#Rugby – Nationale 2 / Valentin Mouysset (Graulhet) : «Je me sens assez chanceux et privilégié d’avoir été contacté par le SCG, un club avec un projet très ambitieux et un dynamisme assez impressionnant!»

Pour cette seconde saison en Nationale 2, la cellule recrutement autour des 2 nouveaux co-présidents (Renaud Martinet et Jérome Montbroussous) et du staff a été très efficiente dans la cité du cuir. Mêlant expérience, jeunesse, paris ou joueur revanchard les nouvelles têtes du SCG sont diverses et variés. Le tarnais Valentin Mouysset, qui fait son comeback dans le Tarn, sera un des gages d’expérience au sein de la charnière rouge et noire. Passé par Sor-Agout, le centre de formation du Castres Olympique, Lavaur et Drancy ce 1/2 de mêlée pouvant évoluer à l’ouverture va amener une nouvelle corde à l’arc Graulhetois. Rencontre avec un joueur qui va découvrir la Nationale 2 et qui je cache pas sa fierté de rejoindre le club centre tarnais.

Crédit photo Patrick Olombel

 

Tout a commencé pour toi dans le Tarn, à Sor Agout, à Castres puis à Lavaur avant d’aller faire un crochet du côté de Drancy ? 

 

C’est ça en effet. J’ai commencé le rugby à l’âge de 5 ans à l’école de rugby de Sor Agout, là où j’ai tout appris auprès des éducateurs de Sor Agout mais aussi de mon papa. A la fin de l’école de rugby, je suis parti à Castres où j’ai joué jusqu’en espoirs et à arriver aux portes de l’équipe première. J’ai ensuite atterri à Lavaur en Fédérale 1 avec Mathieu Bonello puis Alexandre Albouy et après avoir passé mon concours de prof d’EPS, je suis monté en région parisienne et j’ai joué pendant trois ans à Drancy, également en Fédérale 1. 

 

On va faire un petit focus sur ce passage à Castres. Pour toi, c’est un passage formateur qui t’a permis de toucher du doigt le plus haut niveau du rugby français et quelque chose qui est ancré en toi ? 

 

Il est certain que les années castraises ont été très bénéfiques pour moi, j’ai passé de supers moments avec des rencontres et des amis qui sont restés dans ma vie jusqu’à maintenant. J’ai aussi eu la chance de côtoyer l’équipe professionnelle à la fin de mon aventure castraise mais également des entraîneurs de très haut niveau dont Cédric Jalabert qui m’a accompagné tout au long de mon centre de formation et qui m’a appris plein de choses. A la fin, j’ai aussi côtoyé Christophe Urios donc ils m’ont beaucoup apporté et je me suis régalé à Castres pendant 8 ou 9 ans, c’étaient des années très positives. 

 

A Castres, il y avait un certain Mathieu Bonello qui t’a un peu vu évoluer avec l’équipe première et qui t’a embarqué à Lavaur où il y a aussi eu une très belle aventure humaine mais surtout sportive puisque tu as décroché un titre de champion de France de Fédérale 1 en 2018 avec l’ASV ? 

 

J’ai joué 4 saisons à Lavaur en Fédérale 1 et, en effet, on a vécu des saisons magnifiques. On a échoué la première année en demi-finale contre Rouen et on a réussi à aller au bout la saison d’après avec un groupe très étoffé pour une équipe de Fédérale 1 et vraiment une très belle équipe, que ce soit sur le terrain ou en-dehors. Encore une fois, on a vécu deux très belles saisons, on a été chanceux de vivre ça et c’étaient de supers souvenirs et de supers moments. 

 

Cette finale contre Trélissac est le match qui a la saveur la plus particulière pour toi ? 

 

Les phases finales ont été particulières pour moi car toutes les phases finales ont eu une saveur particulière. Quant à la finale, c’est sûr que c’est le match qui fait qu’on est champions mais c’est peut-être le match le moins abouti que l’on fait en phases finales, c’est un peu paradoxal mais la sensation de la finale est plus le soulagement d’avoir gagné ce match qu’un vrai plaisir en termes de jeu et de terrain. C’est un sentiment incroyable mais assez paradoxal sur ce match-là de la finale. 

 

C’est ensuite l’envol vers la région parisienne pour des raisons professionnelles et avec un appel de Vincent Lagasset, là aussi un ancien de la maison castraise ? 

 

Vincent m’a contacté à la fin de mes années vauréennes. J’ai dû monter en région parisienne une fois que j’ai eu mon concours puisque j’étais devenu prof d’EPS entre-temps et il m’a donc contacté, je l’avais eu comme entraîneur à Castres en Crabos pendant une année. A cette époque-là, il était manager de Drancy, il a appris que je montais en région parisienne donc il m’a appelé, on s’est rencontré et finalement, j’ai décidé de venir à Drancy pour mon aventure parisienne. 

