On est avec le 3/4 aile du Stado Tarbes Pyrénées Rugby après un match que l’on peut peut-être qualifier de frustrant car, en 1ère période, vous avez posé de sérieux soucis à Albi ?
Albi est bien classé au classement et nous, nous sommes derniers donc on n’avait rien à perdre en venant ici. On fait une 1ère mi-temps correcte même si 6 fautes à la pause, c’est un peu trop et c’est ça qui les remet dans le match, du coup, ils repassent devant d’un point en fin de 1ère période. La 1ère mi-temps a été ce qu’elle était, elle était bonne pour nous mais quand on revient sur la 2e, on prend une séquence dans les 5 premières minutes, ils marquent et c’est compliqué de s’y remettre après. On prend des fautes en mêlée contre nous, ça re-marque un essai par le 9 à moitié en rampant donc c’est dur mais on va s’accrocher et ne rien lâcher. C’est compliqué, on sait qu’on est dernier au classement mais tant pis, on va se battre, on est 35 bonhommes, on s’entraîne chaque semaine et on va essayer de garder la tête en haut même si c’est compliqué, c’est comme ça.
On peut dire qu’à la 39e minute, vous étiez dans les clous et que vous faisiez douter Albi en menant 7 à 13. C’est ce carton jaune qui vous a fait basculer dans le moins bien ?
Oui, on les fait douter. Franchement, ils ne nous ont pas trop fait peur sur les lancements de jeu ou autres, un peu sur les contre-attaques où ils nous breakent deux fois mais on a réussi à les contrer. En seconde mi-temps, on a été apathiques au début et on subit ce qui fait qu’ils passent devant, qu’eux prennent confiance et qu’on n’arrive pas à rester chez eux dans leur camp.
On sent que malgré une saison compliquée, vous faîtes œuvre de solidarité ?
Heureusement qu’on a un groupe solidaire car sans ça, ça aurait pété depuis un moment. Le club, c’est ça, c’est une grande famille, les joueurs s’entendent tous bien donc on essaye de garder la tête haute et on ne va pas lâcher, de toute façon, on ne va pas lâcher. C’est la 10e ou 11e journée, la phase aller n’est toujours pas finie, il va falloir se battre avec les armes.
On peut s’attendre à voir l’ours tarbais encore sortir les griffes ?
C’est ça, il le faut.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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