
Un point ramené de Narbonne mais bon point ou mauvais point après 48h de recul ?
Entre les deux, du 50 / 50. Je pense qu’avant le match, on aurait clairement tous signé pour un point défensif à Narbonne parce-que c’est une grosse équipe, que c’est costaud et qu’on sait aujourd’hui pourquoi ils sont en haut du tableau mais quand on analyse le match, qu’on voit les occasions qu’on aurait pu avoir, est-ce à cause de la pression ou le déplacement qui avait été un peu long, on est un peu frustré et un peu sur notre faim sur le coup de sifflet final.

Souvent, les reprises de bloc albigeoises sont un peu douloureuses mais le point positif est que là, j’ai la naïveté de dire qu’elle s’est mieux passée qu’à l’habituel ?
Bien sûr. On sort d’une semaine un peu off et de régénération pour les joueurs dont je pense que ça leur a fait du bien et je pense aussi qu’on a bien bossé cette semaine et que le déplacement à Narbonne a été bien encaissé par les joueurs. Ils ont répondu présents, on leur demandait justement de faire un vrai match avec deux belles équipes et ils ont répondu présents sur cette demande donc même si tout n’est pas positif, tout n’est pas négatif non plus. Avec un point de bonus à Narbonne, on peut également féliciter les joueurs pour leur prestation.

Vendredi, c’est Tarbes, un mal classé. Comment est-ce que vous abordez ce match ?
Avec beaucoup de sérieux et d’humilité et c’est une réalité. Pourquoi ? On connaît les valeurs de Tarbes, c’est vrai qu’ils sont en bas de tableau aujourd’hui mais on sait très bien que, vu leur caractère, les Tarbais ne lâcheront aucun match tout au long de la saison, ça a toujours été leur marque de fabrique. On est clairement prévenu là-dessus et avec le groupe et le staff, on prépare vraiment le match comme un gros match car si on ne met pas les ingrédients pour, on sait que Tarbes va nous poser énormément de problèmes.

A chaque journée, vous attendez le groupe sur l’état d’esprit. Quels vont être les termes de cette attente sur ce match-là ?
On va encore une fois appuyer sur l’état d’esprit car à Narbonne, heureusement qu’on a mis l’état d’esprit parce-que c’est ce qui nous a permis de ramener un point de bonus défensif qui est clairement mérité. Par contre, si on n’y avait pas mis les ingrédients, le contenu n’est pas 100% parfait, même loin de là, sur Narbonne donc les raisons et les objectifs seront les mêmes pour Tarbes, la base de la fondation, c’est l’état d’esprit et maintenant, en plus de ça, il va falloir rajouter du contenu. Si on veut rajouter du contenu sans les fondations, la maison ne tiendra pas donc, dans un premier temps, c’est respecter cette équipe, ne pas les prendre de haut mais je pense que le groupe est assez câblé pour ça et ensuite, une fois qu’on a mis les ingrédients de ce groupe à savoir les valeurs et l’esprit, il faudra apporter plus de contenu si on veut mettre à mal cette équipe qui ne viendra pas en victime ici, pas du tout même.

Sur la dernière action de Narbonne, plutôt que de tenter de vous sortir du bonus et de prendre le risque d’un contre, s’est dit » c’est Albi en face donc on tape en touche « . Est-ce que ça veut dire que vous commencez à être craint car la crainte entraîne souvent le respect de l’adversaire ce qui n’était peut-être pas le cas en début de saison ?
Tu fais bien de le souligner car c’est quelque chose qu’on a dit depuis le début de la saison. On fait à chaque fois un bilan avec les joueurs de là où on est, là où on va, ce que l’on cherche et, en fait, si on reprend pas à pas depuis notre début de saison, quand on écoutait beaucoup de monde au commencement, on était un outsider, si on se qualifiait, c’était un miracle, on était dans une année de transition avec beaucoup de changements dans le groupe et dans le staff. C’était un peu ça, après le premier bloc, on a entendu » il y a des choses pas mal, c’est bien, ça progresse, à voir si on peut créer des surprises « , après le 2e bloc, on a confirmé, et le groupe surtout, tout le potentiel qu’ils ont et aujourd’hui, je pense en effet que c’est une fierté que les joueurs sont allés chercher, qu’on a construite avec tout le monde, le staff, les joueurs, le club, autour d’un projet et de valeurs de club. Je pense qu’aujourd’hui, oui, Albi est une équipe crainte parce qu’on est allé se chercher des résultats pour se faire respecter mais attention car avec l’arrivée de Tarbes et d’autres matchs, si on veut continuer à être craint et respecté, il faut continuer à aller chercher les bonnes performances et les grosses prestations et si on manque d’humilité, ce qui nous est arrivé une fois à Niort et on a vu ce que ça a donné. Aujourd’hui, on a clairement confiance dans le groupe mais il faut faire les choses dans l’ordre, comme sur le match de Tarbes, comme sur le 2e de Rennes puis celui de Nice et sur tous les futurs matchs. A ce jour, ils ont gagné le respect et le tout maintenant, c’est de ne pas le perdre.

Est-ce qu’il y a de nouveaux blessés à l’infirmerie ?
Naqiri est sorti très rapidement, il a un petit problème au genou mais honnêtement, on n’a aucune image à ce jour, on ne sait pas s’il sera apte ou pas pour ce week-end. Hormis Yanis Horvat qui est un blessé longue durée et dont on a déjà parlé, on récupère presque tout le monde à part Lucas Pindor qui est peut-être encore un peu juste. J’ai plaisir à le dire toutes les semaines mais sur le point de l’infirmerie, on est quand même bien loti.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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