le folklore qui va avec. J’imagine que ce genre de match doit un peu te mettre l’adrénaline car ce sont des rencontres qu’on ne vit parfois qu’une fois dans sa vie ?

 

Tu l’as très bien dit, ce sont des matchs qu’on ne vit que très peu de fois dans sa vie. On fait du rugby pour ce genre de choses, on se pèle le cul pour ça pendant 7 / 8 mois pour au final, vivre un mois voire deux pour ceux qui iront jusqu’au bout du championnat. Ce sont des moments magiques, des choses dont on se rappellera toute notre vie et c’est cool.

 

Honnêtement, pas grand-monde n’aurait mis une pièce sur le fait que Fleurance finisse au-dessus d’Auch, qui était plutôt favori, à l’issue de la saison régulière ? 

 

Non, personne ne nous attendait forcément à cette place, on se l’est gagnée tout seul, en équipe. Mais, comme je te l’ai dit, on a fini premier de ce championnat dans cette poule mais là, on en commence un nouveau donc il faut qu’on laisse ça derrière nous. Ce sont de très bons moments mais le plus dur arrive maintenant et c’est là où on va se régaler.

On va dire que l’objectif pour Fleurance est d’assurer à l’extérieur à Rennes pour se donner la chance d’avoir une magnifique fête à Marius Lacoste car tout le Gers n’attend que ça ?

 

Tout à fait. Le but est d’aller faire un très beau match à Rennes et on verra ensuite. On va prendre échéance par échéance, on va commencer par ce dimanche et on réfléchira ensuite à dimanche prochain. 

 

Tu sais qu’on a une idole au #MagSport, ton président Michel Courtès. J’imagine qu’il doit être  » on fire  » ? 

 

Oui, il est  » on fire « . On verra dimanche après le match, selon l’issue de la rencontre mais il attend ça. Il est très content pour nous et très content de la saison mais je pense qu’il est comme nous, c’est un compétiteur et il a envie que l’on aille le plus loin possible. 

On va te parler d’une chose qui, par contre, doit te fendre le cœur à savoir les résultats du Stade Dijonnais actuellement. Ils ont un petit pied en Nationale 2, on sait que tu as laissé beaucoup de copains en Bourgogne et cette situation doit te faire très mal au cœur ?

 

Oui, ça me fait chier pour eux mais il reste deux matchs, on sait que tout peut se passer dans le rugby et ce n’est pas perdu. Ce sera perdu à la dernière journée de championnat s’ils perdent tout mais aujourd’hui, ils ont encore une chance de se maintenir donc il faut y croire et moi j’y crois. Je leur souhaite qu’ils se maintiennent et franchement, ils le méritent. 

 

On nous dit dans l’oreillette que si vous vous qualifiez face à Rennes au match retour, tu ferais le tour du stade Marius Lacoste en kilt et qu’ensuite, tu signais direct à Orléans. Vrai ou faux ? 

 

Pour le kilt, ça peut être vrai donc je dirai info et demie. Par contre, pour Orléans, c’est énorme intox. 

 

On te remercie et on te souhaite une belle joute face à cette redoutable équipe de Rennes

 

Merci

Propos recueillis par Loïc Colombié

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