Avec une série en cours de huit rencontres sans défaite en championnat, dont six victoires, L’Union St Jean s’est installé comme une écurie solide de cette poule B de Régional 1. Aujourd’hui co-leader du FC Sète, les Haut-Garonnais pourraient même rebalancer les cartes et pourquoi pas prétendre à de nouvelles ambitions en 2022 comme le confirme leur nouveau capitaine Rémi Pivois, arrivé cet été de Muret.


C’est votre première année dans l’effectif de L’Union Saint Jean, on peut dire que pour une première saison démarre plutôt bien !
Oui tout à fait. Nous avons eu un peu de mal au début de saison, avec deux défaites d’affilé. Avec des faits de jeu qui n’ont pas été en notre faveur. Mais vu qu’il y a eu pas mal de recrutement cette année, on a eu un peu de mal à trouver l’équilibre de l’équipe. Maintenant, on est bien dedans. On a notre façon de jouer, ça fait quelques matchs où nous sommes invaincus depuis aussi le match gagné sur tapis vert contre Blagnac. Ce qui, je pense, nous a fait un peu de bien au moral. Depuis, on est invaincus.
Ces trois premiers points engrangés sur tapis vert vous ont permis de lancer la machine et vider les têtes en quelques sortes…
Je ne sais pas si ça nous a fait quelque chose au moral. Mais en tout cas, ces trois points pris après ces deux premières défaites je pense nous ont fait un peu de bien oui.
Là du coup vous vous retrouvez leader ex-aequo avec la réserve du FC Sète. Est-ce que pour vous c’est un enjeu de viser cette première place synonyme d’accession en N3 ?
Au début de saison, on ne s’était pas forcément mis d’objectifs. On voulait essayer d’engranger le plus de points possibles pour éviter d’être dans le fond du classement vu qu’il y a quatre descentes cette année. C’est quand même pas mal. Maintenant, arrivé à la trêve, on se retrouve premiers avec le FC Sète, je pense qu’on va pouvoir se mettre un petit enjeu.

Le club est issu de la fusion avec L’Union et St Jean il y a trois ans, on voit que le club grandit année après année. Vous, qui avez l’expérience du niveau N3 avec Muret, est-ce que L’Union St Jean a ce qu’il faut pour ambitionner cette N3 ?
Oui. Il y a de bonnes installations. Les terrains d’entraînements conviennent fortement, et surtout le terrain d’honneur où on joue le week-end, c’est vraiment un très bon terrain. Le dernier match, il avait plu toute la semaine, on a pu jouer, le terrain ne s’était pas dégradé.
On va évoquer votre parcours personnel. C’est donc votre première saison dans ce club. Comment s’est passée la transition depuis Muret ?
Déjà, ça a été assez facile pour moi. Je connaissais deux-trois joueurs de l’équipe dont un qui m’a incité à venir. C’était donc un peu plus facile pour moi pour m’intégrer. Le coach m’a vraiment bien intégré aussi.
D’autant que cette arrivée s’est soldée également par le brassard de capitaine. Ça pouvait être une charge supplémentaire pour vous. Comment ça se passe ce capitanat ?
Je le vis bien. Je l’ai déjà été auparavant que ça soit lorsque j’étais plus jeune aux Fontaines ou même à Colomiers en U19 Nationaux, ou aussi à Colomiers quand je redescendais avec l’équipe deux. J’ai déjà eu ce rôle de capitaine donc ce n’était pas un rôle tout nouveau pour moi. Je sais ce que j’ai à faire et ce que je peux apporter à l’équipe.

Votre passif en tant qu’ancien des Fontaines, des U19 Nationaux doit également apporter une sérieuse plus-value pour vous sur le terrain avec L’Union St Jean ?
Oui. J’ai pu côtoyer de grands matchs et faire au moins une vingtaine de matchs en National 2 avec Colomiers. Je peux aider l’équipe grâce, on peut dire, à mon petit vécu. Je n’ai que 24 ans mais c’est déjà pas mal comparé à d’autres joueurs de l’équipe.
Et en arrivant à L’Union St Jean cet été, avec notamment votre bon début de saison, quels objectifs aimeriez-vous atteindre avec votre nouveau club ?
Pourquoi pas faire cette montée de R1 en National 3. Pour nous joueurs et pour l’ensemble du club, ça serait vraiment taper un gros coup de faire ça cette année je pense.

On le sait que pour un tel objectif, la route est longue. Vous avez cependant un certain avantage dans votre poule B, vous savez que plusieurs réserves (Colomiers, Castanet, Blagnac et Béziers) ne peuvent pas monter. Sète peut monter. Vous-même quelle visibilité avez-vous sur cette poule après dix journées ?
Après dix matchs joués, nous, on se concentre avant tout sur notre jeu. On a un jeu où on aime jouer au foot. On relance de derrière, on n’aime pas balancer le ballon comme pourraient le faire certaines équipes de ce championnat. En Régional 1, ce sont souvent des jeux directs comme ça. Nous on essaye plutôt de relancer de derrière, construire et garder le ballon le plus longtemps possible.
La moitié du championnat sera en février. Pour viser cette fameuse première place, de quoi aurez-vous besoin jusqu’à juin ?
Déjà il nous reste trois matchs dans les phases allers. Le 16 janvier, il faudra bien reprendre après la trêve avec le déplacement à Colomiers. On sait qu’avec les fêtes de Noël ça sera peut-être compliqué de bien s’y remettre. Vu qu’on a mal commencé le championnat, ça sera un objectif de bien s’y remettre et continuer à être sérieux aux entraînements et aux matchs. Je pense qu’en faisant ça, on arrivera au bout de ce qu’on veut.
Propos recueillis par N.Portillo


