
Vendredi, c’est Bourgoin et j’ai envie de dire que ce n’est pas la même équipe que celle que vous avez rencontré en début de saison. Comment est-ce que vous préparez ce rendez-vous ?
On le prépare comme tous les matchs, Kevin et Flo en parlent depuis le début de saison, on reste sur notre chemin, on est en mission. On reçoit une 2e fois consécutive dans notre » quartier général « , au Stadium et on sait qu’en général, la 2e réception est toujours plus complexe que la première donc on est très attentifs surtout que par rapport à leur début de saison, Bourgoin est plus en confiance. Le premier match que l’on a fait, on l’a perdu chez eux mais ils ont ensuite enchaîné quelques défaites puis ils se sont un peu refait la cerise et sont remontés au classement, c’est une équipe qui est de plus en plus complète sur le projet d’équipe, on sent qu’ils ont vraiment beaucoup progressé, comme nous. Dans le jeu, ça joue vraiment de partout, ils ont toujours leurs fondamentaux très forts que ce soit leur paquet d’avants ou la défense où leur équipe est costaud donc on prépare le match hyper sérieusement pour valider et confirmer cette victoire contre Périgueux à domicile. On s’attend à un gros match, on espère qu’il y aura tout autant de supporters au Stadium voire plus si possible pour continuer à nous aider et à pousser derrière les joueurs.

En début de saison, vous étiez revenus sur l’époque Béchu et les bons soldats mais les choses ont changé aujourd’hui ?
Moi, je n’ai pas connu l’époque Béchu donc je ne pourrai pas en parler (rires). Même s’il y a des trentenaires dans le groupe, on a de plus en plus de joueurs de la génération Z et comme l’a dit Flo, la génération Z, c’est celle du sens, qui a besoin de comprendre, de se sentir utile et qui a besoin de sens, je ne dis pas que ce n’était pas le cas avant mais là, c’est encore plus. Forcément, ils aiment bien comprendre, et en toute humilité, ayant seulement joué en Fédérale et en jeunes, je n’ai pas le souvenir que j’avais autant besoin de comprendre mais j’appliquais (rires). Ça ne veut pas dire que c’est mieux non plus, je préfère regarder vers l’avant mais au moins, cette génération s’intéresse à travers la vidéo, les datas et autres. En même temps, le rugby s’individualise de plus en plus, que ce soit par les évaluations des centres de formation, par les différentes données que l’on peut avoir, par les statistiques, les GPS, etc, tout est de plus en plus individualisé pour optimiser la performance collective. Du coup, quelque part, je trouve que c’est assez cohérent avec l’évolution du rugby que les joueurs veuillent aussi plus comprendre.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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