L’international ivoirien et massif seconde ligne du Sporting Club Albigeois, nous a accordé une interview à la suite de l’opposition dirigée à haute intensité face au SC Graulhet. L’ex joueur de Carcassonne, Montauban et Massy nous a livré ses premières sensations sous les couleurs jaunes et noires tout comme ses ambitions avec le club tarnais qui évoluera pour la 4eme saison d’affilée en Nationale. Entretien avec un colosse qui compte bien laisser son empreinte dans la cité épiscopale.
On est avec l’une des nouvelles recrues du Sporting Club Albigeois, Evrard Oulai, arrivé en terre tarnaise après de belles saisons à Massy. Nouvelle équipe, nouvel objectif, nouveau projet ?
Oui, nouveau projet. J’ai eu Mathieu Bonello au téléphone qui m’a présenté le projet d’Albi et vu que je voulais redescendre un peu dans le sud, sans oublier Massy qui reste encore dans mon cœur, j’ai accepté ce projet. Voilà pourquoi je suis à Albi et j’espère qu’on va aller chercher cette année ce qu’Albi cherche depuis de nombreuses années.
Tu arrives dans un groupe qui a un gros noyau dur. Est-ce que l’adaptation a été facile ?
Ça a été facile car j’ai joué avec pas mal de joueurs comme Sean Robinson, Simon Renaud, Jacques Engelbrecht donc l’adaptation a été facile. Les joueurs m’ont mis dans le confort donc je me suis tout de suite senti chez moi, je travaille avec le groupe, je reste concentré et à l’écoute pour qu’on travaille tous ensemble.
Quelles sont tes premières impressions sur cette ville et ce club d’Albi ?
Je connais le club d’Albi, j’ai déjà joué contre lui. C’est un beau club avec une belle histoire derrière, j’ai la chance de porter ce maillot donc j’espère lui faire honneur. Je n’ai pas encore eu le temps de découvrir la ville mais je vais le faire au fur et à mesure et on verra la suite.
C’était la première opposition contre Graulhet et donc la première fois que vous » montiez un peu dans les tours » ?
On a repris le 10 ce qui fait 3 semaines de prépa et on attaque par une opposition contre Graulhet qui est aussi une belle équipe et qui se prépare pour la Nationale 2. Ils ont produit du bon jeu tout comme nous, on a aussi essayé de voir ce dont on était capables et si on avait bien travaillé sur les 3 semaines. C’est plutôt correct donc on est content, il y a eu du jeu et du déchet donc, maintenant, on va corriger tout ça et essayer de donner le meilleur de nous contre Périgueux jusqu’à arriver au match final qui est le 26 contre Bourgoin.
Il faut monter en puissance car Bourgoin et Bourg-en-Bresse d’entrée, c’est du lourd et de l’épais ?
Oui, c’est du lourd, ce sont de belles équipes avec aussi de belles histoires. Nous, on se concentre sur nous, on ne regarde pas l’adversaire car le plus important aujourd’hui, c’est nous, on travaille d’abord nous et on verra le jour du match qui est prêt et qui ne l’est pas. Pour l’instant, on ne pense qu’à nous et on ne regarde pas les autres, le plus important, c’est nous.
J’imagine que pour toi, personnellement, il y a un match dans la saison qui va te tenir à cœur, celui contre Massy ?
C’est un match difficile pour moi et, au passage, je remercie le club de Massy car c’est aussi grâce à lui que j’ai relevé un peu la tête au niveau du rugby. Ça a été difficile ces dernières années mais ils m’ont redonné le sourire et l’envie avec les moments que j’ai partagés là-bas donc je suis content. Ca va être difficile de jouer là-bas mais, en même temps, ça va aussi être magique pour moi car j’ai connu un titre de champion avec eux et j’espère avoir un bel accueil quand je vais y revenir mais qu’on repartira avec une victoire. Même si Massy est dans mon cœur, je porte aujourd’hui les couleurs d’une autre équipe donc je veux me donner à fond avec cette équipe et aller chercher quelque chose. Je remercie Massy, je remercie ce club et tous les dirigeants là-bas, ça a été une belle aventure pour moi.
Quel est ton mot d’ordre pour cette année sous les couleurs jaune et noir ?
On va déjà dire bonne chance, moins de blessures et surtout jouer plus de matchs.
Du plaisir ?
Oui, du plaisir, des victoires et chercher ce qu’Albi attend depuis très longtemps.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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