Nommé en juin vice président de la FFR en charge du rugby amateur et des compétitions, Xabi Etcheverry est resté médiatiquement discret durant les premiers mois de son mandat prenant le temps d’observer le microcosme , de soupeser les problématiques et d’appréhender un poste aux prérogatives transversales. Alors que les clubs souffrent d’un contexte économique national morose, que des questionnements se posent en Nationale et Nationale 2, ce lieutenant de la première heure de Florian Grill, nous a accordé un entretien grand format pour parler des sujets brûlants du moment. Celui qui fut joueur, entraîneur puis président de l’US Nafarroa a décliné dans cette interview sa méthodologie, sa vision de la situation et quelques pistes de réflexions sur les réformes et ajustements possibles dans un futur proche. Dorénavant libéré de ses charges à la tête du club basque, ce navarrais pur sucre digne héritier de Pierre Camou, garde un brin de nostalgie des exploits homériques des nafartars, à l’époque d’une fédérale 1 élargie brassant grosses écuries pros et bastions amateurs, tout en se plongeant dans la réalité d’un rugby ayant évolué avec la création de la Nationale et de la Nationale 2 par ses prédécesseurs (Maurice Buzy Pucheu et Patrick Buisson). Rencontre avec un patron du rugby amateur, qui se veut le garant «de l’écoute, de l’échange et de la réflexion » avec les 1900 clubs qui composent le rugby français.
Depuis quelques mois, tu viens de prendre de nouveaux galons et de nouvelles prérogatives aux côtés de Florian Grill en tant que vice-président en charge du rugby amateur. On va dire que ce n’est pas une mince affaire car c’est un poste qui a une grande transversalité ?
Tout à fait. Comme tu le dis si bien, c’est un poste avec des responsabilités assez larges donc non, ce n’est pas une mince affaire mais comme tout poste avec des responsabilités assez fortes, c’est forcément prenant tout en étant en même temps intéressant et enrichissant.
Quels sont les grands axes et les grands chantiers qui ont été mis sur la table quand tu as pris ce poste, les grandes » ordonnances » qu’a données Florian Grill ?
Le premier grand chantier, et chantier prioritaire, de ce début de responsabilités, c’est de recréer des titres de champions de France supplémentaires, notamment au niveau du bas de la pyramide, voire aussi chez les jeunes. Florian (Grill) ne l’a jamais caché durant toute sa campagne, il souhaite que l’on réintroduise plus de titres de champions de France, c’est donc ce sur quoi on travaille et ce sur quoi on s’attelle actuellement.
En ayant été président de l’US Nafarroa pendant plusieurs années, ça t’a aussi permis de t’imprégner des problématiques du rugby amateur ?
Bien sûr puisqu’après avoir joué jusqu’à l’âge de 32 ans, j’ai tout de suite enchaîné d’abord par 10 ans d’entraînement, 1 an l’école de rugby, 4 ans les juniors, 3 ans la première et 2 ans la B. J’avais donc déjà une certaine vision de ce qu’est le terrain et ce dans un peu toutes les catégories que l’on retrouve dans un club. Derrière ça, j’ai enchaîné avec 8 ans de présidence et il est certain que quand on est pendant 8 ans aux manettes d’un club amateur, on connaît les problématiques que rencontrent tous les présidents, tous nos confrères auprès de tous les clubs de France et de Navarre.
Est-ce qu’on peut dire que le rugby amateur va bien ou qu’il va mal ?
C’est une question assez difficile à répondre. Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il va bien car, en tous cas, il est évident et certain qu’il pourrait aller mieux mais dire qu’il va mal, je ne le crois pas non plus. Par contre, il y a clairement des difficultés, ça, il ne faut pas le nier, et il y a clairement des axes de travail pour essayer de faire en sorte que le rugby aille encore mieux.
Tu le sais, nous sommes un média spécialisé sur la Nationale, la Nationale 2 et la Fédérale 1. Mettons un focus sur la Nationale et la Nationale 2 : comment juges-tu l’état de santé de ces deux divisions et comment juges-tu ces deux divisions tout court ?
