#Rugby – Fédérale 2 / Julien Vello (Gaillac) : «Je suis fier d’avoir fait partie de ce groupe!»

Après une décennie sous le maillot Gaillacois, Julien Vello, vient de raccrocher les crampons sur un titre de vice champion de France de fédérale 2 et une accession à l’étage au dessus. L’ex talonneur d’Albi était certes déçu de ne pas avoir pris part à la finale face à Layrac (défaite 6-17) pour cause de blessure, tout en étant frustré du résultat mais n’en gardait pas moins une énorme fierté d’avoir vécu une épopée pareille avec ce groupe de copains. Dorénavant, Julien Vello tout comme son frère d’armes, Olivier Gisquet vont tenter dans le livre d’or de l’UAG au chapitre : joueur légendaires.

Crédit photo Infinty Graphic

Tu es l’un des cadres de l’UAG qui a tout vécu avec ce club et qui vient de mourir à une marche du bouclier mais tu as vécu une belle aventure ?

 

C’est sûr, c’est une belle aventure mais ça fait chier de finir comme ça. On n’a pas bien maîtrisé notre jeu sur la finale, on a été défaillants en conquête mais par contre, on a fait un gros boulot en défense. Ça n’a pas suffi, on l’a vu à 5 minutes de la fin quand ils prennent la pénaltouche et on a fini par craquer, quand ça fait 5 minutes que tu pilonnes, à un moment donné, tu franchis la ligne. Ça fait chier mais on va quand même retenir la belle saison et la belle aventure avant tout. 

 

Ça a été un peu frustrant pour toi car tu n’as pas pu jouer cette finale ? 

 

Je ne l’ai pas beaucoup montré mais ça me ronge. Il fallait que je prenne une sage décision, il y avait un gros risque derrière si je venais à jouer et que je prenais un gros coup dessus, ça pouvait finir en fracture et avec l’âge, j’ai préféré dire non. 

 

Quoi qu’il arrive, vous avez perdu cette finale mais les gars ont porté haut les couleurs rouge et noir ainsi que la tunique ? 

 

C’est certain et même depuis le début de la saison, on a toujours fait honneur à ce blason. Ils y feront encore honneur l’année prochaine, je suis vraiment fier d’eux tout comme je suis fier d’avoir fait partie de ce groupe.

 

Avoir fait monter Gaillac en Fédérale 1 est une fierté pour toi ? 

 

Oui, c’était l’objectif depuis un moment, je le fais sur ma dernière saison donc je suis content. 

 

Pour toi, le plus beau moment se trouve contre Balma, quand à 10 minutes de la fin, quand vous montez en Fédérale, tu sors bras dessus, bras dessous avec Olivier Gisquet ? 

 

Avec mon super pote / ami Olive, on sort ensemble et c’est vrai que c’est un souvenir indélébile. 

 

Que représente Gaillac pour toi ? 

 

Ça représente une deuxième famille. Quand je suis arrivé il y 10 / 11 ans, je connaissais 2 ou 3 joueurs mais pas plus et à la sortie, 10 ans après, j’ai des amis pour la vie donc je suis super content. Je suis gaillacois depuis un bon moment donc je suis content. 

 

Est-ce que, dans quelques années, on pourra te voir sur les bords des talanquères voire même dans la cahute des entraîneurs ? 

 

On verra, qui sait ? Seul l’avenir nous le dira. 

 

En quelques mots, que représente cette année pour toi ? 

 

De la vaillance car on a eu des équipes où il fallait se les peler donc je dirai vaillance, travail et plaisir. 

 

Ça passe vite une carrière ? 

 

Vraiment ! Quand tu es jeune et que les anciens te disent  » profite « , tu ne le crois pas mais quand c’est toi qui es ancien, c’est vrai qu’effectivement ça passe très, très vite. 

 

Que va devenir Julien Vello maintenant ? 

 

On verra, je ne sais encore pas trop ce que je vais faire l’année prochaine. Je pense que je continuerai le sport, pas dans le rugby mais certainement dans un autre sport. 

 

Un petit mot pour le public rouge et noir qui a été là dans tous les coins de France ? 

C’est un public extraordinaire qui nous a toujours suivi à domicile comme à l’extérieur, à 5 minutes de la maison comme à 3 ou 4 heures. Ils ne nous ont jamais lâchés et je les en remercie énormément.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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