Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse du coach des avants du SCA, en amont de la seconde journée de Nationale qui verra les Tarnais recevoir dans leur antre du Stadium le RC Massy (en direct sur Le #MagSport You Tube dès 19h30).

L’un des objectifs de la semaine dernière était de voir et de jauger l’état d’esprit et j’imagine que vous vous êtes rassurés sur ce sujet ?
Oui, on est rassuré sur la base de ce qu’est ce sport-là car à ce niveau-là, il y a quand même plein de composantes. On y était sur l’état d’esprit mais on évoluait dans un joli stade avec des supporters proches et c’était plutôt sur le caractère qu’on voulait se jauger. Sur l’état d’esprit, ça allait, on avait quand même des certitudes après les deux matchs amicaux mais c’était plutôt sur le caractère de l’équipe et sur la gestion des temps faibles ainsi que des temps forts. On voit qu’on prend un coup de massue à la fin quand on prend un essai après le 50 / 22 et, encore une fois, on voit notre caractère à travers notre état d’esprit où on va chercher ce point de bonus. Pour nous, en tant que staff, je pense que c’est le plus important, on va progresser, on a identifié plein de choses et on a une belle base de travail par rapport à ce match de Bourgoin et je pense que c’est le principal pour nous. On va progresser, on va essayer de rectifier quelques lignes mais on a les ingrédients de base et on est confiant pour la suite.

J’imagine que vous avez déjà commencé à bosser Massy avec le matériel que vous aviez ?
On a bossé, on a fait ce qu’il fallait pour switcher Bourgoin et là, on est focus sur Massy. On commence à éplucher et on expose aux joueurs et on commence à travailler un peu tous les domaines collectifs que ce soit la conquête, la touche, la mêlée et même sur les lancements et nos repères défensifs et offensifs. Le but du jeu pour nous est de vite switcher, je pense qu’en tant que staff ou même les joueurs, on ne va pas rester focus sur Bourgoin 110 ans, on l’a évacué lundi matin et là, on met toute notre énergie à se concentrer sur le match important de vendredi. On veut contrôler ce qu’on sait faire, c’est notre travail, on veut contrôler ce qu’on donne à manger aux joueurs en termes d’outils et le job sera fait. Pour rebondir sur la question de la pression, je crois qu’on a la pression de bien travailler et le reste appartient aux joueurs, on est là pour prendre du plaisir tous les 3 en tant que staff mais quand je dis staff, c’est tout le staff, on n’est pas que trois. J’ai envie qu’on s’enlève cette pression et qu’on travaille dans la sérénité, par contre, on travaille fort et ça, c’est le plus important. On travaille fort et on donne toutes les recettes et les outils aux joueurs.

Dans le travail, il y a des priorités et des travaux qui sont de plus longue haleine donc quelle est la priorité actuellement ?
C’est de gommer nos erreurs, on garde un peu ce fil rouge où on veut travailler sur nous-mêmes. Bien sûr qu’on prend des infos sur Massy et qu’on regarde des images, sur la défense et la conquête qui est très importante, on connaît quelques identifiables mais aujourd’hui, je pense que Kevin et Théo ne me contrediront pas lorsque je dis qu’on veut s’occuper de nous car c’est quand même le plus important aujourd’hui. On est un groupe jeune où on voit l’émergence de leaders, on voit que chacun prend sa place aussi donc c’est hyper intéressant en tant que staff mais bien sûr qu’on travaille sur Massy qui est quand même une belle équipe, qui a l’habitude des matchs de haut niveau et qui est plutôt similaire à notre jeu. Ça va donc être un match intéressant mais à nous de bien travailler, de bien bosser.

