#Rugby – Fed1 / V.Calas (SCA) : «Avec l’âge, j’apprends à faire les bonnes courses »

Vincent Calas, un des hommes du match, nous a livré ses impressions quelques minutes après la victoire du Sporting Club Albigeois face au Stade Bagnerais (57-14). Entretien avec un joueur qui respire actuellement la joie de vivre au sein de la maison jaune et noire.

Vincent dans ce match, la touche, fut encore un des secteurs forts du Sporting ce soir ? Les bonnes habitudes perdurent ?

 

On a Matthieu qui fait 2m, Lucas Guillaume qui fait 2m. On n’a pas à douter là-dessus, c’était notre point fort l’année dernière, il faut que ça le reste et qu’on appuie encore plus là-dessus parce qu’on voit que, quand on prive ces équipes de ballon, quand tu n’as pas de ballon, c’est difficile de lancer le jeu et puis, on en profite sur les contre-attaques. Donc oui, il faut continuer sur ça. 

 

Vincent, l’année dernière on avait vu une combine face à Rouen qui n’avait pas marché. 

 

C’était laquelle ? 

 

Celle où tu fintes dans la ligne

 

Ah, celle-là

 

Exactement

 

Ca s’était fermé, oui

 

Avec la pluie, tu avais un peu cafouillé le ballon. Ce coup-ci, elle est passée ? 

 

Déjà, ce n’était pas la même météo. A Rouen, il était tombé de la pluie toute la journée, ça ne s’était pas arrêté. Il se trouve qu’à Rouen, le mec n’avait pas mangé à la feinte. Là, ils ont mordu, j’arrive à mettre un coup de gaz et à ressortir sur Arthur à l’extérieur. C’est bossé, je veux dire que cela fait quelques temps qu’on la bosse. Maintenant, quand on veut la sortir, il faut que ça se passe bien du début jusqu’à la fin. 

 

Au rugby, on aime bien parler collectif mais parlons un peu de toi. On t’avait laissé en fin de saison lancé comme un frelon et là, c’est bis repetita. Tu as l’air d’être dans la continuité, dans la dynamique ? 

 

Oui mais voilà, la saison dernière, on sait tous comment ça s’est terminé. Je pense qu’il y a beaucoup de mecs où on ne dit rien, on ronge notre frein, on l’a rangé bien au fond mais quand on prépare les matches, dans les discours, ça ressort. On est là, on n’oublie pas la saison derrière, on s’appuie sur ça et il faut que ça devienne une force. Moi, personnellement, l’année dernière, je fais une bonne fin de saison mais c’est grâce aussi à l’équipe. Là, il n’y a quasiment pas eu de turn-over au niveau des joueurs. On se connaît tous comme je disais tout à l’heure, ça doit rouler. 

 

Et puis, au cœur de l’hiver, quand souvent c’est dur, ce passé, ce passif même on va dire, cela pourra servir pour faire une piqûre de rappel et se remobiliser ? 

 

Oui, bien sûr, il faut qu’on se serve de ça. D’un côté, il faut qu’on se dise que c’était la saison dernière, qu’on le balaye mais d’un autre côté, il ne faut pas non plus qu’on oublie parce-que c’est une  » revanche  » qu’on doit prendre sur la saison dernière. 

 

Dernière question comme à Nicolas Chocou. Premier match à balles réelles, le cardio n’est pas un peu monté dans le rouge ? Tu n’as pas un peu couiné ? 

 

Nicolas Chocou ? Pourquoi Nicolas Chocou 

 

Parce-que je lui ai posé la même question. Lui a un peu couiné, c’est pour ça 

 

Un petit peu. C’est vrai que ça montait. Le cardio, pour ma part, est vite monter dans le rouge et je pense qu’il faut être malin. Avec l’âge, j’apprends à faire les bonnes courses et ne pas courir comme un poulet sans tête. Après, c’est mon job aussi en 3e ligne de courir un peu partout. Mais oui, c’est le début de saison, il faut qu’on prenne le rythme. Après, ce sont des matches pour moi, je ne vais pas me plaindre. 

 

En clair, tu es train de nous dire que comme Matthieu André, tu es en train de devenir un patriarche du groupe ? 

 

Non, patriarche non. Mais avec l’âge, je commence à savoir quand est-ce qu’il faut courir ou pas. (Rires)

Propos recueillis par Loïc Colombié

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