Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse du capitaine et 3ème ligne du Stade Langonnais à l’aube de la 25 eme et avant dernière journée de Nationale qui verra les girondins recevoir le leader chambérien dans une rencontre capitale pour le maintien .
Dans quel état d’esprit vivez-vous cette place d’avant-dernier ?
On est tous dans un mouchoir de poche, la place ne » veut rien dire » dans le sens où ça peut se jouer d’une journée à l’autre. Nous, on est surtout focus sur les matchs qu’il nous reste, à les préparer, à engranger le maximum de points et on verra la place que l’on aura à la fin mais ce n’est pas quelque chose qui nous tracasse.
A l’entraînement du début de semaine, il m’a semblé qu’il y avait beaucoup d’intensité. On sent que tout le monde est prêt et focus sur le match et que ce n’était pas une semaine comme les autres ?
Oui, forcément. Je pense que tout le monde a pris conscience ces dernières semaines que l’on jouait le maintien, qu’il ne fallait rien lâcher et tant mieux car il vaut mieux ça. Au moins, on se rend compte qu’il va falloir que tout le monde se donne à 100% dans son rôle pour pouvoir se maintenir donc oui, il va falloir réitérer cette intensité à tous les entraînements et comme ça, on sera prêts pour samedi. Au niveau mental, je reste persuadé qu’on sera tous prêts du 1 au 23 mais il faut qu’on soit concentré à 100% tactiquement et techniquement sur toutes ces choses et ces petits détails qui sont déterminants car on a bien vu qu’on n’avait pas de marge de manœuvre.
Il ne faut en effet pas oublier tout ce que vous avez fait et je me rappelle des propos de Florian Grill lorsqu’il est venu à Langon disant qu’il voulait instaurer un salary cap et qu’il ne voyait pas de joueurs professionnels en Nationale. Il faut respecter son avis de président mais lorsqu’on voit ce qui va se passer à Nice, il y a effectivement un monde derrière ?
Ah oui, forcément. Il ne faut pas se voiler la face dans le sens où toutes les équipes que l’on joue tous les week-ends sont exclusivement composées de joueurs pros. On est la seule équipe avec notre fonctionnement et on voit bien qu’on a quelques difficultés à évoluer dans un monde uniquement de professionnels car, comme je le disais tout à l’heure concernant les détails par exemple, nous, on n’a pas le temps de les voir tandis qu’eux peuvent s’y atteler toute la semaine. Aujourd’hui, la Nationale est complètement un championnat de joueurs pros.
Est-ce qu’on peut dire qu’en quelque sorte, c’est une 3e finale en 3 ans ? Est-ce que vous l’abordez un peu de cette façon-là ?
Un peu dans le sens où ce sont forcément des matchs couperets. On ne va pas se cacher derrière ce fait, on sait très bien que c’est un match à enjeu, dire finale est peut-être un mot un peu fort mais nous, on sait que ce sont nos phases finales à nous. On sait qu’on joue le maintien, on sait très bien que si on perd, ce sera pratiquement terminé et qu’on sera obligé de jouer un match de barrages. En fait, on le voit comme un match à la maison qu’il faut absolument gagner et on ne va pas forcément beaucoup plus loin dans l’enjeu, on ne va pas se mettre beaucoup plus de pression que ça, ça ne sert à rien. De toute façon, il faut gagner, on n’a pas d’autre choix que de le gagner, on donnera tout pour le gagner et voilà.
Comme on l’a déjà évoqué, cette fin de saison est palpitante car il y a des enjeux terribles lors de chaque match mais ça sent quand même un peu la fin de cycle donc profitons-en samedi. Est-ce que vous, vous ressentez que c’est la fin de quelque chose ?
La fin de quelque chose, peut-être pas forcément. Parce-que Christophe s’en va et qu’il y a des départs, oui, ça peut être considéré comme une fin de cycle mais je pense que la majorité des joueurs va quand même rester, on n’aura pas une quantité énorme de départs. Je pense donc que c’est peut-être la fin d’un cycle car les deux coachs qui nous auront permis d’être à ce niveau-là seront partis donc oui, c’est une fin de cycle en ce sens-là mais nous, au niveau des joueurs, j’avoue qu’on ne se pose pas trop cette question-là. On est plus focus sur la fin d’année et pour le reste, on se posera assez de questions cet été.
Depuis 3 ans, il y a eu une nouvelle dynamique au sein du club, on le voit sur l’affluence les jours de match, il y avait à peu près 1 000 spectateurs et ça a doublé voire plus et ce samedi, il y aura encore beaucoup de monde attendu. Est-ce que ce soutien public sera important pour réaliser l’exploit et est-ce que vous le ressentez en tant que joueurs sur le terrain ?
Comme je l’ai toujours dit, c’est quelque chose qui est primordial et je pense que si on n’avait personne dans le stade, ça ne serait pas du tout pareil. Quand tu es soutenu par 3 000 personnes qui sont pour toi, tu agis différemment donc tu as forcément un supplément d’âme. C’est donc hyper important que le public réponde présent samedi et on espère que cette dynamique va continuer dans les années futures mais c’est aussi à nous de perpétrer ça en ayant des résultats. Je pense que si le public voit des joueurs qui donnent tout sur le terrain, ils auront plus tendance à revenir donc c’est aussi à nous de continuer cette dynamique.
Propos recueillis par Sylvain Feltrin en collaboration avec le Stade Langonnais
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