
Est-ce que vous avez le sentiment qu’il faut maintenant augmenter le curseur de l’exigence plus le championnat avance par rapport au début de saison ?
Je pense que là, on a acquis la base de notre projet, on a tout mis en place, on sait où chacun sa position sur le terrain et maintenant, c’est à nous de faire les bons choix au bon moment comme l’a dit Kevin. Eux ne peuvent pas être sur le terrain à notre place, c’est à nous de décider quand il faut jouer, quand il faut mettre du pied, à nous de prendre le relais et d’être matures sur ça.

Est-ce que le vécu collectif sur ce début de saison vous fait dire que par rapport à la première journée, vous arrivez déjà à mieux faire ces choix-là aujourd’hui ?
Oui, je trouve que oui. Il y a vraiment une évolution dans notre jeu depuis le premier match à Bourgoin, on a vu qu’on produisait vachement plus, qu’il y avait beaucoup plus de temps de jeu et même de temps de jeu effectifs, on voit que les séquences sont très longues comme ce week-end où il y a eu une séquence de 3 minutes donc c’est qu’on tient bien le ballon et que c’est ensuite à nous de bien finir. Oui, il y a donc une évolution positive.

Le dernier promu ne vous a pas trop réussi, est-ce que ça aussi sert justement à garder les joueurs en éveil ?
Vous parlez de promu mais j’ai joué Rennes il y a deux ans, je connais les joueurs, ce sont les mêmes que ceux qui étaient en Nationale face à nous il y a deux ans et ce sont quand même des joueurs de haut niveau, comme on l’a dit, il n’y a pas de petites équipes et il n’y a pas non plus de petits joueurs. Quand on est allé à Niort, oui, on est passé un peu à côté, on n’y était pas dans les bases du rugby et c’est ce qui nous a fait défaut. C’est à nous de ne pas le reproduire, ça a été une première alerte donc c’est à nous d’être vigilant ce week-end.

Tu as repris la semaine dernière contre Narbonne, tu ne t’attendais sûrement pas à rentrer aussi tôt sur le terrain car tu n’as même pas attendu 30 secondes. Tu as donc fait les 80 minutes et on a l’impression qu’il y avait quelques crampes à la fin mais comment est-ce que tu te sens maintenant ?
Très bien, j’ai fait une très bonne préparation physique avec les prépas qui s’occupent des récupérations des blessés. On a attendu le bon moment, on a échangé avec les coachs, je n’étais pas forcément prêt au début donc on a attendu un peu plus longtemps que je sois bien avec le groupe, que je m’entraîne avec eux et que je reprenne les bases du rugby car cela faisait 4 ou 5 mois que je n’avais pas touché au collectif. Franchement, ça a été le bon moment même si ça a été un peu compliqué à Narbonne et que j’étais un peu déboussolé au départ mais ça s’est bien passé ensuite puis j’ai repris confiance face à Tarbes et je pense que là, c’est parti, je l’espère. ¨

Quel est ton rapport à la concurrence qui est quand même très forte ?
Très bon, il y a de la très grosse qualité. On a rentré de bons joueurs comme Nicola Bozzo qui ont des profils différents des nôtres et je pense que c’est un atout pour notre équipe car on a tous des profils différents donc on peut s’adapter aux équipes. Sur les paires de centres, on est tous capables de jouer 12 ou 13 donc je pense que c’est très positif.

Propos recueillis par Loïc Colombié

Article en partenariat avec









































