Clément Prat, le Kinésithérapeute du SC Albi, un des nouveaux visages du staff jaune et noir s’est présenté en conférence de presse la semaine dernière pour nous dresser le bilan médical du club pensionnaire de Nationale et nous faire un tour d’horizon de son rôle en terre tarnaise.
Un bilan médical de ce début de championnat ?
Sur ce début de championnat, on n’est pas victime de trop de blessures, on ne peut pas se plaindre de ce côté-là. On a essayé de mettre en place différents éléments pour prévenir les blessures en plus, pour essayer de ne pas en avoir et, quand on en a, les rétablir au mieux pour retourner à la performance. D’un autre côté, c’est de limiter au maximum, c’est la première fois que je rentre dans un staff mais on s’entend tous bien, les coachs font confiance aux prépas et aux kinés et avec les préparateurs, on s’entend bien pour mettre des choses en place.
Ça, c’est une vraie plus-value que l’on a aujourd’hui à savoir que l’on travaille tous ensemble dans la même direction, chacun a des compétences et chacun est libre de faire ce qu’il veut dans ses compétences, on est tous un peu expert de différentes choses et on met en commun toutes nos expertises pour le bien du groupe. Ça, je trouve que c’est génial car, de mon côté, je trouve qu’on se plaît et qu’on essaye de tirer le groupe vers le haut donc est-ce que c’est le résultat de ça ? Il y a parfois un peu de chance aussi dans les blessures donc il y a un petit peu de tout qui doit le faire.
On est dans une période un peu plus assujettie aux blessures, l’automne et le cœur de l’hiver. Est-ce que tu as des leviers pour essayer d’endiguer cette période ?
Par rapport à ça, on va toujours s’adapter, peu importe les saisons, on va toujours principalement s’adapter aux besoins des joueurs, qu’ils soient physiques ou mentaux. Par rapport au terrain, à l’évolution de la météo et à la qualité des sols, je vais m’adapter au fur et à mesure car dans les différents terrains de Nationale, on va avoir soit des revêtements hybrides, mixtes, synthétiques et il va falloir s’adapter au fur et à mesure. Je vais m’adapter au fur et à mesure et voir en fonction des besoins des joueurs.
Est-ce que la prolifération des terrains synthétiques a changé ton approche ?
Au niveau des conseils par rapport à la charge des joueurs, le ressenti sur les articulations des membres inférieurs sera différent. Pendant cette semaine de coupure, j’ai commencé à me renseigner sur la qualité des crampons en voyant ce qui se fait au plus haut niveau sur les différents types de crampons ainsi que sur l’approche que ça va avoir sur le retour au niveau du membre inférieur. J’ai commencé à étudier un peu de littérature sur le sujet et peut-être que ça va être l’une des voies, le pourcentage par rapport à la performance et au taux de blessures est peut-être faible mais si jamais on peut en arriver là sur certains joueurs, ce sont toujours des voies d’amélioration.
Est-ce qu’on peut dire qu’un peu à l’image du rôle de coach, kiné dans le sport est un taf en perpétuelle évolution et perpétuelle remise en question ?
Ah oui ! Evidemment parce-que le milieu de kiné de base évolue au fur et à mesure avec la science et, en même temps, il faut être au point avec la science, sur le corps et sur les technologies qui apparaissent car il y a tous les agents extérieurs et plus ça va, plus on va chercher large. En termes de joueur, on va maintenant mettre en place tout ce qui va être un peu plus santé mentale, on va chercher beaucoup plus large pour comprendre davantage le joueur et comprendre comment est-ce qu’on peut mettre notre pierre à l’édifice pour le faire performer et donc limiter le risque de blessures.
Propos recueillis par Loïc Colombié
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