Au niveau sportif, on a l’impression que la Nationale a un peu trouvé son chemin et, en tous cas, a l’air d’intéresser tous les clubs qui y participent. Au niveau de la Nationale 2, d’une, ce qu’il faut dire, c’est que c’est un championnat très récent, on n’en est même pas au bout de la 2e année d’existence et je pense que c’est un championnat compact, homogène mais c’est quelque part aussi normal puisque si on revient un peu en arrière, la Nationale 2 est le » ventre mou » de la Fédérale 1 d’il y a 4 ans, de la saison 2018-2019 avant que la Nationale ne soit créée. On a forcément resserré le nombre d’équipes sur une division donc cette dernière a obligatoirement été rendue plus homogène et plus compacte. Par rapport au niveau sportif, est-ce que le niveau est plus élevé que le niveau de la Fédérale 1 ? Je ne peux pas m’exprimer de façon définitive car, comme je le disais en préambule, on n’a même pas deux ans de recul et je crois qu’il faut aussi laisser le temps au temps. Ce que je remarque en tous cas pour la 2e année d’existence, c’est que les clubs promus de Fédérale 1 à Nationale 2 se comportent bien voire très bien puisque Salles est 1er de sa poule et Langon 4e, Valence d’Agen est 7e dans la poule 2. A contrario, les clubs qui sont relégués, à savoir Tyrosse et Floirac, sont 5es et 6es de leurs poules de Fédérale 1 et le tout après 17 journées. Donc, est-ce qu’il y a une grosse différence de niveau entre la Fédérale 1 et la Nationale 2 ? Je ne peux pas l’affirmer mais par contre, est-ce qu’il y a une homogénéité et un niveau compact dans la division ? Oui et on le voit à travers les résultats.
On a fait une grande enquête sur les finances des clubs, un sujet qui est quand même prégnant actuellement. On voit qu’avec le contexte économique et par effet de ruissellement ou de ricochet, les clubs de rugby souffrent aussi ?
J’ai lu votre enquête. Effectivement, on sent bien qu’il y a une réelle inquiétude, en tous cas de certains clubs, je ne vais pas vous les citer mais j’ai eu au téléphone plusieurs d’entre eux qui me font part de leurs inquiétudes notamment au niveau financier. Il y a donc là une véritable équation à résoudre, une équation pas simple et je pense qu’avec la création de la Nationale 2, on a créé ce qui est quelque part une certaine forme de surenchère financière avec des joueurs qui, à mon œil, sont peut-être un peu plus, un peu mieux, des présidents qui veulent encore plus étoffer leurs effectifs du fait de l’homogénéité et du côté compact de la division. Il y a donc » des frais « de masse salariale qui augmentent et en face de ça, des recettes qui sont plutôt à la baisse puisque c’est géographique : deux poules de 12 sur un territoire national, c’est un éloignement entre les différents clubs donc moins de derbys donc moins de monde au stade et donc, à l’arrivée, c’est peut-être aussi malheureusement moins de recettes.
On a vu entre autres les clubs d’Auch et Fleurance qui parlaient de ce manque de recettes et de ce manque de derbys ainsi que de leur souffrance économique. On entendait aussi ces clubs dire que, peut-être, ils voudraient d’eux-mêmes redescendre en Fédérale 1, ça doit être une inquiétude du côté de la Fédé ?
C’est bien sûr clairement une source d’inquiétude et de réflexion. A ce jour, ils n’ont pas officiellement manifesté leur désir de redescendre d’une division mais ils font effectivement partie de ces clubs qui s’inquiètent et ils s’en inquiètent même ouvertement puisqu’ils en ont fait part dans différents médias donc on ne peut qu’être à l’écoute de ces inquiétudes-là.
On entend aussi parler dans le futur de peut-être une seule poule de Nationale 2. Est-ce que c’est un sujet qui est sur la table de la Fédé ?
