Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse de Julien Seron, le manager du RCN en amont de la réception de l’US Carcassonne en 1/2 finale de Nationale ce samedi à 19h.

Quelles sont les émotions qui t’animent et qui animent aussi le groupe avant cette demi-finale ?
Ce qui m’anime, c’est d’avoir une équipe qui est aujourd’hui totalement engagée dans un projet, engagée dans une mission, engagée dans une volonté de gagner, de réussite et d’avancer. Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est de voir mes joueurs déterminés.

Est-ce qu’il y a plus de pression ou d’excitation ?
Les deux mais ça fait partie du job. On a de l’excitation, on a de la pression mais il faut savoir la supporter, si tu ne supportes pas la pression, tu ne fais pas ce job, que tu sois entraîneur, manager ou joueur. Les joueurs doivent supporter ça et doivent être capables d’appréhender ce moment, une fois de plus avec passion et détermination mais sans crispation. Forcément, il y a une boule au ventre et quand tu as déjà pratiqué ce sport, tu sais très bien qu’il faut que tu aies cette boule au ventre avant de rentrer sur le terrain et que dès le coup d’envoi, ça lâche et qu’il y ait place au jeu. Nous, staff, c’est l’inverse, on ne l’a pas trop la semaine mais quand il y a le coup d’envoi, on se fout la boule mais ça fait partie du job et c’est chouette. C’est pour ça qu’on fait ce job, parce qu’on aime les émotions, l’adrénaline, le risque, parce qu’on aime entreprendre, créer et parce qu’on aime gagner.

Est-ce que tu as évoqué avec tes joueurs ce doux rêve de jouer une finale ici même, dans ce même stade ?
En fait, on l’évoque depuis le 1er Juillet, on l’a dans un coin de la tête depuis cette date parce qu’on veut ça et on a travaillé toute l’année pour ça donc je n’ai pas besoin de le rappeler. Le match de samedi n’est pas un match de revanche ou autre mais c’est un match pour aller en finale, un match pour atteindre notre objectif, un match pour peut-être écrire une ligne sur le mémorial du RCN et c’est ça qui nous anime.

Est-ce que la finale n’est pas encore plus importante que l’année dernière puisque, justement, elle se joue à Narbonne ?
Plus importante … toutes les finales sont importantes donc non. Elle sera peut-être plus passionnelle encore que, si on avait joué à Cherbourg ou à Limoges, on aurait eu 10 000 Narbonnais qui seraient venus mais là, c’est chez toi donc c’est forcément super. C’est super pour les joueurs, super pour nos enfants, pour nos femmes, pour nos familles, pour nos supporters et c’est ça qui est bien et unique comme je l’ai dit aux garçons à savoir « une fois dans ta vie, faire une finale de championnat chez toi « . Ça, c’est magique.

La préparation a été un peu perturbée par les absences ces deux dernières semaines car tu as 5 titulaires absents sur les 23. Qu’est-ce que ça change dans une préparation et surtout pour le match de samedi ?
Ce qui change, c’est qu’on a dû porter beaucoup d’attention aux personnes qui vont remplacer nos joueurs blessés et de l’attention personnelle, presque charnelle. Il faut que l’on mette les mecs dans les meilleures dispositions mais en fait, c’est ça qui est bien et qui est chouette. Dans la vie, il y a des opportunités, elles ne sont parfois pas prévues mais elles arrivent à point nommé et il faut les saisir donc c’est ce que j’ai dit à ces garçons-là avec ces mots » lorsque tu vas foutre le maillot, ne pense qu’à une chose, c’est de le vivre à fond et de t’engager à 100% dans tout ce que tu vas faire sans réfléchir au résultat. Contente-toi du contenu « .

Tu as trois buteurs dans ta composition et trois buteurs plutôt en réussite depuis plusieurs années. Est-ce que c’est important d’avoir ce genre d’hommes dans ces moments-là ?
Oui, on a des buteurs qui sont vraiment performants et c’est bien, c’est chouette. Les matchs de phases finales peuvent forcément se jouer à des détails, ça peut se jouer à un score qui peut potentiellement être serré donc l’apport et la qualité d’un buteur a toute son importance.

On pense aussi à la demi-finale de l’année dernière qui s’était jouée sur un coup de pied de Tom ?
Bien sûr, nos buteurs sont là pour concrétiser le travail d’une équipe et ils le font généralement formidablement bien. On ne va évidemment pas les incriminer s’il y avait une défaillance mais mettons tout en œuvre pour qu’on n’ait pas à stresser même s’il y aura forcément un score serré. On doit être prêt mentalement à ce genre de scénario et nos buteurs doivent aussi être prêts à ça et s’adapter à l’environnement, à une demi-finale, à une pression et rester lucides pour enquiller.

Depuis le début de la semaine ainsi que de la préparation, vous avez évoqué la discipline. On sait que Carcassonne est l’équipe la plus indisciplinée de la Nationale, est-ce que vous l’avez aussi évoqué ?
Oui, on en a parlé cependant, peut-être qu’ils sont les plus indisciplinés mais ils sont en demie. Ils sont indisciplinés mais ils ont de sacrés atouts à faire valoir donc, pour moi, ce n’est pas le plus important.

Propos recueillis par la presse locale en collaboration avec le Racing Club Narbonnais

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