Dans les axes de progression, il y a la touche où il faut qu’il y ait un peu moins de déchets, on a vu beaucoup de ballons contrés. J’imagine qu’ils vont en bouffer toute la semaine de la touche ?
On parle de conquête globale. Concernant la touche, sur les retours que l’on fait, on est quand même sur nos ballons, on fait 13 sur 16 avec l’utilisation du ballon. Il y a deux lancers pas droits qui sont identifiables mais en termes de cohérence collective, on progresse et moi, ce qui m’intéresse, c’est notre progression. On est parti de Périgueux, on est monté d’un step contre Carcassonne, je pense qu’à Bourgoin, on est d’accord avec le staff pour dire qu’on est encore monté d’un step sur la progression de notre équipe et, en fait, de notre groupe. Bien sûr qu’on va tendre à encore progresser, encore bosser, on a encore quelques petits détails à régler, des détails de timing, de positions, de postures à la mêlée. On a de la tâche car il faut que l’on travaille encore plus à la mêlée, on a fait une grosse séance d’opposition lundi matin, on a voulu intensifier ça deux jours après le match pour justement travailler sur la fatigue. Je crois qu’on a une belle marge de progression, je pense qu’on n’est pas en retard mais on a encore une belle marge de progression et ce qui m’intéresse, c’est un peu notre leitmotiv avec Kevin et Théo, c’est qu’on est un groupe de 35 joueurs et que sur la préparation, on veut intéresser tout le monde et on ne veut pas être dépendant d’un seul mec. C’est important pour nous en termes de gestion du groupe et je crois qu’on y arrive car aujourd’hui, on peut switcher un mec avec un autre, on n’est pas dépendant d’un seul mec. Bien sûr qu’on a des leaders, que ce soit en touche, en mêlée, à la conduite du jeu avec la charnière mais, comme l’a dit Kevin, je pense que notre réussite passera par là et il faut aussi que l’on soit un peu serein dans notre travail à nous, ce qu’on s’attache à faire. Sur la conquête directe de Bourgoin, j’aurai signé pour faire un 13 ou 14 sur 16, très clairement.

En parlant de conquête, on a beaucoup parlé du jeu de 3/4 de Massy mais comment est-ce que tu analyses la conquête massicoise ?
Très, très intéressante. On voit qu’il y a de la stratégie, on voit que ça réfléchit, on voit qu’ils ont des individualités plutôt intéressantes notamment en touche où on voit qu’ils ont quand même pas mal bossé. Comme nous, ils ont du déchet et qu’ils sont en phase de rodage et comme toutes les équipes de Nationale aujourd’hui avec un match de championnat dans les jambes. On est tous en rodage mais je pense qu’il va y avoir un joli duel et un joli combat, notamment dans la stratégie car comme on a deux lignes derrière qui se ressemblent, c’est l’envie qu’on y mettra et le détail qui feront la différence. A ce jour, on est quand même dans le haut niveau, certes en 3e division mais dans le haut niveau de la 3e division et il faut qu’on gomme toutes ces scories qui nous annihilent un peu le travail de tout le monde.

Par rapport à la mêlée, est-ce qu’on peut avoir quelques infos sur le rôle de Christophe Lafoy, la fréquence de ses interventions et ce qu’on attend de lui ?
Il vient tous les lundis avec nous faire une séance spécifique retour de match et une séquence spécifique mêlée avec les joueurs. Il vient depuis trois semaines, il échange avec Kevin, Théo et moi, il fait partie du staff, il est intervenant mais il fait partie du staff. Ce qui est important, c’est le ressenti des joueurs, nous, on peut parler de Christophe, on a joué avec, il n’y a pas de souci, il fait partie du staff et on a confiance à 100% et on travaille ensemble. C’est un apport pour nous.

Regrettez-vous de n’avoir fait que 2 matchs amicaux ?
Par rapport à notre préparation, et je crois que c’est important, on a quand même gardé l’ossature du groupe de l’année dernière. Contrairement à Bourgoin ou à des équipes qui ont fait du turn-over, nous, on est parti de ce postulat des matchs amicaux car on avait déjà 75% de l’effectif au club, ils se connaissaient et Théo était déjà présent dans le staff l’année dernière. Ça ne nous paraissait donc pas opportun de faire 3 matchs déjà par rapport à ça et, encore une fois, avec Kevin et Théo, on s’occupe de notre équipe. Ce n’est pas parce-que les autres font 3 matchs qu’on est dans l’obligation d’en faire 3.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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