
Une analyse de cette défaite à domicile face à Massy ?
On rentre dans un match que l’on maîtrise un peu moins, on fait des fautes et on est puni, quand on a des opportunités, comme sur le 1er bloc, on ne score pas. Il faut que l’on trouve des solutions pour marquer dans nos temps forts et arrêter ces fautes qui nous coûtent. Avant le bloc, on savait ce qu’il en était, soit on basculait sur une dynamique, soit on jouait le maintien et là, je crois que c’est clair.

On a le sentiment que Massy n’a pas eu besoin de faire grand-chose pour prendre des points dans ce match et pour le gagner ?
Oui, c’est ça. Nous, comme je l’ai dit, on a dépensé beaucoup d’énergie sur la 2e mi-temps pour, au final, ne pas marquer sur cette période alors qu’on doit quand même passer 10 minutes dans leurs 22 mètres avec je ne sais pas combien d’occasions de marquer et on ne le fait pas. Sur nos fautes, ils nous punissent, ils mettent deux pénalités et 13-19 …

L’an dernier, Bourgoin était très fort sur les groupés pénétrants et là, sur la fin, alors que vous en avez tenté plusieurs, on a eu l’impression que la recette ne fonctionne plus ou moins bien ?
Exactement, c’est un constat. Comme je le disais, il faut donc trouver des solutions pour que, quand on annonce des ballons portés à 5 mètres de la ligne, essayer de scorer ou au minimum de récolter une pénalité, ce qui n’a pas été le cas ce soir. Il faut que l’on travaille, qu’on travaille ça car, dans l’occupation, je pense que c’était ça sur la stratégie, ne pas s’exposer, avec un ballon glissant mais après, les occases, on les a, le tout, c’est qu’il faut les mettre au fond, comme contre Nice, comme les autres matchs, comme à Rennes. Je pense qu’on va être dans le bas du panier, du classement, donc il va falloir trouver des solutions avec le staff, nous-mêmes entre nous. Il ne faut pas baisser la tête, maintenant, c’est objectif Niort et voilà, il n’y a rien d’autre à dire.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit dans le vestiaire et quelle était l’ambiance ?
De la déception, après un match comme ça, on ne peut qu’être abattus.

Est-ce qu’il y a de la lassitude d’avoir l’impression que les saisons se répètent ?
Non, c’est la 6e journée donc il n’y a pas de lassitude ! Ce qui est redondant, c’est qu’on ne marque pas dans les zones de marque, ça, c’est redondant. Sur la 1ère mi-temps, on y va, on marque ou alors on les met à la faute, en 2e période, on y est, on a les occasions mais il faut les mettre car après, quand on a les occasions et qu’on les met, ce n’est pas le même match.

Propos recueillis par Fred Charvet

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