A ce jour non, le sujet n’est pas sur la table, je ne suis pas sûr que ça résoudrait les problèmes. Pour vous répondre à chaud sur ce sujet-là, je ne sais pas en quoi elle résoudrait les problèmes mais peut-être qu’on me l’expliquera. En tous cas, dans les problèmes révélés et remontés aujourd’hui par les clubs, je ne suis pas sûre que ce soit la création d’une poule unique de Nationale 2 qui réglerait ces problèmes-là. Maintenant, et encore une fois, on entend l’inquiétude légitime d’un certain nombre de clubs mais il y a aussi des clubs dont on n’entend pas parler et qui sont peut-être satisfaits de la formule actuelle. Ce que je pense, c’est qu’il faudra qu’on en parle tous ensemble et je sais qu’à titre personnel, j’ai prévu de réunir l’ensemble des clubs de Nationale 2, certainement par visio, pour qu’on échange librement sur ces différents sujets.
Au vu des constats que l’on pose, est-ce qu’on peut dire que le rugby français, amateur et semi-pro, vit au-dessus de ses moyens ?
En tous cas, je pense qu’on peut le penser.
On va parler d’un autre sujet qui est celui de la formation. On a vu que les équipes de Nationale 2 étaient maintenant obligées d’avoir un CEL mais est-ce que les obligations qu’il y a autour de ces CEL ne sont parfois pas un peu trop fortes pour des clubs de Nationale 2 qui se structurent petit à petit ?
C’est une question. Je pense que la question plus large est » est-ce qu’on n’a pas créé cette division de Nationale 2 de façon trop précipitée et sans réellement prendre le temps de la réflexion sur l’ensemble des paramètres et des effets de bord que cela génère ? « . Cette question-là, comme d’autres questions, se pose clairement et je pense qu’il ne faut pas refaire les erreurs qui ont été faites au moment de la création, prenons bien le temps de poser tous les problèmes sur la table et, après échanges et réflexions, essayons d’amener peut-être les solutions non pas idéales car est-ce qu’elles existent mais en tous cas, les solutions les plus adéquates possibles.
Quand on voit des clubs, de gros clubs, qui vont faire des stages en dehors de leurs zones de chalandise , qu’est-ce qu’il reste à ces clubs de Nationale 2 pour avoir de bons jeunes à former puisque les grosses écuries viennent tout piocher ?
Je pense qu’il y a toujours des joueurs à former. On a parfois tendance à vouloir aller chercher chez le voisin ou à l’étranger le joueur qui est déjà un peu plus formé ou un peu plus prêt que le joueur qu’on a dans son club mais on peut peut-être aussi se rendre compte qu’en formant le joueur qu’on a déjà dans son club et surtout en lui donnant la chance de joueur qu’il progresse. Forcément, il n’est peut-être pas prêt aussi vite que le joueur qui arrive d’ailleurs mais si on lui laisse la chance de faire ses preuves, de jouer même s’il fait des erreurs, c’est ce qui fait qu’il progresse à l’arrivée ce qui lui permet ensuite d’être un joueur peut-être aussi bon voire même meilleure que la recrue qu’on aura été chercher.
Autre sujet de débat en Nationale 2, la catégorie espoir, certains demandent une régionalisation, d’autres que ce soit mixé à la Fédérale 1. Cette catégorie espoir a beaucoup été » trimballée » d’un côté à l’autre avec des réformes successives tous les 2 ou 3 ans. Du côté de la Fédé, qu’est-ce que vous avez comme idée pour faire de cette catégorie espoir une catégorie qui convienne à tout le monde ?
Déjà, je pense que faire une catégorie qui convienne à tout le monde n’est peut-être pas impossible mais en tous cas très compliquée (rires). Concernant les espoirs de la Nationale 2, oui, j’entends aussi des plaintes de clubs par rapport à la formule de cette saison, j’ai eu des remontées de clubs qui demandent à ce que les espoirs soient couplés avec la première. Est-ce que c’est un avis général ou en tous cas majoritaire ou non ? A ce jour, je ne sais pas mais c’est aussi clairement une question que je compte poser lors de la réunion que je vais provoquer avec l’ensemble des clubs de Nationale 2.
