Matteo Coustalat est un des guerriers jaunes et noirs n’hésitant pas à donner son corps à la science pour faire le travail de l’ombre du club de la cité épiscopale. A l’aube de voir le SCA accueillir une des grosses cylindrées de la division l’originaire du pays bigourdan a fait un appel à la ferveur population pour voir les Tarnais se donner toutes les chances de vaincre le vice champions de France en titre et candidats à l’accession en Pro D2 savoyards, ce vendredi soir au Stadium Municipal d’Albi.

Quand on est joueur et qu’on vit ce type de match, est-ce qu’on sent dès le début que les choses vont être compliquées ?
Je n’y étais pas mais j’ai forcément vu le match de l’extérieur, je l’ai regardé. On fait en sorte qu’ils restent dans le match, on leur laisse des ballons donc on s’impose des séquences défensives longues, ils ont bien tenu le ballon aussi donc ils ont bien joué. Il est certain qu’on s’est imposé nous-mêmes des séquences longues et le manque d’agressivité a fait que si ces séquences avaient moins duré, je pense qu’on aurait pu casser leur dynamique plus vite.

Quand on est à l’extérieur et qu’on voit les copains galérer comme ça, quel est le sentiment ? La frustration ?
Je pense que c’est le même sentiment qu’ils ont eu à la fin du match donc de la frustration, déçu de la prestation qu’ils ont faite et je me mets avec eux. Il faut rebondir et il me tarde déjà de jouer vendredi pour montrer un tout autre visage.

Est-ce qu’on a encore plus envie de jouer ces matchs contre des équipes annoncées comme favorites ?
Je pense que oui mais surtout, avec ce qu’on a fait à Niort, il y a encore plus d’envie mais après, il ne faut pas tomber dans trop d’envie et faire n’importe quoi ni se tromper sur le match. Oui, c’est une grosse équipe mais on la prépare très bien et il faudra vraiment être prêts tout en restant dans notre philosophie et être sûrs de nos forces.

C’est le moment ou jamais d’avoir un stade plein qui vous soutienne vendredi soir ?
On attend forcément qu’ils soient derrière nous. On veut vraiment montrer un autre visage que ce qu’on a montré, il faut qu’ils restent derrière nous et je pense que c’est ensemble qu’on va y arriver.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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