 

Ça a quand même été un dépaysement total entre le rugby du sud-ouest et le rugby francilien ? 

 

Oui, un vrai dépaysement notamment sur la façon de voir le rugby et de voir le jeu. À Lavaur, on avait un jeu qui était très offensif où on portait beaucoup le ballon et c’est vrai que les premiers moments à Drancy, qui était une équipe en difficulté en Fédérale 1, ont été un vrai dépaysement niveau rugby. Ça a aussi été un dépaysement au niveau culturel et social mais je ne garde que de très bons souvenirs et ça s’est très bien passé à Drancy, ma conjointe et moi avons été très bien accueillis et on a passé trois belles saisons autant sur le terrain, même si ça a été trois saisons très compliquées à part la dernière, qu’à l’extérieur. Comme je l’ai dit, on a été très bien accueillis et au niveau social, ce sont de très beaux souvenirs et également de très belles rencontres. 

 

On va maintenant passer sur Graulhet. Comment s’est faite la mise en contact avec le SCG ? 

 

Ça s’est fait par l’intermédiaire de deux potes à moi avec qui j’ai joué à Lavaur, notamment Léo Durand et Lilian Cugier. En discutant ensemble, on s’est rendu compte que ça me plairait bien de venir à Graulhet et ils m’ont dit qu’il était possible que le club ait des besoins au poste où je peux évoluer. De fil en aiguille, Jérôme Montbroussous et Florian Gimbergues m’ont contacté, j’en ai été très heureux et je me sens assez chanceux et privilégié d’avoir été contacté par Graulhet, un club de Nationale 2 avec un projet très ambitieux et un dynamisme assez impressionnant et qui a vraiment l’air très intéressant, de loin en tous cas. Ils m’ont présenté les choses, leur vision sportive et extra-sportive, j’ai de suite accroché et je suis très heureux d’avoir la chance de pouvoir évoluer pour le SCG l’année prochaine.

 

Est-ce que tu as un peu suivi le parcours des rouge et noir depuis Drancy ? 

 

Oui, j’ai suivi un petit peu, un peu plus en fin de saison quand on est entré en contact mais j’ai quand même gardé un œil sur la Nationale 2 tout au long de la saison. J’ai vu qu’ils avaient fait un très bon début de saison avec pas mal de victoires enchaînées à domicile et ensuite, que la Nationale 2 était un championnat très, très serré, notamment dans leur poule, et qu’ils ont dû batailler jusqu’à la dernière journée pour pouvoir se sauver. Ils ont fait preuve de beaucoup de caractère et de beaucoup d’âme et c’est vrai que ça donne envie de rejoindre ce genre de collectif et de groupe. 

 

Quelle est ton ambition personnelle en arrivant à Graulhet ? Prendre du plaisir et croquer à pleines dents dans cette Nationale 2 ? 

 

Exactement. Pour moi, c’est une chance de pouvoir évoluer en Nationale 2 même si à l’époque avec Lavaur, j’ai connu la 4e division voire la 3e quand la poule Élite était  » en balance « . C’est une vraie chance et l’objectif personnel est de montrer le niveau que je peux avoir, de grappiller le maximum de temps de jeu et d’amener le plus possible au groupe et à l’effectif. J’espère avoir le niveau et montrer que j’ai le niveau pour évoluer dans ce groupe et cet effectif. 

 

En quelques mots, que représente Graulhet pour toi ? 

 

Graulhet est quand même un club historique du Tarn et pour moi qui suis tarnais, ça représente l’un des clubs qui a marqué l’histoire du rugby tarnais. Avoir la chance de jouer dans ce club, notamment à ce moment-là de son histoire, ça représente quelque chose pour moi et je suis très content d’avoir cette opportunité-là. 

 

Il y a un recrutement qui est assez ambitieux du côté de Graulhet ce qui doit te mettre un peu en émulation ? 

 

C’est vrai que de loin, on a l’impression que le club est attractif, que les joueurs ont envie de venir à Graulhet et ça donne beaucoup d’envie et d’excitation. C’est très stimulant et j’espère que ça laisse augurer de bonnes choses pour cette présaison et cette saison 2023 / 2024. C’est vrai que le recrutement est assez impressionnant et ambitieux et, en tous cas, ça donne très envie de reprendre le rugby. 

 

En plus, tu arrives avec dans tes bagages un petit talonneur argentin ? 

 

En effet, Juan Martin Fontan, avec qui j’ai joué cette année à Drancy et qui nous a prouvé toutes ses capacités tout au long de la saison, est aussi entré en contact avec le club de Graulhet. Du coup, on arrive ensemble tous les deux et on essaiera de se faire une petite place dans l’effectif, si possible. 

 

Merci et on te souhaite une belle saison avec les rouge et noir

 

Merci beaucoup.

Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec

Laisser un commentaire