Lors de son assemblée générale, le Stado Tarbes Pyrénées Rugby, a vu la confirmation (à la fin de la saison) du départ de son président depuis un septennat : Lionel Terré. Mais si ce départ annoncé il y a un mois de cela n’est pas une surprise, les effets collatéraux qu’il risque d’engendrer en sont bien une. En effet, Lionel Terré qui devrait voir Philippe Rancoule normalement lui succéder, a annoncé qu’il stopperait ses partenariats à date de son départ, ce qui au vu du montant (entre 500 et 700 000 euros) pourrait créer une véritable onde de choc économique à moyen voire à court terme du côté du Stade Trélut.

Lionel Terré, qui présidait cette assemblée générale, a tout d’abord annoncé la situation financière du Stado sur l’exercice 2023/2024 où la SASP est certes déficitaire de 19 000 euros mais compensée par les recettes de l’association.

Concernant la saison en cours, comme révélé par nos confrères de «La Nouvelle République des Pyrénées », celui qui est encore président du Stado Tarbes pour quelques semaines, a assuré le club Bigourdan d’honorer l’ensemble de ses engagements sur l’exercice (2024-2025) dans le but de laisser à son successeur un club à l’équilibre.

Mais pour la suite, comme le révèle «La Dépêche du Midi », lassé du manque de soutien des collectivités et de la complexité du partenariat privé local, Lionel Terré stoppera ses partenariats dès la saison 2025/2026. Quand on sait que la manne financière de 500 à 700 000 euros amenée par le patron d’Acchini (sponsor maillot) représente plus de 40% des 1,5 millions du budget de la SASP du Stado, on peut allègrement imaginer la stupeur dans la salle lors de cette annonce ce mardi 8 avril.

Comme relaté par «La Nouvelle République des Pyrénées » , Lionel Terré s’est dit être essoré par les 7 ans de présidence et d’investissement pour faire grandir le club et bouger les lignes économiques autour du territoire tarbais et estime avoir « rendu avec les intérêts » ce que le Stado lui a amené quand, jeune rugbyman, il foulait la pelouse de Trélut.

En clair, son successeur Philippe Rancoule va devoir trouver de nouveaux leviers économiques, s’il ne veut pas voir à l’issue de la saison prochaine, le club Tarbais être happé par les turbulences financières, voire envisager une relégation à des étages inférieurs.

Lionel Terré, qui a exhorté les acteurs économiques et les collectivités à se retrousser les manches et à «monter en première ligne » reverra-t-il sa position, si d’aventure ses appels du pied sont entendus? Réponse dans les semaines et mois à venir. Mais à l’heure actuelle, le Stado Tarbes Pyrénées, qui vient d être averti par l’ex DNACG pour «endettement supérieur au plafond autorisé » sur la saison 2023/2024, va devoir vivre avec une épée de Damoclès financière dans un futur proche.
Article rédigé par Loïc Colombié

Article en partenariat avec







