Pour mettre un peu en exergue les choses positives, on voit que la Nationale a généré deux accédants en Pro D2 l’année dernière, Dax qui est 7e du championnat et Valence-Romans, pour l’instant non relégable. C’est quand même un beau signal et ça montre que sportivement, les équipes sont armées sportivement et qu’elles arrivent à subsister économiquement en Pro D2 ?
Effectivement, on voit que cette année, et je ne veux pas leur porter malchance, Dax est quand même très bien parti pour le maintien en Pro D2. Concernant Valence-Romans, et comme tu l’as si bien dit, ils sont à ce jour toujours dans les clous puisqu’ils ne font partie ni de la position de relégable ni de celle de barragiste. Cependant, tirer un bilan de ces deux bonnes expériences serait peut-être un peu prématuré car si on revient sur les deux saisons précédentes, on a vu que sur les 4 clubs qui étaient montés de Nationale à Pro D2, 3 sont redescendus en suivant et le 4e, à la dernière journée, se retrouve avec un cas d’égalité parfaite avec Carcassonne et passe aux points terrains des rencontres disputées entre Carcassonne et Soyaux-Angoulême, je pense donc qu’il ne faut pas non plus en tirer un bilan définitif. Personnellement, je ne fais pas partie de ceux qui pensent que c’est le niveau de la catégorie dans laquelle on joue l’année de la montée qui fait qu’on a des chances plus ou moins importantes de se maintenir dans la division au-dessus mais je pense que ce sont d’autres paramètres qui rentrent en jeu. Pour répondre à ta question précisément, oui, on a une bonne expérience cette année mais je rappellerai juste que l’expérience avait été moins concluante les deux années d’avant donc soyons quand même prudents sur ces conclusions.
Il y avait quand même un besoin de créer cette division Nationale pour préparer les clubs à la Pro D2 car la Fédérale 1 dont tu nous parlais, celle de 2018-2019, ramassait » trop large » ? Et ce même si Nafarroa avait prouvé qu’il était possible de battre de grosses écuries comme Albi
Nafarroa l’a prouvé mais pas que, d’autres clubs l’ont aussi prouvé. Après, ne me faites pas dire ce que je n’ai dit, je comprends et entends bien qu’il faille un niveau intermédiaire entre la Pro D2 et la Fédérale avec un nombre de clubs peut-être plus restreint qu’il y en avait à l’époque en Fédérale 1, ne serait-ce que pour permettre aux clubs de se structurer d’un point de vue administratif, financier et infrastructurel pour aller ensuite essayer d’aller chercher la Pro D2. Je rappellerai juste qu’au niveau sportif, on a plusieurs clubs (Rouen) qui sont montés de la Fédérale 1 large à 48 clubs en Pro D2 et qui s’y sont maintenus tout comme on a des clubs qui sont montés de cette division-là et qui sont redescendus en suivant mais ni plus ni moins que depuis que la Nationale a été créée. Je pense donc que la nécessité de la Nationale est clairement identifiée, là où je suis prudent, ce n’est pas pour des raisons sportives mais plus pour des raisons structurelles, financières et administratives. Le cahier des charges pour aller en Pro D2 est quand même très important et il faut pouvoir se préparer à y aller. D’autre part, je pense que c’est bien qu’il y ait une division de ce niveau-là, à voir après le nombre de clubs qu’il faut dans cette dernière mais elle est aussi importante par rapport aux clubs qui redescendent de Pro D2 pour qu’ils aient un certain sas de décompression.
En parlant de cahier des charges, on a vu Pascal Papé dire dans nos colonnes qu’il fallait peut-être augmenter le curseur en termes de cahier des charges pour la Nationale mais c’est un savant dosage car on avait vu avec la Fédérale 1 Elite que quand un cahier des charges entre autres économique et administratif est trop rigide et trop dur, cela peut aussi aboutir à l’implosion ou à l’explosion de la division ?
