
Comme on le disait avec Didier Casadeï, ça a été une semaine très particulière pour les capistes avec un personnage emblématique du rugby dordognot qui s’en est allé et vous avez mis beaucoup de cœur pour lui rendre hommage aujourd’hui ?
Oui, on avait vraiment envie de bien faire pour lui, pour toute sa famille, pour Anderson, pour Karl. On a montré une très belle image les 20 premières minutes, on s’est ensuite un petit peu endormis sur les 20 dernières de la 1ère période. On s’est bien repris, Casadeï a eu les bons mots à la mi-temps pour motiver et on finit bien le match avec une victoire, ce qui était le plus important ce soir.

Comment est-ce que tu assimiles ces 10 dernières minutes du 1er acte qui sont, on ne va pas se mentir, loupées ? Est-ce le coaching rouennais qui vous fait douter ou est-ce que c’est dans la tête que ça lâche un petit peu ?
Je ne sais pas du tout. Ce n’est pas forcément leur coaching car on était préparé à toutes les éventualités, je ne sais pas comment dire mais on était un peu en » dilettantes » alors que c’était le moment où il fallait justement ne pas l’être. C’est quelque chose qu’il va falloir que l’on bosse car c’est un problème récurrent chez nous donc il va falloir bien le bosser pour les prochains matchs et les prochains blocs.

La seconde période a été très stratégique, on aurait dit un peu un remake du quart de finale de l’année dernière. C’était vraiment une partie d’échecs ?
Oui, c’est clair (sourire). Ça a été beaucoup de stratégie, ce n’est pas forcément le plus beau à voir mais c’est très utile, le jeu au pied aujourd’hui, que ce soit des 9, des 10, c’est une arme et il faut jouer avec. On a essayé de mettre en place cette stratégie pour la 2e mi-temps et ça a été bénéfique.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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