Le désormais ex manager du Niort Rugby Club, Johann Authier, nous a accordé une interview quelques minutes après la victoire historique face à Langon, validant le ticket vers la Nationale, celui qui retournera à Oyonnax dès le 1er juillet a tenu à dédier ce succès à Quentin Gobet, qui est tragiquement décédé en début de saison.

Tu es quasiment un magicien de la montée, deux avec le VRDR puis maintenant une nouvelle avec Niort. Quelle est la recette ?
Il y a aussi eu une montée avec Oyo (sourire). Je ne sais pas s’il y a vraiment de recette, j’ai souvent dit aux gars que, sur un access-match notamment, c’est l’état d’esprit qui allait faire la différence et franchement, aujourd’hui, c’était énorme, énorme. Moi, c’est l’une des premières fois où je vis des phases finales aussi monstrueuses, c’est vrai que géographiquement, on n’était jamais loin et, du coup, il y a tellement de monde qui est venu, et encore aujourd’hui, que c’était fantastique. Permettez-moi juste de dédier cette victoire à La Gobe car on a travaillé toute l’année dans des conditions qui n’étaient quand même pas idéales et on aurait bien céder une accession pour qu’il soit encore là. Je crois qu’aujourd’hui, il doit être content de là-haut.

Ce sont aussi deux années de travail qui sont récompensées, voire même plus pour le club ?
Bien sûr, deux ans de travail et même plus pour le club, je crois que Gilbert Nasarre, le président, savait où il voulait aller. On est maintenant en Nationale, Langon y était cette année et on sait que c’est une division qui sera énorme, par contre, ce qui est top, c’est qu’on va recevoir à Niort des Bourgoin, Albi et compagnie. Je crois que ce club le mérite et que si on veut pouvoir aller encore plus haut, il faudra être ambitieux.

Hier soir ou ce matin, avec l’expérience que tu as, est-ce que tu as un peu humé les joueurs et senti qu’ils étaient prêts à faire quelque chose d’exceptionnel ?
Lundi et mardi pas trop parce qu’il a quand même fallu digérer une défaite et la perte d’une finale et d’un titre, ça laisse des traces. A partir de jeudi, j’ai senti que les mecs revenaient dans le truc, je leur ai aussi dit que la différence sur ce genre de match serait l’état d’esprit qu’on mettrait et que c’est là-dessus qu’on irait chercher notre victoire et ils sont allés la chercher comme des grands.

Félicitations et maintenant, rendez-vous en Août en Nationale
On va déjà se reposer un peu avant d’aller en Nationale (sourire).

Car après, il y aura du pain sur la planche ?
Oui, il y aura du pain sur la planche (rires) mais on sera prêts.

Propos recueillis par Loïc Colombié

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