
On est avec Gilen Queheille pour sa 100e sous les couleurs jaune et noire. Avant de parler du résultat de ce match face à Tarbes, club dont tu as en plus porté les couleurs, 100 matchs à Albi, ce n’est pas neutre ?
Non mais comme je l’ai dit, je ne pensais pas que mon 100e était aujourd’hui, je ne m’y attendais pas. Pour moi, c’était normal de faire 100 matchs, je ne m’attendais à rien de particulier car c’est mon métier aujourd’hui mais les coachs m’ont fait une attention particulière hier avec une vidéo où j’ai eu des félicitations d’un peu toutes parts et c’est là que j’ai réalisé que ce n’était peut-être pas rien. Ca m’a vraiment touché et vraiment fait plaisir, j’ai donc eu plein d’attentions hier, aujourd’hui aussi car il y avait plein de photos dans mon casier plus ces cadres à la fin donc ça fait vraiment plaisir. C’est vraiment touchant car je suis attaché à ce club et ils me le rendent de la sorte donc je suis trop content.

Lorsque tu es arrivé à Albi lors de ton premier passage, tu étais un jeune basque fougueux. Est-ce qu’on peut parler aujourd’hui d’un vieux briscard mauléonnais ?
Moins jeune, je ne suis pas vieux, je suis moins jeune (sourire). J’ai 31 ans et j’en aurai 32 l’année prochaine, je me sens bien, j’essaye de tout faire en sorte pour me sentir de mieux en mieux et ne pas devenir le vieux croûton.

Tu as joué à Colomiers, à Lavaur mais aussi à Tarbes et cette équipe de Tarbes, elle vous a posé des soucis aujourd’hui ce qui n’a pas dû t’étonner ?
Non, ça ne m’a pas du tout étonné, je savais que ça allait être la guerre et ça a été ça en 1ère mi-temps, heureusement qu’on marque pour passer à 14-13 avant la pause sinon, on est derrière à 7-13. On prend quand même une interception un peu cruelle car je pense qu’on domine les débats mais notre conquête nous a bien aidé aujourd’hui en touche et en mêlée pour aggraver le score et avoir ce bonus à la fin qui fait vraiment du bien.

Après cet essai pris en contre, est-ce qu’il y a eu un moment de doute ou de flottement ou avez-vous de suite senti que vous étiez en capacité de revenir ?
Du doute, oui mais on savait qu’on était en capacité de revenir car, en 1ère mi-temps, on rate un 2 contre 1 qui, sinon, va à dame. On tombe aussi dans l’en-but mais l’arbitre ne valide pas l’essai à juste titre donc on savait forcément qu’il fallait continuer de la sorte et que ça allait payer mais c’est vrai que ça frustre un peu lorsque tu n’arrives pas à concrétiser.

On a vu que les 20 premières minutes avaient été un peu compliquées, comment est-ce que tu l’assimiles ? De quoi est-ce que ça vient ?
Je pense qu’on est quand même une équipe très jeune, qui est à chaque fois en adaptation et qui est en train d’apprendre aujourd’hui. On est le 7 Novembre, le terrain trempe et c’est plus difficile de jouer à la main, je nous ai peut-être trouvés surpris par moment par le ballon glissant mais aujourd’hui, on apprend, on apprend et on apprend.

Nouveau bonus offensif à domicile ce qui fait du bien comptablement dans la course au Top 6 mais de suite, ton coach Flo Fourcade a mis en avant à notre micro la difficulté d’enchaîner un second match à domicile pour rester en éveil. Est-ce que tu suis son propos ?
Ah oui, il faut concrétiser à chaque fois ! Je ne pense pas qu’on ait déjà eu deux matchs à la maison cette année, on reçoit Rennes qui joue le maintien et qui va venir nous embêter, comme Tarbes, donc on sait très bien à quoi s’attendre. Ça va être un match très dur, comme tous les matchs de Nationale que je n’ai même plus envie d’appeler Nationale mais Pro D3 maintenant.

En 100 matchs à Albi, quel est ton meilleur souvenir, à moins que le meilleur reste à venir ?
J’ai des ambitions avec ce club mais pas de prétentions comme je le dis tout le temps et j’espère que le plus beau reste à venir.

Propos recueillis par Loïc Colombié


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