#Rugby – Nationale / Antoine Frambourg (Albi) : «Après ma formation je suis parti m’exiler en Bourgogne!»

Crédit photo Jacques Massine – Le #MagSport

Contre Tarbes, il n’y a pas eu deux mi-temps équilibrées. Que faudrait-il faire pour éviter ça ? 

C’est juste faire les choses au bon moment et dans l’ordre, ne pas se précipiter, ne pas tout relancer, juste être calme et avoir la tête froide tout le temps. 

 

On sait d’expérience qu’une 2e réception d’affilée est très, très casse-gueule. Comment est-ce que vous la gérez en tant que joueurs ? 

On est très content de ne pas reprendre le bus ce week-end et d’être à la maison (rires). C’est excitant de recevoir deux fois et c’est vrai qu’on a à cœur de faire un gros match, on sait que Rennes va se déplacer, ça va être long pour eux, ils ont une longue route et il est certain qu’ils vont vouloir faire quelque chose. Il est donc sûr qu’il ne faut pas les prendre à la légère et bien les recevoir. 

 

Vendredi, tu es rentré beaucoup plus tôt que prévu eu égard aux blessures et tu es sur un poste de 2e ligne où il y a de la grosse concurrence cette année. Comment vis-tu et le fait d’avoir eu plus de temps de jeu que prévu vendredi et cette concurrence ? 

Comme je l’ai déjà dit, c’est une belle concurrence, ce sont des joueurs qui m’apportent au quotidien, ce sont des amis, c’est avant tout ça et moi, j’apprends tous les jours avec eux, que ce soit sur le secteur de la touche ou de la mêlée. C’est vrai que je suis rentré plus tôt dans le match, les coaches m’ont mis dans la confiance d’entrée et je voulais juste faire mon boulot et ça a plutôt bien réussi. C’est vraiment apporter ma pierre à l’édifice et juste faire mon job, j’étais content, surtout pour l’équipe, d’avoir aidé à la victoire. 

 

Est-ce qu’on progresse davantage à l’entraînement ou vraiment dans le feu de l’action dans un vrai match ? 

C’est une phrase bête mais on joue comme on s’entraîne donc on va dire qu’on s’entraîne bien toute la semaine et qu’on déroule le week-end. Quand on est sur le terrain, il faut faire ses preuves, on a une concurrence saine à tous les postes et quand il y a des changements, tout le monde est à la hauteur donc ça pousse le collectif à être encore meilleur et à se dépasser chaque semaine.

 

On sait que tu es passé par Dijon ou encore Beaune avant d’arriver ici mais où as-tu été formé ? 

Ma formation s’est faite à côté, dans un petit village à côté de Toulouse, Saint-Jory et puis, j’ai fait pas mal de clubs : 3 ans au Stade Toulousain, 2 ans à Colomiers, 3 ans à Montauban en prépa et en 1ère. Ensuite, je suis parti m’exiler en Bourgogne, Mâcon pendant 1 an, Beaune en Nationale 2 un an aussi, Vienne en Nationale suivi de Dijon où j’avais signé mais il y a eu le dépôt de bilan. Du coup, je suis arrivé en tant que joker médical ici et ça va faire pile un an. C’est bien d’être ici car voir ses proches, c’est hyper important et moi, ça me rapproche, je suis parti depuis 4 ans, je ne les voyais pas tout le temps et maintenant, j’en profite pour aller les voir souvent. 

 

Propos recueillis par Loïc Colombié

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