Après la défaite (13-6) du SC Albi sur les terres de Carcassonne, le 3/4 aile des jaunes et noirs tarnais était frustré voire amer quant au résultat, tant les albigeois ont loupé le coche durant le second acte, après s’être mis dans le dur lors de la première période via son indiscipline. Après deux blocs et 8 journées, le SCA reste tout de même leader de Nationale mais voit le peloton de tête se resserrer. Prochaine étape du Tour de France des gars de la cité épiscopale : Suresnes dans 15 jours.
On sait que vous étiez venus avec de grosses ambitions ici, à Carcassonne. Vous venez mourir si près mais si loin aussi ?
Les ambitions, ça ne fait jamais gagner les matchs. C’est beaucoup de frustration et de tristesse, on fait plutôt une bonne 2e mi-temps mais on a pris 3 cartons jaunes, on joue à 13 contre 15. On a eu affaire à une équipe pragmatique de Carcassonne qui descend de Pro D2 mais on le savait et quand tu prends 3 cartons jaunes, tu ne peux pas gagner un match à ce niveau-là. C’est rageant.
Il y a aussi eu des carrefours dans cette rencontre, des moments clé que vous n’avez pas non plus bien abordé en 2e période ?
On s’était dit beaucoup de choses. Pour gagner un match à l’extérieur, il faut être très bons en conquête et aujourd’hui, peut-être qu’on n’a pas mis les choses dans le bon ordre mais on fait une 2e mi-temps qui nous rassure car quand on joue comme on a l’habitude de jouer, quand on fait ce qu’on a dit qu’on allait faire, finalement, ça marche. Aujourd’hui, je pense que cette physionomie du match ne nous a pas mis en confiance et on a joué bridé ce qui n’est pas bon donc on va rectifier le tir. En tous cas, je remercie profondément les supporters albigeois qui ont fait le déplacement et ça, je vous assure qu’on l’a vu et que ça nous tient vraiment à cœur donc n’arrêtez pas et faites-nous confiance.
Ce point de bonus défensif permet de vous récompenser car vous ne revenez quand même pas à vide de l’Aude ?
Oui, on va peut-être capitaliser sur ça. Je pense que toutes les équipes ne viendront pas prendre un point mais ce point-là a un goût amer car il y avait mieux à faire. Il n’y a que le travail qui perd et on va retourner au boulot, il n’y a pas de problème.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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