Le feu follet des lignes arrières rennaise a fait une prestation remarquée face à Graulhet lors de la 3eme journée de Nationale 2. Alors que les bretons se sont imposés pour la première fois de la saison, qui plus est, devant le public du vélodrome, l’ex joueur de Nevers et Beaune a fait valoir ses qualités de vélocité et de relance lors de la joute face aux rouges et noirs tarnais. Arrivé à l’intersaison, Jules Missland espère bien vivre une belle aventure sportive et humaine en terre bretilliennes.

On t’a beaucoup vu à l’œuvre dans ce match avec des relances chaloupées ?
C’était surtout parce-que les coéquipiers ont réussi à faire de bons trucs. On a réussi à trouver des espaces et c’est super cool.

Vous aviez quand même la pression avant ce match ?
On restait sur deux défaites à l’extérieur avec deux bonus défensifs et on avait à cœur de bien faire devant le public mais surtout de protéger notre maison.

On a vu beaucoup d’indiscipline rennaise en début de match où vous arriviez dans les 22 sans parvenir à concrétiser vos temps forts. Est-ce que vous n’avez pas commencé à douter un peu ?
Je ne sais pas si on a douté mais on était trop indisciplinés. On était dans l’avancée mais on n’arrivait pas à concrétiser sur le jeu au sol, on s’est dit que c’était quelque chose qu’il fallait rectifier. On l’a fait après et on a réussi à prendre le score.

En seconde mi-temps, on a vu que Graulhet était revenu avec d’autres intentions dans le secteur de la mêlée. Est-ce qu’à un moment donné, vous avez eu peur de perdre le bonus offensif voire même de leur laisser un bonus défensif ?
Je crois qu’on le perd vers la 70e mais on le reprend après. Je pense qu’on aurait vraiment été déçus de ne pas le prendre et on est satisfait de l’avoir récupéré.

Un mot sur Graulhet, l’adversaire de ce soir ?
On les avait joués l’année dernière avec Beaune, on sait que c’est une équipe joueuse, surtout à Pélissou. Du coup, on avait à cœur de bien faire car ils avaient gagné à Limoges et restaient sur une défaite face à Saint-Jean de Luz donc on s’est dit qu’ils allaient vraiment tenir à vouloir venir nous battre ici.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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