Le seconde ligne du Sporting Club Albigeois, Gianni Gaillard nous a donné ses sentiments sur les enjeux de la rencontre face à Nice, ce dimanche à 15h, lors de la 3eme journée de Nationale.
GG : J’ai eu la chance de jouer Nice deux fois l’année dernière et dans mes souvenirs, c’était une équipe très en place. La saison passée, ils ont quand même roulé sur la plupart du championnat, c’est costaud et il y a beaucoup de qualité dans cette équipe. C’est vrai que le résultat qu’ils font contre Narbonne en demi-finale était quand même une surprise sur le papier donc, ce sont évidemment des adversaires que l’on prend tous au sérieux, tous ceux qui les ont joués les prennent au sérieux. Certains vont dire qu’ils ont eu un début de championnat compliqué mais on l’a vu, sur deux matchs, il peut se passer tout et n’importe quoi, le résultat ne compte pas trop. Moi, ce que je sais, c’est qu’à chaque fois que j’ai affronté Nice, c’était très dur et je pense que ça va également l’être ce week-end.
La conquête, et notamment la mêlée, va être l’une des clés du match ?
GG : Dans mes souvenirs, leurs avants étaient effectivement quand même assez impressionnants, ils jouaient bien en équipe et ils étaient assez costauds. Je pense que l’on a de quoi rivaliser, nous aussi, on joue en équipe et nous aussi, on est costaud mais c’est vrai qu’à chaque fois, ça a été rude. L’année dernière, on fait une égalité chez eux à la fin mais ce sont des mecs qui ont fait du taf, je ne sais pas combien ils ont de victoires sur l’année mais si le premier était monté, ils auraient été tranquilles. Donc, on s’attend quand même à quelque chose de compact.
En touche l’année dernière, c’était l’alignement qui annonçait et le talonneur qui exécutait mais cette année, c’est l’inverse. Est-ce que vous avez réussi à vous régler ?
GG : Non mais on a effectivement un peu changé de façon de travailler ce qui est normal car il y a un nouveau staff et de nouveaux joueurs aussi. Il y a une nouvelle saison, tous les ans, ça change un petit peu. On est quand même en train de se trouver sur les différents matchs, que ce soit les amicaux ou les matchs de championnat et je trouve que c’est de mieux en mieux. C’est du travail, essentiellement du travail, on arrive parfois à être réglé au bout de quelques mois donc, on fait tout pour être réglé le plus vite possible.
Pour toi, ce championnat est encore plus homogène que l’année dernière ?
GG : Je ne sais pas s’il est plus homogène que l’année dernière mais il y a de grosses surprises sur les deux premières journées. Je partage l’avis de Mathieu, il y en aura jusqu’à la fin, en passant de la Fédérale 1 à la Nationale, on voit le delta qu’il y a, c’est vraiment compliqué et costaud tous les week-ends. Il n’y a plus de petits, pas de match facile où tu peux faire tourner et mettre des mecs qui n’ont jamais joué avec le groupe. Il faut respecter tout le monde parce qu’ils sont tous bons, ce ne sont pas juste des façons de parler mais c’est vrai. On le sent quand on est sur le terrain, par exemple, on va gagner à Dijon et le week-end d’après, ils vont gagner à l’extérieur. Ce sont typiquement le genre de choses qui sont assez incroyables dans ce championnat.
En pré-saison, vous aviez gagné contre Blagnac qui fait un début de saison magnifique entre autre en gagnant face à Nice. Ça donne encore plus de valeur à cette victoire ?
GG : Les matchs amicaux sont toujours des moments un peu particuliers puisque tu joues avec moins d’automatismes et peut-être avec une profondeur d’effectif un peu plus grande. Donc, je ne pense pas que l’on puisse tirer d’enseignement de la victoire contre Blagnac même si c’était important pour la confiance et pour nous aussi.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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