La semaine dernière, défaite d’un point, aujourd’hui, défait d’un point. Ca veut d’abord dire que ce championnat est très, très serré mais celle-ci fait peut-être un petit peu plus mal car, notamment sur la 2e mi-temps, on a eu l’impression que vous aviez peut-être fait le plus dur à 15-6 ?
Les deux font mal, quand tu perds d’un point et que tu dois gagner, ça fait très mal mais soit on déprime parce qu’on perd d’un point soit, comme j’ai toujours envie de voir le positif, je me dis que j’ai une sacrée équipe avec un sacré tempérament. L’année dernière, on avait pris 40 points ici et je vois que les joueurs n’ont rien lâché et qu’ils ont été courageux, on a fait des fautes à la fin, on a été moins conquérant dans la conquête sur les derniers instants mais je suis quand même fier des mecs. Perdre à chaque fois d’un point à l’extérieur veut dire qu’on n’est pas loin et si on continue avec cet état d’esprit, ça va nous sourire bientôt.
Ça veut dire qu’il y a de quoi capitaliser sur ces deux matchs et sur l’état d’esprit ?
Je sais que l’état d’esprit est bien, il est formidable et il va aller de mieux en mieux. Ce que je leur dis, c’est qu’il ne faut pas que les défaites que l’on a depuis 2 week-end nous détruisent mais qu’au contraire, elles nous aident à nous renforcer, à être encore plus forts et à nous dire qu’on n’est vraiment pas loin, qu’il faut s’accrocher et que ça va payer.
Il y a quand même eu pas mal de fautes des deux côtés et beaucoup de pénalités. Est-ce que c’est quelque chose sur lequel vous allez essayer de travailler ?
On travaille toujours sur la pénalité et sur le fait de faire le moins de fautes possibles. L’engagement fait que, parfois, on dépasse les limites autorisées mais il est sûr que j’aimerai qu’on fasse un peu moins de fautes.
Propos recueillis par Fred Charvet
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