L’expérimenté demi de mêlée du REC a vécu avec les bretons son premier titre de champion de France, il y a 3 semaines de cela et nous a exprimé sa joie d’être consacré avec ce groupe au bout d’une saison qui les a vu traverser la France de long en large. Avec ce titre hexagonal de Nationale 2, le Rennes Étudiants Club fait son retour dans l’antichambre de la Pro D2, et compte bien s’y installer.
Quand on te voit comme ça tout sourire, aujourd’hui sera un jour qui comptera dans ta carrière ?
J’ai perdu des finales de championnat de France en jeunes, j’en n’ai jamais gagné. L’année dernière, on a beaucoup pleuré après mais aujourd’hui, on pleure de joie et c’est un moment incroyable dont je vais savourer chaque instant pleinement.
Lorsqu’on vous écoute tous, cette défaite en demi-finale face à Langon est ce qui a construit votre victoire d’aujourd’hui ?
On est un groupe qui est quand même resté le même, on est beaucoup à avoir joué cette demi-finale l’année dernière, il y a eu très peu de recrues et ces recrues se sont très, très bien greffées au groupe. En fait, on a tous eu le sentiment d’être dans la lignée de l’année dernière et on a construit sur ce qu’on avait fait de moins bien la saison passée, et notamment sur cette demie. Ça nous a permis de mieux se reconstruire cette année et ça a porté ses fruits.
Alex Fau nous disait qu’à la veille du match et même le matin même, il sentait une certaine sérénité collective, quelque chose comme si rien ne pouvait vous arriver. Est-ce qu’avec l’expérience que tu as, tu l’as senti toi aussi ?
Oui, on l’a senti. Ces phases finales sont des moments particuliers mais c’est vrai que ce matin, on n’a pas changé grand-chose à nos routines, je te mentirais si je te disais que c’était un match lambda parce-que c’est une finale de championnat de France mais on n’a pas changé nos habitudes. Certains avaient besoin de se mettre dans leur bulle, d’autres ont continué de rigoler, d’autres ont continué de faire des blagues et en fait, c’est ce qui fait la force de notre groupe. C’est aussi REC Rugby que d’avoir ce comportement et aujourd’hui, le fait de ne pas changer nos habitudes nous a souri et on est content.
On dit que « la Bretagne, ça vous gagne ». Tu confirmes ?
Pour le moment, oui, ça nous gagne donc pleinement satisfait (rires).
Félicitations et bravo pour ce beau titre
Merci beaucoup.
On imagine que tu mettras le petit bouclier dans ton armoire aux trophées
Oui, c’est sûr et du coup, je vais devoir m’en créer une maintenant (rires)
Propos recueillis par Loïc Colombié
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