
Comment est-ce qu’on vit la semaine lorsqu’on est en haut du classement ?
Qu’on soit en bas, au milieu ou en haut, je pense qu’on l’aborde de la même manière. Il est sûr que c’est toujours » un confort » d’être au sommet mais ça n’empêche en rien de continuer les efforts et, justement, je pense que plus on est haut dans le classement plus on doit travailler, être rigoureux, exigeant, travailler sur les détails et ne pas s’arrêter sur ce qu’on sait déjà faire.

Mais vous savourez quand même ?
Ah oui, quand même ! Il faut savourer les petites choses.

On a par exemple vu un pack de Périgueux bien armé mais ça ne vous a pas empêché de dominer assez nettement en mêlée ce qui est quand même un point intéressant. A quoi est-ce que vous attribuez cette progression au niveau de la mêlée ?
Je vais parler au nom de tous les avants. Plus le pack va être » intéressant » comme on l’a vu à Nice ou contre Périgueux, plus on a un peu cet ego collectif qui monte et donc, même s’ils sont venus très armés, je pense qu’on n’est pas à plaindre non plus. Je trouve qu’on regarde beaucoup autour mais que si on met un peu le nez dans l’équipe … moi, par exemple, quand je regarde à droite ou à gauche, je sais que je ne crains rien, ça ne me fait pas peur de prendre des gros packs. Je pense qu’on les a très bien contrés car que ce soit les jeunes comme Maté (Gurtskaia) qui a 19 ans ou ceux comme Jack qui en a 33 qui soient devant, tout le monde est au même diapason et ça prouve aussi qu’on est un groupe qui, quand il met la marche avant, peut soulever des montagnes.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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