Exactement, c’est pour cela qu’il faut toujours essayer de trouver le juste milieu et la formule idéale. Ce n’est pas simple, on l’a dit tout à l’heure, et je pense que la dernière des choses à faire serait de se précipiter pour créer cette division idéale, si elle existe. Je crois qu’il ne faut pas se précipiter, c’est peut-être ce qui a été fait précédemment, pour, je pense, ne pas retomber dans ces travers.
Une question qui nous intéresse beaucoup en tant que média : on entend les présidents de Nationale et Nationale 2, mais surtout de Nationale, dire qu’ils manquent de visibilité et qu’ils aimeraient avoir un diffuseur et des droits TV. Est-ce que c’est une chimère ou bien est-ce possible d’avoir des droits TV en Nationale ?
La demande est légitime et elle est complètement compréhensible et comprise mais il faut trouver et un marché et un acteur qui veuille s’en emparer. Ce n’est pas le cas à ce jour, on travaille dessus mais c’est toujours pareil et sur ce sujet aussi, si on doit trouver une solution, on voudrait essayer que ce soit une solution pérenne, solide et durable dans le temps pour ne pas renouveler l’expérience de l’année dernière avec une solution qui avait été trouvée mais qui a malheureusement été caduque au bout d’une saison et seulement d’une saison.
On va revenir sur l’actualité car on a vu des passes d’armes entre « la majorité » et « l’opposition », par moment, on serait vraiment cru à l’Assemblée Nationale, le 49.3 en moins. Lorsque tu as été élu aux côtés de Florian Grill, est-ce que tu t’attendais à ce qu’il y ait des combats politiques aussi virulents et aussi forts ?
Je n’ai pas forcément été surpris car, malheureusement, depuis 2016, on est quand même assez habitués à des escarmouches qui arrivent à intervalles plus ou moins réguliers. Je pense qu’à un moment donné, Florian a aussi voulu taper un petit peu du poing sur la table pour rappeler certaines vérités mais maintenant, je crois que ce ne sont pas ces combats-là qui intéressent les clubs. Ce qui les intéresse, c’est la réalité du terrain, la réalité de leurs vies et je crois que c’est là que nous devons mettre toute notre énergie et c’est là que nous la mettons.
Question plus personnelle car tu es actuellement président de l’US Nafarroa mais également vice-président en charge du rugby amateur. Est-ce que tu vas passer la main du côté de Nafarroa pour gagner un peu plus en indépendance ainsi qu’en termes d’éthique ?
Je vais répondre très clairement à ta question car j’ai passé la main depuis jeudi dernier et depuis quelques jours, je ne suis plus ni membre du conseil d’administration ni président de l’US Nafarroa. Je tiens juste à préciser que je l’ai fait car c’est quelque chose que j’avais en tête depuis déjà plus d’un an, bien avant l’aventure Fédérale qui s’est présentée à moi et ses nouvelles responsabilités que j’ai endossées pour des raisons que j’ai expliqué en temps et en heure au conseil d’administration. Je voulais aussi dire que quand bien même j’étais et président de l’US Nafarroa et vice-président en charge du rugby amateur, je pense et je suis même convaincu d’avoir toujours suffisamment d’intégrité pour savoir faire la part des choses entre les deux.
On n’en a jamais douté. Pour finir, quelles sont l’empreinte et la marque que veut laisser Xabi Etcheverry en tant que vice-président du rugby amateur et des compétitions ?
De l’écoute, de l’échange, de la réflexion et essayer de ne pas réagir sous l’émotion, chose que je trouve qu’on a trop souvent tendance à faire, pour justement essayer d’amener des solutions derrière les plus solides, pérennes et durables possibles.
Merci et on te souhaite un bon mandat à la tête du rugby amateur français
Merci à toi.
Propos recueillis par Loïc Colombié
Article en partenariat avec
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