#BreakingNews – Rugby / Nationale 2 : Cinq clubs n’obtiennent pas les 3 points de bonus arbitrage.

 Comme chaque saison fin mars, la FFR décerne 3 points de bonus arbitrage aux clubs respectant les obligations dans ce domaine (nombre d’arbitres minimum au club, minima de matchs arbitrés etc). Et comme l’an dernier, certaines équipes n’ont pas rempli les conditions pour disposer de la triade de points offerts par les instances. 5 clubs dont 4 de la poule 2 ont ou fait preuve de négligence administrative ou de désintérêt à ce sujet et voient ce bonus leur passer sous le nez.

En effet, en poule 1, comme l’avait annoncé début mars le manager de Cognac, Adrien Buononato, le club charentais qui n’avait pas eu les 2 points de bonus administratif à l’automne , puis s’était vu sanctionné d’un retrait de 2 points pour non respect des obligations concernant l’école de rugby, puis d’un retrait de 4 points (récupérés en appel) pour non respect des obligations concernant le Centre d’entraînement Labellisé, voit maintenant les 3 points de bonus arbitral lui échapper .

Alors que le club du président Vicard est passé en commission d’appel concernant sa relégation administrative et financière en fin de semaine (pour situation nette négative au 30 juin 2023), voilà un nouvel écueil dans l’opération maintien sur le terrain qu’opèrent les courageux joueurs de Cognac, qui vivent en permanence avec des épées de Damoclès extra-sportives.

Alors que les Charentais se trouvaient à deux journées de la fin du championnat à la 8ème place avec 9 points d’avance sur la zone de relégation, voilà que l’USC dégringole à la 10 eme place (premier non relégable) avec dorénavant seulement 6 et 7 points d’avance sur Limoges et Saint Jean de Luz. En clair, les joueurs du Cognac Rugby Charente vont devoir (du fait de cette nouvelle bévue administrative de leurs dirigeants), remettre un coup de collier sur le terrain pour se sauver.

En poule 2, ce n’est pas moins d’un tiers des clubs qui n’ont pas rempli les conditions d’obtention des 3 points de bonus arbitral, une proportion qui interpelle pour ne pas dire interloque suiveurs et officiels. Quatre clubs qui luttaient pour le maintien viennent de se tirer une balle dans le pied, et de relancer le Cercle Amical Lannemezan dans la course au sauvetage en Nationale 2.

Tout d’abord, on peut dire que les clubs bourguignons ont un souci avec les bonus arbitraux, car après Mâcon qui n’avait pas obtenu les dits 3 points la saison passée (ce qui avait faillit lui coûter son maintien), voilà que cette saison, c’est le club voisin de Dijon qui est pris par la patrouille.

Alors que les Côtes d’Oriens pensaient s’être sauvés et jouer la qualification, voilà que les pensionnaires de Bourillot ne sont plus mathématiquement maintenus et se voient dorénavant à 5 points de la 6eme place qualifiable au lieu des 2 unités qui les séparaient d’Auch il y a encore quelques heures. Une situation qui, selon nos informations, a eu pour effet dans la capitale des Ducs de Bourgogne de tendre fortement joueurs et staff qui réalisaient actuellement une saison au delà des espérances initiales.

Du côté d’Aubenas et de Valence d’Agen, ce loupé arbitral ou administratif (chacun choisira sa version), est encore plus impactant car les Ardéchois se retrouvent dorénavant à 2 points de Lannemezan (11eme), tandis que les Tarn et Garonnais pointent à 4 unités de la zone de relégation à seulement deux rencontres du terme des phases régulières. Le Cercle Amical Lannemezannais peut donc encore espérer acquérir son maintien sur le pré, surtout quand on sait que le RC Aubenas Vals se déplace ce week-end à …. Dijon.

Pour finir, l´US Seynoise dont le sort était scellé pour le maintien (lanterne rouge de la poule 2) et qui était aux proies à de sérieux problèmes financiers (avant le sauvetage orchestré par Olivier Rimini), n’obtiendra pas, lui non plus les 3 points arbitraux. Mais cela reste du registre anecdotique tant la fin de règne des 2 ex présidents varois (Les frères Fickou) fut pour le moins chaotique .

En conclusion, 1/5 des clubs n’ont pas respecté cette réglementation arbitrale connue de tous en début de saison, renvoyant un mauvais signal au microcosme du rugby fédéral et venant alimenter l’argumentaire des détracteurs de la Nationale 2. Cette division dont l’intérêt sportif se démontre invariablement chaque week-end est dans l’obligation d’une prise de conscience collective, si elle ne veut pas voir ses principaux acteurs, les clubs, la saborder…

 

 

Article rédigé par Loïc Colombié

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